Aller vers l’écosocialisme !
La reconquête du pouvoir d’agir du peuple-classe doit - première hypothèse - surtout se travailler contre les classes dominantes . C’est là une question de conquête de la contre-hégémonie. Elle doit se réaliser aussi - seconde hypothèse - au sein même des divers rapports sociaux qui clivent la société.
Il y a évidemment des alliances à construire entre les classes dominées mais sans nier l'existence de divers consentements aux diverses formes de domination, d’oppression, d’exploitation. La chose est difficile pour une perspective "rouge" et "verte".
Ce n’est pas du « yakafokon » car ce sont les résistances et les luttes réelles et agissantes, partout, ici et ailleurs, qui donnent espoir malgré les répressions répétées de l’Etat néolibéral et des classes dominantes.
Nous subissons un fétichisme du marché et de la finance défendu par les acteurs qui en profitent directement - les grands actionnaires - avec d’autres secteurs du capital.
Ce fétichisme économique de classe tend à s’opposer fortement à l’auto-activité des classes dominées, ou pour dire les chose autrement à « l’empowerment » du peuple-classe. Mais néanmoins çà bouge !
La formule « Des marchés, par les marchés, pour les marchés » remplace insidieusement celle démocratique « Du peuple, par le peuple, pour le peuple » .
Le dit peuple entendu comme peuple-communauté est lui aussi instrumentalisé par les classes dominantes. C’est là d’ailleurs le sort de toute communauté. Il convient dés lors d’en appeler nettement à une praxis d’en-bas des dominé-es - hommes et femmes - sous diverses formes. En ce sens nous sommes - notamment - anti-classiste, anti-raciste, anti-sexiste dans le sens le plus large de ces termes. Nous sommes « rouge » mais aussi « vert » . Nous sommes donc pour toutes les émancipations partant des classes et couches du peuple-classe. Et nous ne sommes pas d’accord sur tout mais d’accord sur l’essentiel !
Ch DLR