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Le colibrisme, les faux-culs de la gaucheLe colibrisme se fonde sur une spiritualité tournée vers des pratiques strictement individuelles (sobriété pour l’essentiel ) ou parfois au sein de groupes affinitaires très limités dans les objectifs (à la sobriété on va alors ajouter parfois, pas toujours, du caritatif ou du lien de soin). La transformation du monde - si elle semble acceptée au plan écologique elle est peu pensée au plan social - n’est alors qu’individuelle et en repli sur sa propre activité qui doit être bonne en étant hors industrie et plus pro-artisanat! Et cela suffit !Disant cela - on peut en dire plus - le colibrisme comme "individualisme conscient" est parfaitement compatible avec l’individualisme néolibéral (qui n’a rien contre le caritatif évidemment car il déteste surtout le social institutionnalisé et de haut niveau qui seul peut porter atteinte au classisme, à la domination de classe) puisqu’il n’entre dans aucune lutte collective (grèves et manifestations) et dans aucune organisation de type syndicale .Les colibris ne (re)présentent pas une alternative et ils ne veulent d’ailleurs pas promouvoir une alternative systémique. Sans le dire, ils pensent que le capitalisme va disparaitre sans luttes collectives, en circulant en vélo (sans voiture) , en achetant son alimentation en AMAP (veaux et poules ?), en construisant soi-même sa maison (sic !) , et en travaillant avec modération (temps partiel sans lutte pour les 32 H hebdo sans perte de salaire) autant qu’en consommant peu.XXSyndicaliste et altermondialiste, je suis pour que l'écosocialisme soit une perspective émancipatrice du peuple-classe adoptant le tryptique "ni classisme, ni sexisme, ni racisme" mais pas seulement par un groupe politique (comme la Gauche écosocialiste), mais aussi par des associations altermondialistes comme ATTAC ou le CADTM, ou de fondations comme Copernic ou de syndicats, ceux qui mettent la "double besogne" (Amiens 1906) dans leur "travail syndical" en sachant évidement que les contraintes réelles du syndicalisme font que les tâches quotidiennes sont massives. Mais si jadis on évoquait le socialisme dans les documents syndicaux (de la CGT surtout), pourquoi ne pas poser l'écosocialisme. Ce qui ne signifie nullement que tous y mettent le même contenu. Il y a toujours matière à débat.Ch DLR
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Par ockren dans 1 - 1 : Altermondialisation / Altermondialisme & Internationalisme le 21 Février 2023 à 08:50
Les deux niveaux des dominations globales.
Ces deux niveaux sont à lire dans les trois champs (de bataille) suivants : classisme, sexisme, racisme.
Auparavant, puisqu’ont parle de « classisme", il faut commencer par évoquer la classe dominantecar c’est elle qui dans chaque nation mène la danse.Il y a une seule classe sociale qui le soit en soi et pour soi, disait Daniel Bensaid , c’est la classe dominante au sommet de la société et qui n’est pas le tout petit groupe oligarchique.
Aspects à retenir :
1 - Elle existe en soi et pour soi
2 - Elle mène la lutte de classe et elle la gagne (Waren Buffet), donc fort classisme de domination (pas que de discrimination)
3 - Elle s’est internationalisée avec la globalisation économique
4 - Elle peut être bi-céphale avec branche privée capitaliste, branche publique HFPE : pluriel possible ici
5 - Elle est stratifiée au sein du 1% au plan des richesses matériellesXXDominations, discriminationsI - DEUX NIVEAUX de violence lorsque l’on dit : « classisme, sexisme, racisme »,
Il y a deux niveaux de violences : un premier niveau relève des discriminations et du mépris, un second relève lato sensu des dominations qui frappent plus largement que les discriminations.
On ne devrait pas réduire, dans chaque champs, les différentes violences à du simple mépris ou aux les seules discriminations sans rien dire de plus à contester, dans chaque champ, sous ses mêmes termes .
S’en tenir aux seules discriminations dans chaque champ, c’est faire silence sur les violences plus globales, plus vastes, qui frappent de façon très diverse beaucoup plus largement . Il importe de pointer et dénoncer aussi les violences globales.
Il y a bien un enjeu théorique et pratique avec ce triptyque « ni classisme, ni sexisme, ni racisme » : on ne devrait pas s’en tenir à une conception réductrice qui nuit à la pluri-émancipation.
Se limiter au seul niveau des discriminations et du mépris est bien trop compatible avec le maintien du système de domination d’ensemble (sur les trois champs ) qui peut alors se limiter à promouvoir la seule lutte contre les discriminations, les exclusions, la pauvrophobie - ce qui est positif quoique non réalisé - sans rien toucher à ce frappe aussi les « non pauvres », les inclus et les non discriminés qui pourtant subissent la violence de classe .
Les syndicalistes à la carrière bridée le savent mais d’autres salarié-es aussi qui subissent des conditions de travail lamentables dignes du XIX ème siècle.Chaque système de domination, chaque champ ici spécifié (il y en a d’autres), ne doit pas se limiter au seul niveau de la discrimination ou du mépris alors que la violence de classe (le classisme), de sexe et de patriarcat (le sexisme) et de « race » (le racisme) est beaucoup plus vaste. Il importe donc de dépasser à gauche et dans l’altermondialisme une vision réductrice lorsqu’on dit : « Ni classisme, ni sexisme, ni racisme ».
En un sens global (qui n’évoque donc pas les seules discriminations) la signification du triptyque devient :
1) Le CLASSISME se comprend comme une vaste domination de la classe dominante (bicéphale et stratifiée). C’est alors le peuple-classe qui subit cette violence sociale, certes de façon hétérogène selon la position dans la hiérarchie sociale mais même les dominants-dominés peuvent la percevoir (pas sur le salaire ou sur le logement mais sur plusieurs autres aspects. (Renvoi ici au texte II ci-dessous).
2) Le SEXISME se comprends aussi comme vaste domination globale du patriarcat et des hommes (en général). Ce sont les femmes (en général) qui subissent violences insidieuses ou lourdes, inégalités maintenues et moindre libertés. Faut y ajouter les lesbiennes et les transgenres.
3) Le RACISME peut aussi se comprendre comme racisme systémique ou structurel persistant outre donc - on se répète - les injures racistes d’individus racistes. Le racisme systémique se lit - par exemple - dans la police ou il est nécessaire d’aller en chercheur scientifique sous la surface de l’iceberg pour ne pas se limiter à tel ou tel évènement qui pourrait montrer qu’il s’agit d’une simple bavure . Pourquoi le racisme est-il combattu dans certaines administrations - comme la DGFIP par exemple - et pas dans la police ou les autres appareils d’Etat répressifs ?
Evoquons le « Pas tous » si souvent évoqué : Tous, du 1%, des hommes, des « blancs », ne sont pas dominants et oppresseurs dira-t-on. Certes mais ce n’est pas le problème ! Ce n’est pas une question d’individus mais de domination d’ensemble, systémique. Il importait de le préciser.
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DES RESISTANCES AUX EMANCIPATIONS
II - Ni classisme, ni sexisme, ni racisme.
Face aux dominations - ici trois seulement (mais nous pourrions en rajouter d’autres : homophobie, intégrisme religieux, carnisme, etc) - il y a en face des résistances (en contre) et même des émancipations qui surgissent et qui visent à :
SORTIR DU CLASSISME par réduction du pouvoir multiple de la classe dominante et diminution de la richesse d’en haut, redistribution vers en bas
SORTIR DU SEXISME et du patriarcat par des ripostes multiples : il existe désormais un vaste corpus d’analyses et de revendications dans certains syndicats et dans ATTAC qui posent une émancipation du capitalo-patriarcat ou même d’un hyper-patriarcat des intégrismes religieux
SORTIR DU RACISME par une riposte contre le racisme sous toutes ses formes, le caché ou le visible et pour aller vers l’égalité réelle
Autres valeurs : solidarité et égalité :
Refus du CARNISME : Il va de soi que « l’égalité de considération entre humains et animaux non humains » devrait déboucher sur plus de conscience et de solidarité pour arrêter la tuerie des animaux. Si les animaux non humains souffrent doit-on continuer à l’ignorer et poursuivre cette énorme tuerie de masse . Une prise de conscience est nécessaire face à cette barbarie. Il y a ici défaut collectif , entretenu par des lobbies, de sensibilité à la souffrance animale. Cela nous diminue, chacun-e, dans notre propre développement des solidarités vers plus d’égalité.On peut défendre les prostitué-es (les putes surtout) comme individu-es respectables mais lutter aussi contre la prostitution sans cependant assimiler la simple exhibition de son corps (sans pénétration ni attouchements) à de la prostitution.
La riposte au classisme mais aussi au sexisme et au racisme se fait au sein du peuple-classe. Pourquoi reprendre ce terme. Il mérite d’être explicité.
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A la suite de ce bref exposé il convient de souligner que le peuple-classe sous la ou les classes dominantes sont l’ensemble des classes et strates ou couches dominées et forme aussi le cadre de riposte de celles et ceux d’en-bas.
La nation comme l’entreprise néolibérale mélange les dominants et dominés. Il faut donc penser hors du cercle communautaire très englobant, que ce soit la nation ou l’entreprise. Ces cercles masquent les hiérarchies sociales, les pouvoirs de classe.
Christian Delarue
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Par ockren dans 1 - 1 : Altermondialisation / Altermondialisme & Internationalisme le 19 Février 2023 à 16:27Deux textes rassemblés iciOn ne dit pas peuple-strates dominéesAvant d’aborder le vaste peuple-classe ou peuple-strates dominé (2) évoquons la classe dominante (1) car c’est elle qui mène la danse pas la classe ouvrière .1) Classe dominanteIl y a une seule classe sociale qui le soit en soi et pour soi, disait Bensaid , c’est la classe dominante au sommet de la société et qui n’est pas le petit groupe oligarchique.Aspects à retenir :1 - Elle existe en soi et pour soi2 - Elle mène la lutte de classe et elle la gagne donc fort classisme de domination (pas que discrimination)3 - Elle s’est internationalisée avec la globalisation économique4 - Elle peut être bi-céphale avec branche privée capitaliste, branche publique HFPE: pluriel possible ici5 - Elle est stratifiée au sein du 1% au plan des richesses matérielles2) Le vaste peuple-classes ou peuple-strates dominésTout le reste sous cette classe dominant forme un ensemble qui relève plus du peuple dominé que des classes mais si on dit peuple-classe c’est que ce peuple lest composé de classes dominées en intégrant le fait que de nos jours nombreux parle en terme de strates au sein du peuple : classes populaires et classes intermédiaires relèvent beaucoup d’une analyse stratificationniste mais on ne dit pas peuple-strates des 99%.Le terme qui est apparu chez plusieurs auteurs et que j’ai repris c’est peuple-classe, et ce aussi à la suite du « nous sommes les 99% ».3) Le problème de la mobilisation et des convergencesOn entend ci-dessous un débat sur les classes intermédiaires dominées qui se mobilisent plus que les classes populaires plus dominées encore mais qui peinent à se mobiliser car plus soumises aux diktats patronauxLes intérêts communs des 99% sont de se libérer du classisme soit de la très forte domination de classe de la classe dominante, mais les alliances ou convergences sont difficiles car il y a des divisions catégorielles, de genre (sexisme) plus des oppressions diverses et différenciées4) Lire - EcouterPierre COHEN-SEAT (un autre PCS que P Cours-Salies) a écrit un livre en 2016 sur le peuple ou les classes populaires et celles intermédiaires forment les classes dominées soit le peuple sous la classe dominante (et il a dit parfois peuple-classe)https://www.humanite.fr/en-debat/patrice-cohen-seat/patrice-cohen-seat-nous-ne-sommes-pas-dans-une-societe-apathique-mais On peut aussi l’entendre sur une radio (avec Loic Blondiaux) https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-grande-table-2eme-partie/le-nouvel-essor-de-la-lutte-des-classes-8563917Ch DLRMa pomme : Je suis marxo-populiste du peuple-classe soit un travail théorique et pratique qui tente d’intégrer le refus du sexisme et du sexisme au refus du classisme, qui intègre aussi les cadres (comme l’UGICT CGT). Je peux me dire de gauche que si cela signifie rassemblement difficile mais possible du peuple-classe sur des bases émancipatrices du classisme mais aussi du sexisme et du racisme. En ce sens les syndicats de classe et de masse sont incontournables malgré les insuffisances. Les féministes ont aussi leur mot à dire. Et le combat antiraciste contre toutes les formes repérables est aussi décisif.Domination classiste et sexiste. `Pour un libéral comme François Perroux la domination caractérise d'une manière générale le fait qu'une entité économique est capable de mobiliser à son profit des effets d'asymétrie qui lui permettent d'influencer de façon forte et durable d'autres entités ou acteurs économiques et d'en tirer bénéfice.Cette définition se limite aux entreprises et au secteur économique.Elle ne dit rien de la domination de classe. D’autres, dans cette ligne théorique, ajouteront l’Etat néolibéral aux firmes multinationales mais les groupes humains agissant reste absent, invisibilisés, à l’exception de quelques multi-milliardaires bien référencés.La domination de classe ne se réduit absolument pas aux privilèges et pouvoirs des milliardaires les plus riches, qui serait plutôt de l’ordre de la domination oligarchique.Ce sont surtout des sociologues, pour l’essentiel Max Weber, Bourdieu et tous ceux marxistes, qui se sont intéressés à la domination de classe (dite classiste) et de genre (dite sexiste) et - c’est là fun point important - l’une et l’autre ne relèvent pas que de la discrimination ou du mépris comme dans une certaine conception - vraie aussi - du sexisme et du racisme, compris ainsi dans ce sens restreint. Il y a plusieurs niveaux ou conceptions pour le classisme et le sexisme. Il y a un sens plus global et un plus réduit.Le classisme ne se réduit pas non plus à la pauvrophobie.Pour citer aussi ici un autre aspect de la question. Le classisme, comme la domination masculine (cf Bourdieu), est aussi compris de deux façons : d’une part comme discrimination sociale ou mépris de classe et d’autre part comme domination de classe.A cette conception s’est ajouté en 2005 la fameuse phrase de Waren Buffet sur la « guerre des classes » ou il dit que c’est sa classe (des riches) qui la mène et qui la gagne.Et Bernard Thibault a lui écrit en 2016 « La troisième guerre mondiale est sociale » . Elle est mondiale, transnationale, et venant des classes dominantes.La troisième guerre mondiale ne vient pas des classes dominées, du peuple-classe. Elle ne vient pas d’en-bas, même si on trouve des petits patrons à s’identifier aux grands patrons. Elle vient d’en-haut, là ou on trouve aussi des personnes nullement "patrons" ! C’est là une difficulté de la composition de la classe dominante, c’est qu’elle bi-céphale, et pas qu’en Chine à économie mixte : une branche capitaliste et une autre qui ne l’est pas, notamment celle de la HFPE.Ch DLR
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Par ockren dans 1- 7 : Alterdeveloppement (dev écologique de la valeur d'usage) le 19 Février 2023 à 13:17
Retraite : Macron au service de la bourgeoisie assurantielle
Hendrik DAVI (tweeter et vidéo) : « Nous vivons un moment orwellien, les macronistes nous font croire qu’ils défendent la retraite par répartition, alors que toute leur reforme vise à faire prospérer les fonds de pension ! »
Effectivement la reforme en cours va aboutir à un appauvrissement des retraités, de celles et ceux qui vont partir avant 64 ans, soit du fait du chômage soit du fait de la pénibilité et donc avec des retraites faibles. Ces personnes vont anticiper une faiblesse de pension du système par répartition en se retournant de façon individuelle vers des contrats d’assurance privée. Contrats qu’on leur propose déjà .
J’ai eu pour ma part, en 1998, la visite d’une assurance belge (Fortis - qui a d’ailleurs fait faillite plus tard - le privé peut faire faillite pas l’Etat), avec comme argument le fait qu’ayant été étudiant plusieurs années après mes 5 années d’armée j’allais avoir une petite retraite... sauf si je continuais à travailler tard (maxi à 67 ans)... ce qui est arrivé effectivement (et ce malgré la dégradation des conditions de travail tant dans le privé que le public). Il n’y a que choix entre deux maux : soit petite retraite, soit travail tardif (si c’est possible).
Ce qui va donc se développer plus encore (car cela existe déjà - c’est mon propos) et massivement (c’est la mission de Macron, son job de classe) c’est bien la capitalisation et le recours contractuel et individuel aux fonds de pension, lesquels fonds permettent bien d’engraisser surtout une bourgeoisie assurantielle (faut nommer les prédateurs) déjà ultra-riche , et derrière eux un encadrement aisé (assez variable), la masse de l’ensemble des personnels d’assurance privée restant eux plutôt mal payée.
Le peuple-classe de France (pas que les salarié-es mais surtout eux) s’oppose donc à raison à la réforme Macron-Borne.
Il lui faut renforcer le triptyque de la République sociale : 1 - Retraite par répartition à l’âge de 60 ans avec des montants de retraite suffisants pour les hommes et les femmes (les femmes aussi - ne pas oublier cela), 2 - Sécurité sociale à dés-étatiser et socialiser, 3 - Services publics à faire fonctionner pour les besoins sociaux avec une fonction publique statutaire non gangrenée par la contractualisation multiforme, y compris dans les secteurs ou elle restait très marginale il y a encore dix ans.Christian Delarue
CGT UFR Finances
(point de vue personnel)http://altermd-krisdlr.centerblog.net/190-retraite-macron-au-service-de-la-bourgeoisie-assurantielle
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Par ockren dans 1- 7 : Alterdeveloppement (dev écologique de la valeur d'usage) le 13 Février 2023 à 18:53
Derrière Macron, la bourgeoisie assurantielle des fonds de pension
Derrière le système de retraite par répartition, malgré ses inégalités et ses insuffisances certaines, il y a l’Etat social du capitalisme post-guerre (1946) qui veut des mécanismes d’une protection sociale et collective solide pour les 97-99% d’en-bas, soit le peuple-classe.Le social est ce qui est concédé par le patronat et la classe dominante capitaliste de l'époque. Le système reste évidemment à dominante capitaliste - pas de socialisme dominant - mais il cède des dispositifs sociaux pour les ouvriers et employés de l'époque, pour le peuple-classe plus largement.La fin progressive de ce système, attaqué régulièrement depuis 1993 -- nous sommes d'ailleurs 30 ans après à un moment crucial du rapport des forces -- signerait la victoire quasi certaine des fonds de pensions et de la bourgeoisieassurantielle privée. Elle veut la capitalisation et ses profits.En son sein, existe aussi un secteur transnational ultra-riche pour sa petite fraction oligarchique . Dites alors ici finance prédatrice si bon vous semble. Mais d’être plus précis ne nuit pas - donc nommons les profiteurs du 1% du système d'assurances privés, celui qui veut la capitalisation !Christian DelarueATTAC explique : La contre-réforme des retraites présente une autre opportunité pour les fonds d’épargne-retraites et, indirectement, pour les gestionnaires d’actifs tels que BlackRock. En effet, le gouvernement prévoit que les plus hauts revenus ne cotiseront plus pour leur retraite personnelle au-delà de 121 626 euros de revenus annuels, soit environ 10 000 € par mois. Cela concerne environ 300 000 personnes. Au delà de cette somme, les revenus seront prélevés d’un taux de 2,81%, sans ouverture de droits nouveaux à la retraite, afin de financer le système général. Cette proposition, qui est présentée comme une mesure de solidarité par le gouvernement, risque fort d’avoir pour conséquence que les personnes concernées soient renvoyés vers la capitalisation pour tenter de maintenir leur niveau de retraite.
Comme l’écrit l’UGICT-CGT, « Voilà qui est de nature à créer un marché juteux pour les fonds d’épargne retraite qui lorgnent sur l’épargne des français·e·s et coûtera très cher à nos systèmes de retraite solidaires » [5]. Même le Figaro reconnait que « les cadres gagnant plus de 10 000 euros par mois seront de fait incités à investir dans une retraite par capitalisation pour leur retraite » [6].https://france.attac.org/se-mobiliser/retraites-pour-le-droit-a-une-retraite-digne-et-heureuse/desintox-sur-les-retraites/article/non-la-france-n-est-pas-un-smarties-pour-blackrockvotre commentaire
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