• Le cas des violences insidieuses

    Si on laisse de côté le cas de la baffe - d'Adrien Q - qui est une violence physique très généralement du fait des hommes et qui constitue le fondement historique du patriarcat et de la domination masculine , même - il importe de le préciser - quand elle n’est pas utilisée, car plane encore la MENACE DE SON USAGE , 

    et c'est bien pourquoi ANNONCER QU’ ON Y AURA JAMAIS RECOURS PLACE SUR UN PLAN D’EGALITE Homme - Femme

    —— 
    il reste encore tous les cas de violences insidieuses qui là sont mixtes, c’est à dire tout à la fois du fait des hommes et des femmes, les femmes, pouvant très bien être perverses narcissiques ou agressives en dénigrement plus ou moins subtile. 

    La violence insidieuse peut monter en gamme et passer du dénigrement interne au dénigrement semi-public entre amis ou l’autre est constamment discrédité ET PASSER EN PHASE TROIS en lynchage public de masse 

    Les hommes ici semblent faire pire que les femmes pour passer en phase 3 

    Les femmes subissent plus massivement insultes et dénigrement et humiliation des hommes notamment sur les réseaux sociaux .

    Ch DLR


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  • Adrien Q- a regretté sa giffle
     
    REGRET PUBLIC
     
    Adrien a mis UNE giffle, et pas 36, et pour UNE SEULE giffle il a tenu, après son procès et sa peine, devant la France entière, un discours qui dit qu’il REGRETTE cette violence (pour laquelle il a été jugé et condamné). On a entendu !
    Ce geste public est du jamais vu et surtout d’une très grande exemplarité.
    C’est digne ! C'est même admiratif ! Admiration oui !
    C'est mille fois plus digne que de dire ce que d’autres auraient dit
    « c’était par réciprocité » « elle aussi m’a giflé » etc --
    bref une excuse bidon et indigne qu'on entends souvent !
     
    Pour cela il faut regarder AUTREMENT un coupable qui regrette
    Cet homme s’est replacé ce faisant du bon côté :
    "Il s'est placé du coté de ceux qui ne frappent pas les femmes !"
    Plus jamais !
    Il peut difficilement rebasculer vers la violence.
    Ce n'est pas à repousser d'un revers de main !
    Rien n'est certain évidemment . Mais peut-il faire autrement ? N'est-il pas tenu par sa propre parole ? Pour le moment il importe d'y croire. C’est un pari ou une question de foi - croire qu’il a repris le bon chemin !
    C'est tous les hommes qui devraient le faire pour que même la MENACE tombe.
    Car il y a toujours - pour ceux qui n'ont jamais frappé - cet arrière-plan collectif (patriarcal)
     
    Je vois écrivant cela que je suis pétri de la conception frommienne de l’humain : Tout un chacun peut tomber, basculer du côté de l’ombre, de la régression, de la violence !
    Ce qui sauve certains du glissement infini dans la régression et la violence c’est l’éducation antérieure, avoir du construit !
    Du coup, « rien dans les mains, rien dans les poches » (Sartre) ils s’emploient à remonter la pente vers la lumière !
    Et plus on a des expériences de choix difficiles et plus on choisit le chemin difficile de la non violence !
    Et comment un homme peut arriver un jour à se dire féministe sans déjà commencer par dire qu'avant toute chose (il n'y a pas que çà)il se retiendra de cogner une seule fois une femme ! Sans attendre donc la traditionnelle "rouée de coups" ! C'est déjà un bon début !

    Ch DLR

    https://www.facebook.com/christian.delarue.alter/posts/pfbid07UKABUiAhNPwhoHZRYk35wTzi9qcQxxJVHvEUPQ3n9mQKfeE4qWjSFuzhY5TB8i3l?comment_id=823478562049842&reply_comment_id=1003767317248297&notif_id=1671317492951995&notif_t=comment_mention&ref=notif


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  • Adrien Q- : Processus d'expiation sécularisé pour réintégration.
     
    Les sociétés laïques et sécularisées (1) disposent d'un PROCESSUS D'EXPIATION des fautes commises (et ce sans aucune référence à la religion) qui permet de "blanchir" un individu une fois passé ce processus, plus ou moins long, plus ou moins pénible. Il y a alors effacement relatif de la faute. Relatif car il y a parfois une inscription possible d'un temps d'épreuve et de vérification (peine avec sursis). Il n'y a d'exception que pour les grands crimes particulièrement odieux. Pour les autres  fautes, il y a effacement (par sacrifice qui n'est plus ceux de jadis) passé le temps indiqué.
     
    Par ailleurs, un individu fautif et coupable peut être jugé AMENDABLE par des experts psychiatriques, ce qui signifie que la conscience de la faute commise a rendu son auteur plus construit, plus mur, plus vigilant, plus attentif à sa non reproduction ultérieure pour lui et pour la société.
     
    Il faut rappeler ici que tout individu sans exception est passible de tomber du côté régressif, destructeur et violent - soit la barbarie - et que choisir le côté de la paix et de la construction de civilisation est un combat permanent - processus éducatif - dont nul n’est jamais certain de l’avoir mener à son terme. Point d’orgueil ici !
     
    Pour Erich Fromm c’est ici la nature foncièrement ambivalente de l’humain qui est en jeu. Hors inscription dans les rapports sociaux.
     
    Ch DLR
     
    1) Ou le « apaiser la colère des dieux » de jadis s'est transmué en "apaiser la colère de la société des humains pour permettre la réintégration".
     
    nb : Il est bon de revenir au sens des notions d’« expiation », de « repentance », de « pardon » et de « réconciliation ». Ici il s'agit d'expiation, non par un sacrifice brut (point de fouet ) mais par un processus.

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  • Position Christian Delarue sur Ukraine
     
    Le débat sur la guerre en’Ukraine a eu lieu dans plusieurs endroits ou se concentraient suffisamment de militants ayant des positions différentes, notamment 1) dans un congrès syndical à Redon (UD 35 CGT avec contenu pacifiste), 2) à ATTAC (mob inter), 3) à Monchengladsbach, enfin 4) à La Palmyre (CGT UFR Finances). J'ai participé à ces débats soit en syndicaliste soutien de classe des travailleurs-ses, soit en altermondialiste soutien du peuple (peuple-classe), ce qui constitue une petite différence par rapport au trotskisme.
     
    Cette position a néanmoins fait suite, pour moi, à celle - importante - prise par la Déclaration de la IV in INPRECOR (ci-dessous en 2) qui fait référence à la nation ukrainienne et pas au peuple (comme  je le fais depuis les débats ATTAC sur l’Amérique latine il y a 15 ans environ)
     
    J’intégre le fait national (que je ne méprise pas) quand il y a transcroissance INTERNE de l’émancipation du peuple-classe en peuple-nation c’est à dire quand la classe dominante cède sur sa domination de classe pour faire droit aux droits des classes sociales dominées (les 98 - 99%). NB : Dans le langage trotskiste on parle en général de « transcroissance des luttes » en EXTERNE, c’est à dire quand des luttes dépassent le cadre national pour s’étendre aux nations voisines. Le trotskisme n’ignore pas la révolution dans le cadre national mais cherche rapidement à instaure le socialisme (l’éco socialisme de nos jours) à l’international et notamment en Europe, notre continent d’extension des luttes de classe contre les bourgeoisies (les 1%) et les oligarchies (les 0,01%)
     
    XX
     
    1) Le discours stalinien de Poutine (contre celui Lénine) du 22 -2 - 2222 pour une grande Russie
     
    2) Déclaration de la IV International sur INPRECOR  Mars 2022
     
    Campisme promu au Sommet de l’OTAN à Madrid fin juin 2022
     
     
    Débat à Mönchengladbach 2022
    3) Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes -  
    Le DP est une catégorie politique d’émancipation mais aussi du droit international de l’ONU (fort discuté du temps ou j’étais étudiant en droit).
    Sur la distinction entre « autodétermination nationale » et « autodétermination du peuple »
     
    4) Soutien des syndicats d'Ukraine : double soutien.
     
    5) Choisir un internationalisme
     
    6) Passer à une géopolitique des peuples, (pas une géopolitique des classes dominantes)
     
    7) Guerre, classe, peuple, alternative
    (réponse à Nacer Mansouri-Guilani à La Palmyre - une Conf syndicale CGT)
     
    8) Guerres inter-impérialistes : brève introduction (Mob inter ATTAC)
     
     

     


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  • Le décolonial, l’antiracisme, l'écosocialisme.
    Au MRAP, nous militons contre le racisme sous toutes ses formes qu’elles viennent d’en-haut, des hautes sphères de l’Etat ou des classes dominantes, ou d’en-bas et donc contre les préjugés racistes populaires courants ainsi que contre les discriminations racistes . Faut-il être aussi décolonial ?
    Mais c’est quoi au juste décolonial ? C’est assez flou comme notion . C’est pire que peuple-classe comme large fraction de peuple sous  la classe dominante, ordinairement calé sur les 99% d’en-bas :) De plus, le terme tombe bien souvent "comme un cheveu sur la soupe" dans un texte ou quasiment rien ne permet de comprendre son apport réel .
    Il y avait colonial, néocolonial, post colonial, impérial, impérialiste, soit des termes relativement connus et employés pour nommer grosso modo - il y a des débats ici aussi - une emprise politique, militaire ou économique mais aussi culturelle d’une nation sur une autre . Puis certains termes apparurent plus ou moins récemment en France alors qu’ils furent employés ailleurs, notamment dans des sociétés durement racistes ou l’on distinguait et hiérarchisait nettement les Blancs et les Noirs.
    On dira que le décolonial emporte d’abord une conception critique du pouvoir et du savoir occidental en lien avec ce que fut jadis la colonisation européenne des Amériques . Il faut qu’il y ait ce lien historique qui n’est pas si évident à saisir, d’ou des études dites décoloniales. Des études avec plusieurs courants d'ailleurs. Mais le terme décolonial est passé dans le discours militant des "antiracistes racialistes", ceux et celles contestant le "privilège blanc" (depuis leur "race") . Il concerne alors globalement toute contestation de l'emprise culturelle du système capitaliste marchand venant de l'Occident . Ce qui reste évidemment flou, le capitalisme marchand étant désormais installé partout sur la planète. Les entreprises capitalistes sont de toute ethnie, de toute nation, de toute « race ». Il y a toujours certes une domination impérialiste de la triade, et donc une hiérarchie des classes capitalistes dominantes dans le monde.
    Face à çà, l’écosocialisme est une perspective alternative systémique anticapitaliste, antiproductiviste, anti-extractiviste qui porte une société d’égalité et d’émancipation plurielle tant au plan social qu’environnemental, sans racisme, sans sexisme ni homophobie ni spécisme.
    Ch DLR

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