• GREVE PAR PROCURATION CONTRE LA SMICARDISATION ET LA MISERE

    GREVE REELLE ET PAR PROCURATION CONTRE <st1:PersonName productid="LA SMICARDISATION ET" w:st="on">LA SMICARDISATION ET</st1:PersonName> LA MISERE

    8000 manifestant(e)s à Rennes ce 24 janvier

    Quelques photos de rennes-infhonet dont une : "Dieu a dit à Sarko : le pouvoir d'achat tu augmenteras..."
    http://www.rennes-infhonet.fr/reportage-culture-70-.html

     

    LE 24/1 CONTRE <st1:PersonName productid="LA SMICARDISATION ET" w:st="on">LA SMICARDISATION ET</st1:PersonName> <st1:PersonName productid="LA MISERE" w:st="on">LA MISERE</st1:PersonName>

    RECOMMENCER SANS TARDER POUR ARRETER <st1:PersonName productid="LA DEGRINGOLADE" w:st="on">LA DEGRINGOLADE</st1:PersonName>

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article60053

    Quelques photos de rennes-infhonet

    http://www.rennes-infhonet.fr/reportage-culture-70-.htm


    C'est le monde à l'envers : Nous vivons une contre-révolution en matière de risque et de garantie. Désormais c'est le capital qui exige un (haut) revenu garanti et c'est les salariés qui assument les risques de la "guerre économique" en travaillant plus mais dans la précarité et sans gagner plus ! La force de travail coûte trop cher .

    En effet, c'est l'ensemble des salaires publics ou privés qui ne cessent de chuter par rapport aux profits qui montent et qui doivent monter avec un haut niveau de rentabilité. Seul les très très hauts salaires (les TTHS) augmentent (1). Mise à part cette fine croûte supérieure le reste des salaires baisse. En terme de revenus (salariés et non salariés) la couche qui bénéficie du mauvais partage des revenus est plus large (2) et c'est tout le reste de la population qui plonge vers le bas. A cette injustice fondamentale s'ajoute le fait que quand les salaires baissent les prix eux augmentent. Et plus on est au bas de l'échelle des revenus et plus ce fait est douloureux à vivre. Combien sont-ils à vivre dans la misère sans travail ni logement décent?

    1) LES OBSTACLES A <st1:PersonName productid="LA MISE EN" w:st="on">LA MISE EN</st1:PersonName> MOUVEMENT

    Sur la base du premier considérant, ce devrait être 98% des salariés ou 80% de la population que l'on devrait trouver dans la rue! Mais deux facteurs au moins empêchent une telle mobilisation : une insensibilité et un aveuglement.

    - INSENSIBILITE d'abord des couches moyennes supérieures du salariat qui ne ressentent pas encore trop l'augmentation des prix. Il s'agit du salariat qui dispose encore en fin de mois d'une relativement bonne bonne capacité d'épargne mensuelle. Autrement dit il épuise pas la totalité de son salaire pour vivre ou faire vivre sa famille.

    - AVEUGLEMENT ensuite de la part de tous ceux qui refusent de voir l'énorme injustice systémique - celle relatée en toute première phrase - ce qui recoupe grandement mais pas seulement loin de là le salariat en capacité d'épargner chaque mois.

    Il n'y a évidemment pas que le niveau de salaire perçu et nécessairement dépensé pour vivre qui sert de critère à la mobilisation possible. Les salariés du privé qui subissent la menace du licenciement n'ont pas la possibilité réelle de manifester. Pourtant il y a de plus en plus de salariés smicardisés qui ne perçoivent que le SMIC et depuis plusieurs années. <st1:PersonName productid="La SMICardisation" w:st="on">La SMICardisation</st1:PersonName> est une insatisfaction quotidienne pour faire vivre la famille mais aussi une indignité face au travail effectué notamment quand les riches s'enrichissent en dormant. Il n'y a que la "dictature d'usine" qui pèse pour ne pas faire grève ou plutôt pour faire la grève par procuration.

    <st1:PersonName productid="LA GREVE PAR" w:st="on"><st1:PersonName productid="LA GREVE" w:st="on">2) LA GREVE</st1:PersonName> PAR</st1:PersonName> PROCURATION

    Une nouvelle fois ce seront donc massivement des fonctionnaires qui seront dans la rue pour l'augmentation des salaires, les leurs évidemment mais aussi de tous les salaires y compris les minima sociaux et les salaires du privé. Salaires directs et indirects !

    Pour les fonctionnaires le critère est la valeur du point d'indice rapportée à l'indice INSEE des prix à la consommation. L'UGFF - la branche fonctionnaire de la cgt - mesure cette valeur chaque mois pour informer ses cotisants.

    <st1:PersonName productid="La SMICardisation" w:st="on">La SMICardisation</st1:PersonName> touche aussi les fonctionnaires (cfn°147 revue UGFF). C'est une tendance historique qu'il faut rapprocher de l'augmentation du PIB entre 1960 et 2006 qui est de l'ordre de 328% et les revenus financiers de 7413% ! Tout n'est pas à la baisse pour tout le monde ! Voyons l'évolution du côté du personnel d'exécution C B A de la fonction publique . Entre 1986 et 2006 le début de la catégorie C - le premier niveau des employés et ouvriers - a été rattrapé par le SMIC alors qu'il était de 15% au-dessus en 1986. Le premier grade du B n'est que 4% au-dessus du SMIC alors qu'il était à 24% en 1986. La baisse touche aussi les inspecteurs (catégorie A) mais les IP (catégorie A+) ne semblent pas pour l'heure ressentir collectivement la baisse constatée par Régis BIGOT. Et souvenons-nous que lorsque le point indiciaire chute il entraine avec lui la totalité de la rémunération mais aussi la totalité de la grille indiciaire.



    AUGMENTATION DE TOUS LES SALAIRES ET DES MINIMAS SOCIAUX

    CREER UN MECANISME D'AJUSTEMENT AUTOMATIQUE DES SALAIRES PAR RAPPORT AUX PRIX

    REDUIRE LE TEMPS DE TRAVAIL POUR TRAVAILLER TOUS

    VIVE <st1:PersonName productid="LA COTISATION SOCIALE" w:st="on">LA COTISATION SOCIALE</st1:PersonName> !


    Christian DELARUE

    Altermondialiste et syndicaliste CGT Finances

    1 lire : La hausse tendancielle du taux d'exploitation par Michel HUSSON
    http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article8956


    2) Lire l'intervention de Régis BIGOT au colloque « classes moyennes et politiques publiques » publiée par le CREDOC .

    Régis BIGOT constate que la situation des couches moyennes ressemble davantage à celle des bas revenus qu'à celle des hauts revenus. Il considère pourtant comme haut revenu les 20% de la population percevant les plus hauts revenus, les bas revenus étant les 20% de la population percevant les plus bas revenus. En conséquence les couches moyennes salariées ou non sont les 60% de la population se situant entre ces deux groupes extrêmes.

    2 cf n°147 la revue UGFF de décembre 2007

    Plus une table ronde à l'initiative du site www.humanite.fr avec Gérard Aschieri (FSU), Jean-Marc Canon (UGFF-CGT), Brigitte Jumel (UFFA-CFDT) et Patrick Pelloux (AMUF-Urgentistes).

    http://www.humanite.fr/Le-24-janvier-la-Fonction-publique-manifeste

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