• ISLAMOPHOBIE GENREE (IG)

     
    Cette nouvelle expression (entendue au fameux colloque de Rennes en 2021) a le mérite de mieux circonscrire le débat. Elle peut néanmoins être fausse car toute les musulmanes ne sont pas visées, seules le sont à priori les seules musulmanes voilées. Et encore pas en toutes circonstances. C'est le premier biais. Il y en a un second moins connu : les hommes en quamis peuvent aussi subir critique d'un certain intransigeantismereligieux. 
     
    Malgré ces défauts (à retenir), cette expression permet une distinction importante : ne pas être "islamophobe en soi" ou "islamophobe en général" - ce qui n'est pas rien en matière de lutte contre le racisme - et être, si le cas se présente, un-e "islamophobe dit genré" (IG).
    C'est à dire qu'on peut s'opposer au port du voile dans certaines circonstances (légales ou non d'ailleurs) et que l'on risque alors d'être accusé d'IG. Mais on pourra néanmoins maintenir sa position.
    Il faut juste savoir ce qu'est un intégriste religieux: il ne veut céder en rien sur son dogme. Jamais ! Et c’est à çà qu’on les reconnait. Mais on le sait et on est pas dupe. On parle alors d'ailleurs depuis longtemps dans ce champs de connaissance "d'intransigeantisme religieux" comme caractéristique de l’intégrisme.
     
    Christian  DLR

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  • DISTINCTIONS sur sexe et violence


    On mélange bcp de situations sous couvert de prostitution et-ou de pornographie


    1) Celles - surtout des femmes - qui supportent des pénétrations (en chaine souvent) sur les trois orifices, avec d'autres violences en sus : Interdit -
     

    2) Intermédiaire : Les étudiantes qui acceptent une passe épisodique ,en pouvant la refuser et en limitant les violences reçues. Cela reste néanmoins de la prostitution - interdite - mais elle est bien différente.


    3) Celles qui font juste des shooting de nu ou des photos de lingerie sexy sans subir de pénétrations ou d'autres violences. Interdire cela s'apparente à du totalitarisme anti-sexe léger ! Sexyphobie digne des intégristes religieux !

    Je suis contre la prostitution (j’ai signe un texte collectif sur l’Huma jadis ) et contre la pornographie violente et humiliante mais pas contre les photos de nu et-ou les photos sexy , n’en déplaisent aux autoritaires totalitaires!

    Ch DLR

    http://altermd-krisdlr.centerblog.net/177-distinctions-sur-sexe-et-violence

    NB Je parle ici d'adultes


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  • Le cas des violences insidieuses

    Si on laisse de côté le cas de la baffe - d'Adrien Q - qui est une violence physique très généralement du fait des hommes et qui constitue le fondement historique du patriarcat et de la domination masculine , même - il importe de le préciser - quand elle n’est pas utilisée, car plane encore la MENACE DE SON USAGE , 

    et c'est bien pourquoi ANNONCER QU’ ON Y AURA JAMAIS RECOURS PLACE SUR UN PLAN D’EGALITE Homme - Femme

    —— 
    il reste encore tous les cas de violences insidieuses qui là sont mixtes, c’est à dire tout à la fois du fait des hommes et des femmes, les femmes, pouvant très bien être perverses narcissiques ou agressives en dénigrement plus ou moins subtile. 

    La violence insidieuse peut monter en gamme et passer du dénigrement interne au dénigrement semi-public entre amis ou l’autre est constamment discrédité ET PASSER EN PHASE TROIS en lynchage public de masse 

    Les hommes ici semblent faire pire que les femmes pour passer en phase 3 

    Les femmes subissent plus massivement insultes et dénigrement et humiliation des hommes notamment sur les réseaux sociaux .

    Ch DLR


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  • Adrien Q- a regretté sa giffle
     
    REGRET PUBLIC
     
    Adrien a mis UNE giffle, et pas 36, et pour UNE SEULE giffle il a tenu, après son procès et sa peine, devant la France entière, un discours qui dit qu’il REGRETTE cette violence (pour laquelle il a été jugé et condamné). On a entendu !
    Ce geste public est du jamais vu et surtout d’une très grande exemplarité.
    C’est digne ! C'est même admiratif ! Admiration oui !
    C'est mille fois plus digne que de dire ce que d’autres auraient dit
    « c’était par réciprocité » « elle aussi m’a giflé » etc --
    bref une excuse bidon et indigne qu'on entends souvent !
     
    Pour cela il faut regarder AUTREMENT un coupable qui regrette
    Cet homme s’est replacé ce faisant du bon côté :
    "Il s'est placé du coté de ceux qui ne frappent pas les femmes !"
    Plus jamais !
    Il peut difficilement rebasculer vers la violence.
    Ce n'est pas à repousser d'un revers de main !
    Rien n'est certain évidemment . Mais peut-il faire autrement ? N'est-il pas tenu par sa propre parole ? Pour le moment il importe d'y croire. C’est un pari ou une question de foi - croire qu’il a repris le bon chemin !
    C'est tous les hommes qui devraient le faire pour que même la MENACE tombe.
    Car il y a toujours - pour ceux qui n'ont jamais frappé - cet arrière-plan collectif (patriarcal)
     
    Je vois écrivant cela que je suis pétri de la conception frommienne de l’humain : Tout un chacun peut tomber, basculer du côté de l’ombre, de la régression, de la violence !
    Ce qui sauve certains du glissement infini dans la régression et la violence c’est l’éducation antérieure, avoir du construit !
    Du coup, « rien dans les mains, rien dans les poches » (Sartre) ils s’emploient à remonter la pente vers la lumière !
    Et plus on a des expériences de choix difficiles et plus on choisit le chemin difficile de la non violence !
    Et comment un homme peut arriver un jour à se dire féministe sans déjà commencer par dire qu'avant toute chose (il n'y a pas que çà)il se retiendra de cogner une seule fois une femme ! Sans attendre donc la traditionnelle "rouée de coups" ! C'est déjà un bon début !

    Ch DLR

    https://www.facebook.com/christian.delarue.alter/posts/pfbid07UKABUiAhNPwhoHZRYk35wTzi9qcQxxJVHvEUPQ3n9mQKfeE4qWjSFuzhY5TB8i3l?comment_id=823478562049842&reply_comment_id=1003767317248297&notif_id=1671317492951995&notif_t=comment_mention&ref=notif


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  • Adrien Q- : Processus d'expiation sécularisé pour réintégration.
     
    Les sociétés laïques et sécularisées (1) disposent d'un PROCESSUS D'EXPIATION des fautes commises (et ce sans aucune référence à la religion) qui permet de "blanchir" un individu une fois passé ce processus, plus ou moins long, plus ou moins pénible. Il y a alors effacement relatif de la faute. Relatif car il y a parfois une inscription possible d'un temps d'épreuve et de vérification (peine avec sursis). Il n'y a d'exception que pour les grands crimes particulièrement odieux. Pour les autres  fautes, il y a effacement (par sacrifice qui n'est plus ceux de jadis) passé le temps indiqué.
     
    Par ailleurs, un individu fautif et coupable peut être jugé AMENDABLE par des experts psychiatriques, ce qui signifie que la conscience de la faute commise a rendu son auteur plus construit, plus mur, plus vigilant, plus attentif à sa non reproduction ultérieure pour lui et pour la société.
     
    Il faut rappeler ici que tout individu sans exception est passible de tomber du côté régressif, destructeur et violent - soit la barbarie - et que choisir le côté de la paix et de la construction de civilisation est un combat permanent - processus éducatif - dont nul n’est jamais certain de l’avoir mener à son terme. Point d’orgueil ici !
     
    Pour Erich Fromm c’est ici la nature foncièrement ambivalente de l’humain qui est en jeu. Hors inscription dans les rapports sociaux.
     
    Ch DLR
     
    1) Ou le « apaiser la colère des dieux » de jadis s'est transmué en "apaiser la colère de la société des humains pour permettre la réintégration".
     
    nb : Il est bon de revenir au sens des notions d’« expiation », de « repentance », de « pardon » et de « réconciliation ». Ici il s'agit d'expiation, non par un sacrifice brut (point de fouet ) mais par un processus.

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