• Oui il faut défendre la jupe, la courte, pas la lèche-trottoir !

     

    Face aux machos ordinaires et surtout face aux islamistes sexoséparatistes les plus adeptes de l'agression des jeunes filles en jupe ce n'est pas une plaisanterie de défendre le droit d'être en jupe. Évidemment ce ne sont pas les longues robes lèche-trottoir qui font problème pour les islamistes radicaux de mœurs, ceux que l'on assimile à tort aux musulmans ordinaires.

    Cette assimilation raciste n'est pas que le fait des islamophobes et les laicards façon RL mais aussi le fait des islamogauchistes qui se taisent voire qui couvrent l'oppression sous le label de l'islam pluriel. Le joli mot de pluralisme cache aussi des thèses et des pratiques sexoséparatistes odieuses et ce dans tous les pays du monde. Faut arrêter l'hypocrisie qui fait le jeu du racisme ! Le communautarisme national-bleublancrouge ou celui islamique font l'un et l'autre le jeu des oppressions et de la lâcheté, le premier par exclusion et racisme, le second par silence et lâcheté.

    On pourrait dire avec ZZTOP que le pantalon est à défendre que s'il était moulant avec string visible car pour celui-là les machos sont prêts à siffler et les "frères" prêts à ramener la sœur à la maison à coup de pieds. Là, c'est du même cas que la jupe courte. Mais le pantalon classique ne fait pas souci et encore moins celui couvert par une toge d'avocat.

    Il faut donc défendre le droit à "être habillé sexy" sans regard désobligeant ni injures ou insultes. Parler de vulgarité signifie bien souvent jugement d'ordre moral pour pousser à un habillage conforme.

    Mise sous quasi burqa dehors et viol dedans !

    Rien à voir avec l'islam sexoséparatiste si ce n'est un penchant pour le contrôle de l'autre, la femme.

    Une femme s'est exprimée sur la violence masculine hier matin (24 nov) sur une radio (france inter je crois).

    A un moment, il est fait état d'une violence pour port des divers artifices d'excitation de la sexualité masculine. Ce qui est odieux ce sont les violences pas le gout des artifices.

    Le port par les femmes des divers artifices d'excitation de la sexualité masculine sont un des motifs de violence au sein du couple . Il y en a d'autres. En ce cas les femmes se font tabasser pour être sexy pour une relation sexuelle forcée sans complicité, sans amour. L'érotisme va avec amour ou du moins avec consentements réciproqus.

    Cette violence se redouble d'une seconde car cette femme se fait tabasser encore pour ne pas être belle pour l'extérieur.

    L'érotisme des amants loin des violences intra-familiales use parfois des mêmes artifices féminins . Mais c'est une forme d'érotisme parmi d'autre fondée sur le consentement et même la complicité amoureuse, ou du moins sur la confiance mutuelle et le gout pour les jeux sexuels. Quand il y a amour la femme est admirée en plus d'être regardée comme objet sexuel.

    Christian DELARUE

    Il y a 48 000 viols de femmes par an en France ! par Suzy Rojtman et  Maya Surduts

    LEMONDE.FR | 19.11.09

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/11/19/il-y-a-48-000-viols-de-femmes-par-an-en-france-par-suzy-rojtman-et-maya-surduts_1269580_3232.html


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  • Le 25 novembre, toutes en Jupe !

    http://www.npns.fr/fr/posts/actus/les-de-jeuneuses-du-ramadan

    Lorsque je suis en jupe, je remarque, oui, que les hommes me regardent. Lorsque je suis en jupe, je me sens femme, oui, aussi dans mon propre regard. Lorsque mes sœurs, à Vitry ou ailleurs, tentent d’en faire de même, elles se font traiter de putes. Elles bravent l'interdit en arborant trop de liberté et de féminité.

    C’est de là qu’est venue l’idée de se servir des jupes comme un symbole de notre mouvement. Le 25 novembre donc, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, j’appelle toutes les françaises à porter une jupe, qu’elle soit crayon, porte feuille, mini, bouffante, plissée…comme un acte de soutien à toutes celles qui subissent le fait d’être née femme.

    Aussi, ce même jour, Ni Putes Ni Soumises organisera « Toutes en Jupes », une vente aux enchères de jupes de femmes célèbres, qui ont décidé de soutenir notre combat pour les femmes. Les fonds récoltés à l’occasion de cette vente serviront à financer des « appartements-relais », projet de Ni Putes Ni Soumises et de l’association Aurore, un acteur social reconnu. Dans la continuité, des photos de filles des quartiers portant les dites jupes seront exposées et mises en vente.

    J’attends que les valeurs de Ni Putes Ni Soumises de métissage et de mixité empreignent le Palais de Tokyo le soir du 25 novembre, et que cette soirée soit un bel hommage à toutes celles qui se battent, en France et ailleurs, contre les pressions de toutes sortes.

    Sihem HABCHI
    Présidente de Ni Putes Ni Soumises


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  • De Guillebaud et Chouraqui à Morin et Bihr.



    "Il est vulgaire de claironner des dogmes au milieu des âges des exténués" Cioran, Précis de décomposition, Gallimard, 1949. Pour autant, on ne saurait abonder dans la "montée de l'insignifiance" (Cornélius Castoriadis.  Seuil 1996) c'est pourquoi il y a lieu de remercier et admirer le travail de perspective civilisationnelle offert, par exemple,  par Edgar Morin (1) ou Alain Bhir (2) qui lui s'est interrogé sur la crise du sens en s'appuyant sur Marx. L'appel à l'indignation de Stéphane Hessel se limite à la nécessaire résistance plus en prise avec la situation actuelle mais qui, au dire même de l'auteur, n'avait pas l'ambition d'aller au-delà comme dans l'ouvrage d' Edgar Morin.

    On voudrait nous remettre le "ciel" des religions unifiées comme perspective alternative au culte du marché - rien moins - mais les religions monothéistes n'ont jamais su s'unir mais de plus elles se sont toujours bien accomodées du marché et du capitalisme, le protestantisme a même été théorisé comme matrice du capitalisme (Weber). La pensée athée n'est pas constemment en prise avec le marché et aux désirs qu'il réactive constamment, il est aussi porteur d'alternative, de transcendance du social. C'est ce que ce bref comparatif tend à soutenir.


    1) Jean-C
    laude Guillebaud et André Chouraqui ou le discours qui nous parle du ciel monothéiste unifié.

    La perspective de civilisation est absente dans "La refondation du monde" de Jean-Claude Guillebaud (3) qui est susrtout une longue défense d'une réforme et reformulation du judéo-christianisme dans la perspective d'alliance avec l'islam. Le volume de 370 pages débouche sur une défense difficile d'un droit mondial assez flou et posé hors toute référence aux mouvements sociaux ou aux groupes politiques favorables à une nouvelle internationale. A l'évidence, aucun projet visant à combattre les dominations, aliénations et oppressions du système capitaliste dominant dès lors que ce dernier n'est pas étudié.

    On trouve l'alter-égo d'un Guillebaud venant du monde juif avec André Chouraki. Ce dernier s'est aussi employé à rapprocher les trois monothéismes. Il s'agit d'une entreprise difficile qui sollicite les compétence de toute une vie. L'ampleur de la tâche ne doit cacher ni l'échec de l'entreprise panreligieuse à ce jour, ni l'incapacité à formuler une perspective politique qui tienne compte des rapports sociaux, et des apirations sociales et démocratiques des peuples.



    2) Pour une politique de civilisation
    d'Edgar Morin (ed Arléa 2008)

    Il n'est qu'un chapitre d'un livre plus important écrit en 1997 avec Sami Naïr et intitulé Politique de civilisation.  Cette politique "permet de ressusciter une espérance concrète. Cette politique de résistance à la nouvelle barbarie porte en elle le principe d'une espérance. L'ingrédient vital dont nous avons besoin - et la politique aussi -, c'est l'espoir. La résurrection de l'espoir n'est pas ici la résurrection d'une Grande Promesse, c'est la résurrection d'une possibilité. Ni l'incertitude, ni l'angoisse ne sont supprimées, mais comme on ne peut supporter l'incertitude et l'angoisse que dans la participation, dans l'amour et dans la fraternité, dans l'action, la politique de civilisation porte en elle l'élan, la participation, l'espérance". Ainsi se termine l'ouvrage page 79.



    3) La triple aliénation
    au sein des sociétés capitalistes développées d’après Alain BIHR

    Les différents processus précédents se conjuguent donc pour plonger les sociétés capitalistes développées dans une crise chronique du sens : pour les priver d’un habitat imaginaire commun, d’un ensemble repérable, structuré et crédible de référentiels donnant sens à l’existence. On devine tout de suite qu’une pareille crise du sens ne va pas sans retentir profondément sur l’organisation psychique (affective et imaginaire autant qu’intellectuelle) des individus qui la vivent. Plus précisément, le défaut d’ordre symbolique collectif perturbe simultanément le rapport à soi, le rapport aux autres, enfin le rapport au monde. (suite  en note 2)


    Christian Delarue

    1) Edgar Morin : "La politique de civilisation ne doit pas être hypnotisée par la croissance"
    http://www.lemonde.fr/politique/chat/2008/01/02/edgar-morin-la-politique-de-civilisation-ne-doit-pas-etre-hypnotisee-par-la-croissance_995373_823448.html

    2) La triple aliénation d’ A BIHR
    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article813

    3) Jean-Claude GUILLEBAUD, Darwin et le principe d’humanité. D Delarue
    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1193

     

     

     


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