• A partir de quel seuil apparaissent les riches ?

    A partir de quel seuil apparaissent les riches ?

    Deux documents ont circulé sur les listes d' ATTAC sur ce sujet.
    Ils sont commentés en faisant intervenir une tripartition fondée sur
    le rapport de solvabilité et pour commencer la notion de prolétaire.

    1) Le prolétaire ne peut pas ou peu épargner. Il dépense quasiment
    tout son revenu du travail dans le mois, et son épargne reste modeste
    au plus de l'ordre de 200 à 500 euros chaque mois.

    2) La couche aisée au-dessus a des capacités réelles d'épargne utile
    pour des achats lourds (automobile) et surtout très lourds (appartement ou maison)
    mais en nombre réduit (une secondaire maxi).

    3) Les riches n'ont plus aucun souci d'épargne et il peuvent dépenser
     au-delà des achats primaires notamment avec plusieurs résidences secondaires,
    des gros navires, des avions.

    Deux grilles sont présentées dont une ne voit pas de riches
    alors que l'autre les voit dès que l'on dépasse 3000 euros net par mois!
    Mais ces grilles existent et sont discutées.

    1) La grille INSEE (envoyée par Robert J.) :

    a) Quatre tranches

    - Les "classes populaires" forment les 50% d'en-bas
    et perçoivent de 1000 à 2200 euros brut par mois

    - La "classe moyenne" forme les 40 % du milieu
    entre 2300 et 5100 euros brut par mois

    - La "classe aisée" forme les 10 % d'en haut
    avec un revenu mensuel au-dessus de 5200 euros brut

    - Les "très aisées" forment le 1% tout en-haut
    à plus de 14 000 euros brut par mois.

    b) Commentaire

    Ici on nomme "aisé" des riches!
    Or les aisés sont dans le langage courant au-dessus des prolétaires
    mais en-dessous des riches.

    Il y a donc deux niveaux de riches :
    - les "petits" soit les 10% d'en-haut ici nommé "classe aisée"
    à plus de 5200 euros brut soit environ 4000 net
    - les "gros" soit 1% tout en-haut à plus de 14000 euros brut.

    Les prolétaires, au sens de ceux qui épuisent leur salaire en fin de moi,
    sont évidemment les "classes populaires" telles que citées
    mais aussi très certainement une partie de la "classe moyenne" INSEE
    (qui va quand même de 2300 brut à 5100 brut, ce qui est assez large).

    La couche inférieure de la dite "classe moyenne",
    disons celle à moins de 3000 euros net,
    n'a pas évidemment le même pouvoir d'épargne et de solvabilité
    notamment pour de gros achats (automobile mais surtout immobilier)
    que la couche au-dessus.

    2) Le travail de Sophie B.
    (qui ne semble pas publié)

    Il se trouve que pour Sophie B. on entre chez les riches en passant
    au-dessus de 3000 euros brut.
    Le paquet des riches est donc bcp plus gros puisque l'on peut être riche
    avec pas ou peu d'épargne et donc peu de biens.

    Cela ressort d'un découpage en trois couches: en-haut, milieu, en-bas.
    Pour moi sortir du prolétariat avec plus de 3000 euros net ce n'était pas
    entrer immédiatement chez les riches
    mais le simple découpage en trois strates dit autrement.
    Le problème réside dans ce type de découpage.
    Pourquoi trois en équidistance ?

    Peux-t-on dire que l'on est riche dès que l'on dépasse les 3000 euros net
    à fortiori brut ?
    F Hollande apparaît moins sévère car il les voit
    au-dessus de 5000 brut soit 4000 net.
    Il se rapproche de la classification de l'INSEE.
    Et ce n'est que le tout-en bas des riches.

    En effet, eu égard à la montée des très riches, on ne saurait en rester là.
    Il convient de distinguer alors les "petits riches" ou mieux "les aisés"
    (ceux qui gagnent plus de 5000 euros brut
    et qui font parti du groupe des 10 % d'en-haut) des gros riches
    qui sont dans les 3 % les plus riches ou les 1 % les plus riches.
    Le summum de la richesse est encore plus élevée
    et touche une infime minorité au sein du 1% qui perçoit des sommes très très importantes.

    3) Ouverture

    C'est aux très riches qu'il faut imposer sobriété .
    On peut la demander aux couches moyennes aisées sur la base du volontariat
    mais la justice sociale implique que les très riches soient taxés.
    Au-dessus c'est fonction de la situation concrète des gens.
    Or précisément on apprend dans Marianne qu'au dessus de 6900
    euros par mois il y a une inversion de la justice fiscale. Les très
    riches paient moins qu'ils le devraient.

    Christian Delarue



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