• CULTURE DU VIOL avec Gérard DEPARDIEU

    http://krismondial.blogg.org/culture-du-viol-avec-depardieu-a215157535


    Diverses enquêtes ciblent enfin le comportement machiste et odieux de Gérard DEPARDIEU . Cela va du harcèlement au viol . Outre Médiapart (1) il y a cette excellente émission de "C dans l'air" sur le réel divers de la domination masculine imposé à certaines femmes et pas que par Gérard DEPARDIEU !

    Il y a, en France, chez les riches blancs des racailles grossières, avec insultes, main aux fesses et même des viols. Le RN et Zemmour ne voient çà eux que chez les étrangers venus du sud. Non, les racailles, comme ils disent, sont partout.

    Il y a là une insécurité forte chez les femmes qui fut sous-estimée jadis à écouter l'émission de "C dans l'air" : Depardieu : le film choc - #cdanslair du 08.12.2023

    https://www.youtube.com/watch?v=3WMJdE1oubw

    Certains hommes et même certaines femmes - des admiratrices du "bon gaulois bleu-blanc-rouge" - excusent encore aujourd'hui DEPARDIEU (vu commentaires sur page Facebook FDO) alors que ce sont les femmes qui subissent cette insécurité forte issue du comportement machiste masculin, tant de vedettes, de médecins que de gens du peuple de toute origine. Il y a là, ce qu'on appelle la "culture du viol" , avec notamment les "mains baladeuses" et les propos graveleux outre les viols (car il y a eu viols) !

    Quand des femmes trouvent des  justifications à ces pratiques machistes ce n'est plus une simple "sous-culture" d'une minorité d'hommes, jeunes ou vieux, "blancs" ou pas, qui ciblent tantôt les quartiers populaires contre les fausses "filles faciles" (cf livre "La réputation") mais aussi le milieu médical plus aisé des médecins qui se croient tout permis. C'est une inadmissible "culture du viol" !

    Christian Delarue

    1) Médiapart :

    Avril 2023

    https://www.mediapart.fr/journal/france/240423/affaire-depardieu-le-cinema-francais-reste-tres-silencieux

    plus récemment

    https://www.mediapart.fr/journal/france/171223/l-affaire-depardieu-provoque-des-remous-en-france-et-l-etranger

    enfin sur les incroyables égarements d'Emmanuel Macron

    https://www.mediapart.fr/journal/france/211223/complotisme-masculinisme-l-egarement-d-emmanuel-macron

    Charlotte Arnould. Et quinze autres femmes ont témoigné de violences sexuelles dans la presse (treize dans Mediapart en avril, deux sur France Inter au mois de juillet). À cela s’ajoutent des vidéos, publiées par Mediapart puis « Complément d’enquête », montrant des propos et gestes sexuels obscènes de l’acteur à l’égard de femmes.

    plus contre Macron et culture du viol 

    https://www.huffingtonpost.fr/medias/article/rien-ne-va-dans-la-defense-de-depardieu-par-macron-dans-c-a-vous-qui-choque-elus-et-militants_227334.html


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  • CHOISIR SON PEUPLE

    Cette question ne se pose que parce que le terme "peuple" est polysémique (1).

    Point de vue syndical, donc d’un acteur de mobilisation populaire face aux oppressions, exploitations, dominations, notamment le classisme.

    Si l’on ne veut pas "abandonner le peuple", comme on le répète de tout bord, encore faut-il savoir de quel peuple il s’agit ? On voit d’emblée que le peuple peut être aussi bien "objet" (institutionnel ?) que "sujet", sujet c’est à dire acteur collectif mobilisé, bien différent de la foule ! Un peuple peut faire révolution et devenir nation !

    Tous et toutes ne font pas - à l’évidence - référence au même "peuple" : Entre le "retour du peuple" ces dernières années et la "peur du peuple" (peuplo-phobie) , entre une stratégie de front populaire à la simple référence à un peuple compris comme nation les écarts idéologiques et politiques sont immenses. Peuple nation ou autre peuple : quelle cohésion interne ? Ou quelle coupure peuple-élite ? Et quelle "irruption des peuples" contre les "démocratures" ? Quelle part importante et croissante des travailleurs et travailleuses salarié-es ? Allons plus loin : Quelle "trahison des élites", (Raoul Marc Jennar 2004) élites démocratiques et a-démocratiques (hors contrôle) dans l’actuelle démocratie, surtout représentative et parfois de "gouvernance" supra-nationale ? Quel classisme et - peut-être - quel "populisme" en réponse ? Un bon et un mauvais ? Quel accaparement aussi de la notion de peuple par l’extrême-droite nationaliste ? A toutes ces questions et d’autres encore, toute réponse suppose de savoir d’abord, en quelque sorte, reconnaitre "son" peuple de référence. Cela apparait essentiel même si c’est parfois compliqué, surtout quand on procède a des assemblages théoriques !

    Trois types de "peuple" - avec des variantes internes - seront ici évoqués - dans un premier texte qui en appel un autre - : le peuple identitaire, le peuple-classe, le peuple souverain. Nous les avions déjà mobilisés jadis : cf CADTM sur peuple-classe (2).

    http://amitie-entre-les-peuples.org/Choisir-son-peuple


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  • Lutte contre la corruption en Europe 

    Projet de directive de lutte contre la corruption et pour assurer l'intégrité le 3 mai 2023 .

    Objet : Harmoniser les définitions (concussion, trafic d'influence, etc ) et harmoniser les sanctions d'atteinte à la probité.

    Critique : Aucune obligation imposée aux entreprises (comme le fait en France Sapin 2)

    https://france.representation.ec.europa.eu/informations/lutte-contre-la-corruption-des-regles-plus-strictes-pour-lutter-contre-la-corruption-dans-lue-et-2023-05-03_fr

    XX

    France il y a 10 ans  : loi du 11 oct 2013 sur la transparence de la vie publique (tvp) suite à "l'affaire Cahuzac" et création de la HATVP , laquelle Haute autorité publie une liste des représentants d'intérêts (site)

    puis deux mois plus tard loi du 6 dec 2013 sur le procureur financier.

    XX

    En France pendant la V République le nombre de scandales financiers fut important. Première loi le 3 janv 1991 fut tardive et insuffisante. 

    Suite : 29 janv 1993 SAPIN 1 puis fin 2016 SAPIN 2

    En Europe et dans le monde la corruption est multiforme et importante, elle s'ajoute à une "méritocratie à l'américaine" qui voit les "élites" s'enrichir effrontément : "grille » beaucoup trop large des revenus avec la financiarisation des économies.

    Christian Delarue


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  • En partant du texte de membres de la commission démocratie d’ATTAC - ou figure la "democratie césariste »

    https://france.attac.org/nos-idees/etendre-et-approfondir-la-democratie/article/pour-une-autre-democratie-une-autre-constitution

    Il y a eu un texte explicatif :

    DEMOCRATIE CESARISTE et ETAT NATIONAL-CLASSISTE

    https://blogs.mediapart.fr/christian-delarue/blog/091023/democratie-cesariste-et-etat-national-classiste

    Et sur un registre différent  : 

    CLASSISME et CESARISME : Déclin du social et du démocratique, une tendance à faire système

    http://amitie-entre-les-peuples.org/CLASSISME-ET-CESARISME-DECLIN-DU-SOCIAL-et-du-DEMOCRATIQUE-Une-tendance-a-faire

    La démocratie césariste et la démocratie classiste

    http://amitie-entre-les-peuples.org/La-democratie-cesariste-et-la-democratie-classiste-Christian-Delarue

    Sur un triptyque de dérive démocratique: 

    Democratie : cesariste, illibérale, démocrature

    http://amitie-entre-les-peuples.org/DEMOCRATIE-cesariste-illiberale-democrature?var_mode=calcul
     
    Ou :
     

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  • Double domination césariste-classiste :  La démocratie CESARISTE et la démocratie CLASSISTE.

    D’abord deux mots sur la "chose démocratique" avant d’aborder cet essai sur la conjonction de deux dérives combinées , une (anti)démocratique et l’autre (anti)sociale, soit une double domination conjointe que l’on peut dire "césariste-classiste"

    X - La démocratie est d’abord définie négativement par opposition aux 5 systèmes suivant :Retour ligne automatique
    1) les systèmes monarchiques, différent de la "démocratie présidentielle" à votation directe ou indirecte ou même de celle césariste car le citoyen n’existe pas, ne dit pas son mot d’aucune manière. Retour ligne automatique
    2) les systèmes oligarchiques ; bien qu’il y aient des ultra-riches équivalent d’une oligarchie financière sous les démocraties mixtes (directe et indirecte).Retour ligne automatique
    3) les systèmes ploutocratiques, où le pouvoir est détenu par ceux qui possèdent le plus de richesses. Cette collusion d’intérêts entre classe dirigeante et classe dominante (classisme) peut se retrouver cachée sous la démocratie représentative. Retour ligne automatique
    4) aux systèmes aristocratiques, où le pouvoir est détenu par ceux considérés comme « les meilleurs » : L’aristocratie héréditaire (sous le régime monarchique) a été remplacée par une sorte d’aristocratie élue avec la démocratie représentative qui fut d’abord censitaire et masculine avant d’être plus ouverte.Retour ligne automatique
    5) aux systèmes de tyrannie ou dictature. Faute de pouvoir de contrôle, les démocratures - qui usent de la votation citoyenne - se rapprochent des dictatures. Les démocratures sont plus autoritaires encore que les démocraties césaristes.

    X - Plus positivement, en matière démocratique, on peut trouver combinaison de démocratie directe (référendum et autres systèmes)) et indirecte (représentative) mais la forme délégataire et représentative est fortement majoritaire partout dans le monde. En France ce modèle à bi-régime est constitutionnalisé mais le système délégataire du pouvoir du peuple est dominant.

    On peut émettre l’hypothèse que le système délégataire suppose d’une part un citoyen se voulant peu actif, peu impliqué, parfois relativement peu instruit de la chose publique et ayant pas à se préoccuper surtout de sa survie (précarité) et d’autre part une élite démocratique disponible elle et rompue à l’activité de direction des affaires publiques. Ensuite, pour le volet "combinaison " des deux dominations, on dira comme Thierry Brugvin,que "les intérêts de classe unissent les classes dirigeantes économiques et les classes dirigeantes des pouvoirs publics" in Qui dirige le monde ? (blog Attac nov 2019)

    Le type de délégation de pouvoir caractérise une démocratie selon le type de mandat électoral, sachant que le mandat impératif le plus démocratique est rare. Au titre de la démocratisation des institutions, il pourrait être introduit dans certaines circonstances tout comme d’ailleurs le tirage au sort ou le référendum d’initiative populaire (RIP) ou les conventions citoyennes (CC).

    "Démocratie présidentielle" : le peuple vote directement ou indirectement (deux niveaux) pour un président de la République . De quelle République s’agit-il ? On distingue ordinairement trois régimes : 1) régime présidentiel, 2) régime parlementaire avec un Sénat en plus de l’Assemblée Nationale, et 3) le régime d’assemblée.

    La démocratie présidentielle peut se transformer en démocratie césariste ou les libertés publiques sont réduites, tout comme la démocratie.

    I - La démocratie césariste

    Évoquant l’Amérique latine, Maurice Duverger y identifiait en 1965 des « présidentialismes démocratiques » et des « présidentialismes autoritaires », en reconnaissant au demeurant que « beaucoup sont dans une situation intermédiaire ». Une démocratie présidentielle autoritaire, abusant en France du 49-3, n’écoutant pas son peuple manifestant durablement (semestre 2023 en France) peut être qualifiée de "démocratie césariste".

    Un cran au-dessus en terme d’autoritarisme on parlerait de "démocrature", ou derrière le processus électoral on trouve alors une quasi-dictature mais légitimée par l’élection et non par un coup d’Etat.

    Une démocratie peut être plus ou moins autoritaire. Les élections peuvent être plus ou moins manipulées afin que le peuple décide d’établir un régime droitier très classiste (point suivant), mais aussi un régime policier autoritaire avec de l’arbitraire policier afin d’établir plus de sécurité contre la délinquance (certains pays connaissent une criminalité forte qui freine la circulation de jour comme de nuit) mais aussi contre les manifestations syndicales ou celles pro-palestiniennes qui sont interdites en France (Oct - début nov 2023).

    Ce type de volonté populaire est dite droitière car il s’agit de soutenir une démocratie classiste qui défend la ou les classes sociales dominantes, le 1% pas que les ultra-riches de l’oligarchie.

    II - Les démocraties classistes

    Les démocraties réellement existantes depuis 1975-80 de part le monde au Nord comme au Sud sont classistes.

    Posons quelques hypothèses

    La démocratie est le pouvoir direct (rare) ou indirect (courant) du peuple, du peuple nation y compris donc sa classe dominante. Ce point est rarement précisé bien que les différentes formes de démocraties connues dans le monde soient toutes sans exception des démocraties classistes. La France de Mitterrand à Macron n’y échappe pas.

    Au plan du positionnement politique, en plus du propos déjà cité de Thierry Brugvin en introduction, plus on est de droite et plus on est classiste et plus on remplace alors le social par du caritatif pour laisser grande place au lucratif et donc des logiques de profit et d’inégalités économico-sociales. Plus on est de gauche et plus on veut limiter l’enrichissement des riches et instaurer du "social" sous forme de service public tarifé (gratuité possible) et de sécurité sociale socialisée et étendue !

    Ce que l’on nomme ordinairement "néolibéralisme mondialisé" avec deux aspects la "financiarisation du monde" et la "thatchérisation du monde" a produit, depuis 1979, une "oligarchisation du monde" avec des ultra-riches confortant une ou des classes dominantes préexistantes et riches : le 1%.

    La méritocratie reconnait les compétences individuelles mais le mérite s’il crée une élite n’oblige pas au classisme ni à la richesse or la méritocratie contemporaine, qu’elle soit liée ou non à des modes démocratiques de gouvernement, à des systèmes productifs plus ou moins capitalistes, avec peu ou pas d’institution non capitaliste et socialisées, s’accompagnent partout d’un classisme plus ou moins fort, donc d’une domination de classe.

    La méritocratie peut trouver place dans une démocratie non classiste ou notamment - ce n’est pas le seul critère - l’écart des revenus est contenu. Il existe alors une élite privée et publique reconnue pour ses compétences et ses qualifications qui se combine à une aisance matérielle et patrimoniale réelle mais contenue que l’on qualifiera d’aisée mais pas de riches. C’est assez important de faire cette distinction bien que peu facile. Prenons un exemple indicatif : Un cadre du public ou du privé vit en 2023 dans l’aisance matérielle avec sa maison payée intégralement et 5000 € par mois de revenu mensuel en France mais il sera jugé riche - et non pas aisé - avec le double soit 10 000 € par mois. D’autres diront 12000 € ou maxi 15000€ mais c’est là vraiment un maximum surtout quand les pauvres, travaillant ou pas, ont moins de 1000€ par mois. La justice se mesure avec l’écart entre ceux d’en-bas et ceux d’en-haut. Plus cet écart est grand et plus le régime est injuste socialement et classiste.

    Les écarts de revenus mensuels ne sont pas le seul critère du classisme. Il y a aussi le type de service public mis en place. Le type de code du travail qui limite ou non l’exploitation de la force de travail. L’existence ou non d’une RTT à 32 ou 30 heures hebdomadaires. L’âge de la retraite : Macron est classiste !

    En ce 25 novembre, il faut ajouter qu’un féministe du peuple-classe est aussi anti-classiste et à priori favorable à une démocratisation-féminisation des institutions.

    Christian Delarue

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    Suite de DEMO : césariste, illibérale, democratureRetour ligne automatique
    http://amitie-entre-les-peuples.org/DEMOCRATIE-cesariste-illiberale-democrature

    et surtout du :texte de plusieurs membres de la Commission Democratie d’ATTAC "Pour une autre démocratie, une autre Constitution" qui évoque la "démocratie césariste" (1),

    https://france.attac.org/nos-idees/etendre-et-approfondir-la-democratie/article/pour-une-autre-democratie-une-autre-constitution

    Texte prolongé avec un autre ici :Retour ligne automatique
    Démocratie césariste et Etat national-classisteRetour ligne automatique
    https://blogs.mediapart.fr/christian-delarue/blog/091023/democratie-cesariste-et-etat-national-classiste


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