Par ockren
Réciprocité textile : encore !
Ce n'est pas notre premier texte sur le sujet !
I - Si hypertextile possible et visible alors hypotextile aussi
Que les intégristes religieux, avec l'appui de leur défenseurs politiques athées mais réactionnaires, puissent continuer à "bâcher" quasi intégralement, non seulement des adultes via des opérations de groupes urbains (cf "campagnes d'hidjabisation" pour les intégristes musulmans), mais aussi des gamines de deux ou cinq ans, sans subir la moindre pénalisation est un problème sérieux à partir du moment ou on voit l'Etat (français) punir des femmes seins nus en piscine. On oublie cela or c'est la question de la "réciprocité textile" qui est en jeu : Si l'hypertextile est autorisé en France (sauf quelques exceptions) l'hypotextile doit l'être aussi (sous quelques réserves aussi : pas le nu complet) .
II - Exceptions au principe de liberté : Poser des limites et des sanctions
Il ne s'agit pas d' être favorable à des peines dures hors tentatives d'amender les pratiques d'inculcation autoritaires (par des dispositifs corporels, des modes de "forçage corporel"), il s'agit de poser des limites, des barrières .
III - Ou se trouve l'Etat répressif ?
On remarquera, en outre, que le "pliage corporel" par la sanction de l'Etat est loin de porter contre les pratiques religieuses bigotes ou intégriste religieuse (juifs Haredim ou musulmans sexyphobes) mais bien de type pudibonderie d'Etat (ou sexyphobie d'Etat) contre les femmes libres, celles éloignées de toute soumission hiérocratique. Avant de gloser sur une islamophobie d'Etat, notamment à propos des signes ostensibles de religion interdits à l'école (loi de mars 2004) les pro-hypertextiles (et anti-hypotextiles) devraient remarquer que c'est l'hypotextile qui est limité par le droit, et que çà ne plaisante pas !
IV - En plus d'une double répression de la société civile.
Et ce, en plus d'une mentalité malveillante et archaïque -récurrente depuis des siècles - qui stigmatise et agresse particulièrement les femmes hypotextiles (soit les femmes en string seins nus en piscine, soit les femmes en mini-jupe et décolleté en ville) comme d'autres les femmes hypertextiles. Il y a aussi effectivement des agressions - indéfendables - de femmes en hypertextile qui sont visées sous le vocable d'islamophobie ou plus rarement voilophobie quand ce n'est pas spécifiquement l'islam en tant que tel qui est visé mais un mode de recouvrement patriarcal des femmes, mode venu de secteurs retardataires et archaiques.
Christian Delarue
source
http://altermd-krisdlr.centerblog.net/83-reciprocite-textile-encore
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