• AFROPEEN - DIASPORA SUD-NORD - MRAP

     
    Un-e afropéen-ne - terme assez peu en usage - est une personne tout a la fois d'Europe et d'Afrique, souvent Noir-e (pas toujours : arabe parfois ou autre encore). Un-e afropéen-ne a en quelque sorte, de façon certes très variable, avec milles trajets, un pied en France et un pied en Afrique : il connait peu ou prou "les deux mondes" ! Et c'est évidemment une richesse... sauf pour Zemmour ! C'est que le raciste a lui un cerveau étriqué, et une empathie très réduite ! La personnalité raciste est foncièrement limitée et du coup craintive et exigeante . Elle voudrait qu'on ait tous et toutes en quelque sorte un cerveau de moineau et un coeur de pierre ! Or on ne construit pas une civilisation intelligente et fraternelle avec des personnalités racistes. Bien au contraire on risque les crispations identitaires et les exclusions racistes ! On trouve hélas ce type de communautarisme raciste partout. Les africains ont aussi les leurs évidemment. La bêtise est transnationale ! Mais jamais on ne doit prendre une fraction - minoritaire - pour le tout. Nous sommes antiracistes. 
     
    Ch DLR (MRAP)

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  • ANTIRACISME (MRAP) à ANTISEXISME : FOCALISATION SUR UN LIEN, UN RAPPROCHEMENT.

    Thème du refus des oppressions (classisme, racisme, sexisme, etc) et des émancipations. Ici le seul lien antiracisme à antisexisme est développé.

    Il ne s'agit pas de dire que le sexisme soit dans le réel de la vie constamment lié au racisme car ce n'est évidemment pas vrai il s'agit de montrer qu'il s'agit de deux mécanismes ou deux modes proches de suprématie d'un groupe sur un autre.

    Sheldon Vanauken définit le sexisme (en 1969) en référence au racisme : « Tout comme est raciste celui ou celle qui proclame et justifie la suprématie d’une "race" par rapport à l’autre, est sexiste celui ou celle qui proclame et justifie la suprématie d’un sexe par rapport à l’autre».

    Le racisme racialise d'abord l'humanité en reconnaissant la "race" (comme type outre la classe sociale et le sexe) et, de plus, il les hiérarchise . Le sexisme est ici pensé comme « un racisme de sexe,».

    Attribuer des caractéristiques immuables (avec des valeurs différentes ) aux femmes (faibles) et aux hommes (forts), en fonction donc d'une différence des sexes, se rapproche bien de l'attribution de caractéristiques tout aussi immuables (avec valeurs différentes) à différentes "races" humaines. On comprend bien ainsi que l'antiracisme puisse mener à l'antisexisme . On a bien là deux essentialismes fondés sur une nature, sur une biologie qui ignore la construction sociale de la différence : il n'y a pas la Femme et l'Homme mais des femmes et des hommes. Le sexisme et le racisme construisent chacun des rapports de pouvoir .

    Subsiste néanmoins un décalage entre les deux suprématismes qui fait qu'il est rarement montré ainsi : la perception d'une différence maintenue entre hommes et femmes reste massivement bien reconnue du fait de l'hétérosexualité ultra-dominante (nature et culture) alors que la perception de la différence Blancs - Non Blancs (par exemple) est d'emblée massivement rejetée comme renvoyant à un système raciste (séparatisme racial et raciste hiérarchisé dit Apartheid ) et colonialiste largement condamné et dont on continue de condamner les séquelles dans les faits après la destruction de son existence de droit (Afrique du Sud et USA) .

    xxx

    On a pu écrire à mon sujet : "Comment un homme venu de nul part peut-il intervenir sur des oppressions qui ne sont pas les siennes" à savoir le racisme et le sexisme ?
     
    Tout ce qui est sentient (cf à la sentience) m'interpelle ! Comme d'autres disent "tout ce qui est humain m'interpelle" Mais poursuivons le propos : Quelle est mon oppression ? Pas le racisme, ni le sexisme, mais le classisme. Il ne reste que çà ! La vulgaire exploitation du travail salarié, variable cependant. Mais faut-il être opprimer pour s’opposer aux oppressions-dominations-exploitations ? En ce cas il serait impossible que des humains s’opposent à la souffrance animale ? Cela suppose un minimum de sentience et un minimum d’instruction (pas BAC plus 6) voire ne pas vouloir s’enferrer dans la position de l'oppresseur
     
    Selon les parcours familiaux on peut donc être sensible à rien... voire à participer à l’oppression et même être fasciste de filiation ! .Et cela peut toujours arriver de façon principale ou au contraire de façon très secondaire . En ce cas, on sera surtout sensible aussi bien racisme qu'au classisme (à la domination de classe) ou au sexisme . Et l’on peut devenir végan ! 
     
     
    Des articulations se font (ou pas) ensuite entre les différentes formes de domination ou oppression.
     
    AJOUT : Ce texte complémentaire 
     
    Un sexoséparatisme nocturne et urbain en France
     
    Sortir du "malaise dans la gauche radicale concernant le féminisme" (1) est nécessaire.
    Exemple d'un texte publié le même jour (2) :
     
    N'est-il pas odieux, injuste, inadmissible qu'il y ait un sexoséparatisme nocturne et urbain en France qui limite les sorties féminines ? Un sexoséparatisme non théorisé, qui ne soit pas le fait d'une idéologie religieuse intégriste, mais bien issu d'un mode de vie sexiste et patriarcal ou les hommes (jeunes 17-27 surtout) sortent le soir et la nuit en groupe (et l'effet de groupe est mauvais pour elles) et les femmes restent chez elles ? 
     
    D'aucuns préconisent alors la sortie des femmes en mode quasi-militarisé : jean, baskets, lacrymo et à plusieurs femmes ensemble : Là on file alors vers une société unidimensionnelle ou les féminités (jupe, talons, etc) sont relégués à la vie en journée tout comme en rêvent les sexyphobes, intégristes religieux ou pas.
     
    C'est une question d'éducation au refus des oppressions qui est à reprendre pour les gauches - pas que la gauche radicale.
     
    Ch DLR  
     
    1 - Malaise dans la gauche radicale - Au sujet du féminisme par Iris BOREAL
     
    2 - Traverser la ville à pieds (le soir en ville), être une femme. 2022 par Corentine TUTIN https://blogs.mediapart.fr/corentine-tutin/blog/210122/traverser-la-ville-pieds-etre-une-femme-2022

    2 commentaires
  • Avoir souffert soi-même durablement et ne plus vouloir qu'il y ait souffrance partout, hommes, femmes, animaux. Voilà comment je suis devenu vegan à un âge tardif.

    Distinguons la capacité de penser (la raison) de la capacité de ressentir (sentience).

    Développer la sentience c'est se soucier de la souffrance d'autrui, humain ou animal, pour la réduire. Notamment en évitant les mises à mort d'animaux ceux qui souffrent (sentients).

    Sans doute souffrir fait partie de la vie mais souffrir durablement et inutilement n'est pas bon.

    De plus être vegan permet une meilleure alimentation et une vie plus écologique. 

    Le carnisme est mauvais sur ces deux aspects : alimentation et écologie.

    Ch DLR


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  • Caractères sexuels secondaires : seins et fesses
     
    http://altermd-krisdlr.centerblog.net/38-caracteres-sexuels-secondaires-seins-et-fesses

    Seins et fesses (avec string) pourraient être aisément non couverts sur plage et piscine à la différence des caractères sexuels primaires (sexe féminin ou masculin non caché en zone nudisme ou naturisme - idem orifice arrière ). Ce serait un progrès.

    Tout string n’est pas une sexualisation : certains sont ordinaires pour aller sur plage et piscine et d’autres (féminins en général) sont plus sexy, mignons, décorés, attirants et peuvent justifier (selon la doxa actuelle) un usage exclusivement privé que la "police d’Etat des moeurs" rappellera (à tort selon moi ). Pour autant, il convient si on - hommes ou femmes - voit sur plage un fessier avec un string sexy, bien affriolant, de "se tenir", de garder silence (et mains dans les poches) et d’éduquer ses enfants - garçons et filles - en ce sens !

    Dans le monde la séduction corporelle et l’attirance physique existent et c’est heureux et cela ne saurait être un prétexte à comportement prédateur ! Demander aux femmes d’être sobres et banales constamment et durablement ("surmoi" sévère des intégristes sexyphobes) c’est comme de les forcer à être sexy ("çà" pseudo-libéral et commercial ) : deux excès à combattre ! Deux modalités d’imposition contre la liberté réelle !

     

    string

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