SYNDICAT des travailleurs et Extrême-droite :

Toutes les dictatures fascistes ou assimilées (pas que l'Italie de Mussolini mais aussi Espagne de Franco, Portugal de Salazar, etc --) se sont employées à casser les syndicats ou les détourner de leur objet.

La tendance dominante mondiale est à les brider ou les domestiquer pour les mettre au service du patron, ou des classes dominantes ou du chef d'Etat. C'est que le syndicat est, peu ou prou, malgré les différences que l'on  peut repérer, l'OUTIL DE DÉFENSE DES INTERETS des travailleurs salariés du public ou du privé, hommes ou femmes, d'ici ou d'ailleurs. Il n'est pas parfait mais il doit exister partout y compris dans les régimes d'appropriation publique d'entreprises privées marchandes comme la Chine. ---

Venons-en à la contradiction du moment :

Le RN, tout comme Macron, est constamment du côté du MEDEF, de la finance, de la classe dominante du 1% dont il défend bec et ongles les intérêts de classe, et ce tant au travail (exploitation) que hors travail (logement, santé, sécurité sociale, services publics). L'extrême-droite pétainiste et raciste et pro OAS (après l'indépendance de l'Algérie) est aussi comme la droite néolibérale de Sarkozy à Macron pour les bas salaires et pas leur augmentation, pour l'augmentation du temps de travail à plus de 40H au lieu d'une RTT à 30 h sur 4 jours sans perte de salaire, pour la retraite à 65 ans et pas à 60 ans, pour la casse de la Sécurité sociale et des services publics qui sont des biens très utiles aux 98 ou 99% d'en-bas mais pas aux 1 à 2% d'en-haut qui au contraire n'en veulent pas sauf perverti en mode privé, marchandisé, financiarisé ce qui alors leur rapporterait des dividendes supplémentaires qu'ils possèdent déjà de trop (cf France Stratégie et Oxfam sur le très haut niveau de dividendes du 1 à 2 %).

Un syndicat de travailleurs et travailleuses défend les intérêts matériels et moraux de ses membres, travailleurs salariés du public ou du privé, de toute qualification allant du jeune employé de base peu qualifié au cadre salarié de fin de carrière (sauf dans le 1%) et ce sans considération de couleur de peau ou de religion.