• 2 textes d'analyse économique sur les migrations issus de la revue d'économie internationale du Cepii


    La politique migratoire française à un tournant (Martine Durand, Georges Lemaitre)
    http://www.economieinternationale.fr/francgraph/publications/ecointern/rev108/rev108durand.pdf

    Migrations et marché du travail dans l'espace européen (El Mouhoub Mouhoud, Joel Oudinet)
    http://www.economieinternationale.fr/francgraph/publications/ecointern/rev105/rev105mouhoud.pdf


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  • Annie COLL : "Hannah ARENDT, L'AMOUR DU MONDE" BT2
    La démocratie du peuple c'est la démocratie des conseils !

    Hannah ARENDT n'est guère lu hors des cercles universitaires. D'une part, toutes ses oeuvres ne sont pas publiées, d'autre part nombreux sont ceux dans la gauche anitilibérale et communiste qui jugeaient (1) sa lecture inutile. Il y avait une raison : "Durant la guerre froide, idéologues et journalistes libéraux ont voulu édulcorer la pensée d'Hannah Arendt, neutralisant son aspect subversif pour la réduire à une critique du "totalitarisme communiste"(2) . Une série de livres récents ont rétabli une image beaucoup plus riche et complexe . Parmis eux mon amie Annie COLL militante à ATTAC Dinan et professeur de philosophie dans cette ville vient de publier "Hannah ARENDT l'amour du monde "chez BT2, une collection pour les scolaires (bac) et étudiants.

    Annie COLL nous propose de découvrir une H Arendt révolutionnaire et "soviétique" (au sens de la démocratie des conseils, non du système stalinien) mais il faut attendre le chapitre 6 . H Arendt critique le système oligarchique actuel, le recrutement au sein des partis politiques et fait l'éloge de la démocratie directe, ainsi que l'apologie de la pluralité contre la volonté générale .La question du pouvoir du peuple et de l'autorité de l'Etat y est abordé. La démocratie des conseils n'est pas la "démocratie participative" promue dans le cadre du système capitaliste et de la démocratie représentative. C'est l'étude des mouvements révolutionnaires qui lui donne la clé de compréhension d'une réelle démocratie du peuple.

    Christian DELARUE


    1) Des articles sur Bellaciao montrent un changement
    2) Mickael LOWY

    CH 1 Pourquoi faut-il lire H ARENDT
    CH 2 Son histoire
    CH 3 Le totalitarisme
    CH 4 Le procès Eichman
    CH 5 Comment sortir du totalitarisme?
    CH 6 Essai sur la révolution
    CH 7 La banalité du mal
    CH 8 Une autre politique est-elle possible?



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  • Deux initiatives politiques marquantes:

    - Il y a 4 ans en juillet 2003 : l'appel Ramulaud

    - juin 2007 : Maintenant à gauche!

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    Appel pour une alternative à Gauche

    L'appel "Ramulaud"

    samedi 12 juillet 2003
     
     
    Le mouvement social en cours et le manque de débouché politique ont sucité plusieurs iniatives dont cet appel signé entre autres par plusieurs des amis de "Démocratie & Socialisme" au coté de militants syndicalistes, associatifs, avec ou sans Parti. "Ramulaud" est le nom du restaurant ou se retrouvent les initiateurs de l'appel.

    APPEL POUR UNE ALTERNATIVE A GAUCHE

    Nous sommes des militantes et militants politiques, associatifs ou syndicaux, des élu-e-s locaux, nationaux et européens. Nous décidons de créer une coordination permanente pour une alternative politique à gauche, résolument antilibérale. Nous appelons à ce que de telles coordinations se démultiplient localement.

    La planète est menacée par la mondialisation capitaliste qui plonge des pays dans le chaos, menace l'existence de milliards d'individus et l'équilibre écologique. Ici, nous affrontons une offensive brutale contre les retraites, les services publics et, demain, l'assurance maladie. L'attaque se poursuit contre les chômeurs et les précaires. Tous les salariés - et en premier lieu les femmes - sont victimes de la concurrence généralisée et de la course au profit. Les petits agriculteurs disparaissent sous les coups d'une politique productiviste et exportatrice à tout prix, également ruineuse pour les paysans du Sud. Dans la phase actuelle du capitalisme, le vivant, la culture, l'éducation et toutes les activités humaines ont vocation à être transformées en marchandises. Dans le même temps, les discriminations fondées sur l'origine, le genre ou la sexualité sont renforcées par le retour de l'ordre moral et la dérive sécuritaire. Profit, contrôle social, guerre : nous refusons cet avenir.

    Face à cela, les mouvements s'amplifient, dévoilant de plus en plus nettement les enjeux de société chaque fois sous-jacents, rejetant massivement la logique libérale et les rapports de domination, portant haut l'exigence d'un autre monde. La mobilisation du printemps 2003 est étonnante par sa durée, nouvelle par sa jeunesse, riche de ses rencontres entre secteurs de la population qui habituellement s'ignorent. Le gouvernement est passé en force, mais n'est pas tiré d'affaire : la contestation reste soutenue par l'opinion publique et a permis une réappropriation large du débat politique. Pourtant, le mouvement social profond, qui ainsi se construit et s'affirme, vient régulièrement buter sur la détermination des pouvoirs en place, gouvernement et Medef associés. Il a besoin d'un prolongement politique. La politique menée de 1997 à 2002 à l'initiative du Parti socialiste a été sévèrement rejetée, notamment parmi celles et ceux dont la situation sociale est insupportable. Il faut tirer un bilan lucide du 21 avril 2002 et des échecs de l'alternance depuis 20 ans. Face à la droite, nous affirmons notre refus complet de la pente du social-libéralisme et du bipartisme.

    Le rassemblement à gauche n'est possible que s'il propose un contenu social et politique rompant clairement avec le libéralisme. Il ne peut se réduire à des accords tactiques de sommet et doit être clairement enraciné dans la participation des citoyennes et citoyens à la définition de tout projet.

    L'accompagnement de la mondialisation capitaliste qui a dominé la politique du gouvernement de la gauche plurielle est une impasse. La gauche social-libérale, convaincue que le capitalisme est indépassable, est de ce fait même incapable de répondre aux aspirations populaires et aux enjeux de société. Ceux qui ont voulu les privatisations, les réductions d'impôt, la baisse des charges des entreprises, l'Europe telle qu'elle va, incarnent un courant politique dont la cohérence s'est affirmée à la tête de la social-démocratie européenne. Si nous ne faisons rien, c'est l'extrême droite qui, un jour, risque de troubler le jeu tranquille de l'alternance.

    Pour que l'espoir revienne à gauche, il faut ouvrir une alternative politique qui rompe avec la politique classique : élisez-moi et vous verrez ce que je fais. La rupture doit porter sur le fond et sur la méthode. L'alternative à gauche, ce sont d'abord des propositions qui montrent que les politiques libérales ne sont pas les seules possibles ; c'est, au bout du compte, un projet social à dessiner collectivement. Cela ne peut se faire ni dans la soumission des organisations du mouvement social aux partis ni dans leur mutuelle ignorance. Un travail politique commun est nécessaire, pour lequel les uns et les autres sont également légitimes et que chacun prolonge dans son rôle propre. Les uns et les autres (syndicats, partis, associations, etc.) sont indispensables à la définition du projet comme à sa mise en oeuvre.

    L'alternative, c'est aussi une autre façon de faire, car la crise de la représentation politique est patente. Si l'on ne remet pas radicalement en cause l'éloignement de l'immense majorité de la population des processus d'élaboration, de décision et de contrôle, si les formations politiques ne changent pas de posture et de fonctionnement à cet égard, les propositions alternatives auront du mal à voir le jour ou resteront lettre morte. Face aux logiques institutionnelles, il est temps de favoriser de nouvelles pratiques démocratiques pour aider les habitants de notre pays à intervenir toujours plus, à s'organiser, à être les acteurs de leur vie. Rompre les isolements, soutenir les luttes, les faire entendre y compris dans l'arène institutionnelle qu'il faut profondément transformer : voilà l'objectif.

    Pour construire cette alternative, nous décidons d'oeuvrer à la convergence de toutes celles et de tous ceux qui refusent de se résigner au capitalisme. Il ne s'agit pas de créer un nouveau parti, mais un cadre de débat et d'initiatives communes. Ni plus, ni moins. D'ores et déjà, les sensibilités que nous réunissons se côtoient régulièrement dans les mobilisations. Nous avons eu l'occasion de défendre des positions voisines pour les droits des femmes, les libertés, contre les discriminations et pour l'égalité des droits des migrants et des étrangers, pour les services publics, les 35 heures sans les concessions au Medef, les retraites, la défense et l'amélioration du droit du travail, l'augmentation des minima sociaux et des salaires, de nouveaux rapports NordSud, la défense du climat, des ressources en eau potable et de la biodiversité, contre le pillage des ressources naturelles, contre la guerre en Irak... Ce n'est pas mince. Ce n'est pas tout. Nous avons des différences et des divergences sur beaucoup de sujets importants que nous ne dissimulerons pas. Elles seront, au contraire, matière à débat public. Mais nous avons la conviction qu'elles n'empêchent pas que nous réfléchissions et agissions ensemble.

    C'est pourquoi nous décidons de nous coordonner, dans le respect des identités de chacun, pour le débat et pour l'action. Cette coordination permanente et souple n'a pas pour objet de se substituer aux organisations politiques existantes qui se réclament de la gauche anti-libérale. Mais il est nécessaire de constituer un lieu commun de confrontations et d'initiatives politiques. Nous y discuterons de ce qui fâche, mais nous consacrerons plus d'énergie encore à approfondir ce qui nous rapproche. Nous ferons connaître, chaque fois que possible, des prises de positions communes. Nous mènerons ensemble dès campagnes politiques. Nous discuterons de la manière d'inscrire cette démarche dans les élections de 2004. Nous chercherons toutes les occasions de rassembler des millions de personnes autour de « l'alternative à gauche ».

    Dans l'esprit de ce qui nous rassemble, nous organiserons des rencontres publiques dès la rentrée prochaine.

    Contact : alternative-gauche@club-internet.fr

     

    Maintenant à gauche !

    www.maintenantagauche.org 

    27 juin 2007

    Un blog-club-espace-carrefour-chantier pour une refondation à gauche !

    Après la tourmente électorale, l'affirmation de la contre-révolution libérale, le recentrage du Parti socialiste et son ouverture de plus en plus prononcée au centre, l'étonnante défaite des antilibéraux, le besoin s'affirme de redresser très vite la tête. Quelque chose s'était esquissée entre 2004 et 2006, ouvrant la perspective d'une gauche de transformation sociale, qui sache disputer au social-libéralisme la place la plus importante à gauche. La démarche a connu un échec pour la séquence électorale de 2007. Ce n'est pas pour autant qu'il faut lui tourner le dos. Il n'est d'autre voie que le rassemblement des forces antilibérales si l'on veut que s'affirme enfin une gauche de gauche dans ce pays.
    Mais pour remettre l'ouvrage sur le métier, il est nécessaire de réfléchir ensemble : à ce qui nous est arrivé, à ce que nous devons vouloir tous ensemble qu'il advienne. L'ambition de ce site n'est pas de se substituer à l'initiative défaillante, d'être en lui-même le lieu du rassemblement nécessaire. Il souhaite seulement apporter sa pierre à la reconstruction ultérieure, aider à retisser des liens, à échanger des idées, à ébaucher quelques pistes.Il se veut, modestement, un espace de réflexion, de confluence, de débat, d'initiative.
    En attendant de retrouver ensemble la dynamique propulsive qui nous avaient conduits naguère au succès et dont l'absence en 2007 nous aura, au total, coûté si cher.

    ***

    Rencontre-débat « Maintenant, à gauche »

    www.maintenantagauche.org

    Samedi 7 juillet 2007 à PARIS de 10h00 à 17h00

    au FIAP, 30 rue Cabanis, Paris 14° - Métro : Glacière


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  • Pour l'érotisme et Mai 68 !

    L'amour sur les barricades !

    Oui il faut continuer de vouloir s'admirer, s'embrasser, se caresser et tout le reste comme on peut et comme on veut et ce contre "tous les coincés" de droite ou de gauche. Cela ne signifie pas absence de responsabilité ou mépris de l'autre. Il faut être clair sur ces points : L'érotisme ne va pas sans empathie, sans gentillesse et sensibilité même s'il donne volontier dans la transgression (sur la base du consentement).

    En fait il faut ici défendre le chaud contre le froid. En clair défendre l'érotisme plus coincé que jamais entre l'ordre moral (religieux ou laïc) et la pornographie ou la prostitution, entre l'injonction de la pureté et celle de l'accouplement sans affect et sans parole. L'ordre moral se souffre pas l'érotisme, la pornographie non plus. Malgré leur opposition l'un et l'autre font jeu commun et se complètent pour séparer les êtres et les corps.

    La pornographie est beaucoup plus connue que jadis car en quelques années elle s'est diffusée dans les foyers via le net. Il est très aisé d'y avoir accès. Le marché du sexe livre tous les types de corps, de toutes formes, de tous âges, de tout types de sexualité (hétéro ou homo) et avec tous les types de phantasmes . Chacun peut y reconnaitre les siens... et en découvrir d'autres.

    Problème : cela n'a rien à voir avec l'érotisme, avec la chaleur affective d'une étreinte réelle. Le sexe marchandisé produit comme tous les pudibonds de l'ordre moral de l'isolement, de la séparation d'avec l'autre. L'un et l'autre refusent le contact réel. Ils militent pour la distance entre les corps et les êtres, notamment pour les jeunes.

    Contre l'ordre moral religieux ou pseudo-scientifique (psychologues préconisant l'abstinence) il faut réhabiliter la pleine rencontre de l'autre. Car le contact commence par un regard, une parole, un échange avant de consentir à s'embrasser, se toucher, se donner du plaisir.

    Christian DELARUE

    Les commentaires sont sur le site Bellaciao:
    http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=51160

     


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  • Sortir la production de la mise sous tutelle du capital :

    POUR UNE MAÎTRISE CITOYENNE DE LA PRODUCTION !



    La maîtrise de la production de biens et service par le plus grand nombre est-elle possible ? Est-ce une utopie? En fait commençons par voir que l'on ne pourra pas éternellement continuer à faire n'importe quoi n'importe comment. Et dire alors qu'il faut consommer autrement ne suffit pas . Ce n'est qu'un premier pas bien insuffisant . Cela indique en fait un abandon dramatique de la maîtrise de la production aux seules "forces du marché", donc au capital . Pareillement dire qu'une activité économique de production de biens ou de services est productrice de richesses sans autre précisions ne suffit pas plus. Car il y a trop de dégâts dans cette richesse et sur plusieurs plans.


    I - LES DEGATS DE LA PRODUCTION DE "RICHESSES".

    - PRODUIRE AUTREMENT ET AUTRE CHOSE !

    Pour ce faire, il ne s'agit pas de mettre en avant un point de vue moral mais une réorientation politique de la production . La production est une question sociale et politique qui devrait normalement être intégré au champ de l'expression démocratique . Pour l'heure c'est au niveau de la consommation donc quand le mal est fait, une fois la production réalisée et les appareils d'influence publicitaire mis en branle que le choix ou le non choix peut s'opérer. C'est là une démocratie rabougrie! C'est donc politiquement et démocratiquement qu'il faut réduire massivement les nombreuses productions nuisibles aux humains ou à la nature (matières polluantes) ainsi que celles socialement inutiles sans parler des productions de biens rapidement frappés d'obsolescence, ou ceux difficiles à entretenir ou réparer.

    - QUI DECIDE DU CARACTERE NUISIBLE DE LA PRODUCTION?
    Sous le capitalisme une minorité de possédants (les moyens de productions), autrement dit le petit comme le grand patronat, décide de produire n'importe quoi y compris ce qui a de plus destructeur pour les humains, la nature et la planète. Or ce devrait être l'ensemble des travailleurs-producteurs du groupe et même au-delà (pour éviter les effets pervers de la défense de l'entreprise ) tous les résidents-citoyens de décider des grands choix de productions des entreprises publiques dans la cadre d'une planification démocratique. Les techniciens et experts ne devraient se préoccuper que du détail du processus de production pas des grands choix.
    Lire "Une autre économie orientée vers le développement humain "
    http://rennes-info.org/Une-autre-economie-orientee-vers.html

    Il importe aussi et surtout de distinguer le cadre général de la production. Il s'agit de distinguer alors la production marchande de la production non marchande, la production de valeur d'échange de la production de valeur d'usage.


    II - DISTINCTION FONDAMENTALE : LA PRODUCTION MARCHANDE ET NON MARCHANDE.


    La production de richesses se subdivise en production marchande et en production non marchande.

    - LA PRODUCTION MARCHANDE va produire des valeurs d'usage mais pas seulement et surtout pas dans ce but. . La production marchande, pour l'essentiel des entreprises privées, va surtout produire des valeurs d'échange, autrement dit des biens et services pour le marché. Il lui faut une demande solvable, un client relativement riche même pour des bas prix .

    - LA PRODUCTION NON MARCHANDE est le fait des services publics et de certaines entreprises publiques assimilées, celles subventionnées pour un certain cahier des charges précis et une politique tarifaire claire . Ils vont eux produire des valeurs d'usage, des biens et services qui seront utiles à la population et qui ne seront pas nuisible à l'environnement. Ils produisent pour des usagers à égalité de prestation partout sur le territoire et sans considération de leur richesse patrimoniale mais dans un but de redistribution des richesses et dans le respect du développement durable .La décision peut être fortement bureaucratique ou très démocratique mais ce n'est en tout cas pas la "main invisible " du marché qui normalement "décide" et derrière elle les propriétaires privés des moyens de productions autrement dit le patronat petit ou grand.

    - LE CADRE INDIQUE LE BUT DU TRAVAIL. S'agit-il de réaliser avant tout un profit ou s'agit-il avant tout de satisfaire un besoin ? S'agit-il de vendre via des prix (de marché) ou s'agit-il de décider d'une politique tarifaire avec une distribution gratuite ou peu chère à des fins sociales et/ou écologiques et pour les mêms raisons des tarifs élevés pour décourager la consommation.


    CONCLUSION : La maitrise de la production utile, non marchande, réalisée pour un alterdéveloppement et dans le cadre d'une alterdémocratie n'est pas une utopie, elle la perspective de l'autre monde que nous voulons. Elle passe par la défense et l'extension des services publics nationaux et de la réappropriation collective des moyens de production : municipalisation, régionalisation nationalisation (pour la planification), nationalisation pour l'égalité sur tout le territoire et évidemment démocratisation.

    Enclencher une démocratisation sur fond de logique marchande maintenue est une duperie mais cela constitue un projet réalisable si le capital a été exproprié. La démocratisation ne peut s'accompagner qu'avec un mouvement introduisant des pratiques et des règles de très bonnes conditions de travail. Il se trouve que les services et entreprises publiques peuvent disposer d'un statut du travail contenant de meilleures garanties que le code du travail pour les travailleurs du privé. Ce n'est pas rien si l'on veut réduire l'exploitation du travail en vue de l'abolition du salariat !





    Christian DELARUE


    sur les deux conceptions de la démocratie restreinte et de l'alterdémocratie
    http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=47228

    Jacques GOUVERNEUR
    http://hussonet.free.fr/jgfond5.pdf

    QUELLE RELOCALISATION DE L'ECONOMIE ?
    http://www.local.attac.org/35/Quelle-relocalisation-de-l


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