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Par ockren le 3 Janvier 2023 à 13:01
VIOLENCES PASSIVES REPETEES :
Dans les violences insidieuses il y a les violences passives, ou rien n'est dit ou fait alors que vous êtes là. Une violence passive relève d'un profond mépris dont la portée violente est connue de celui ou celle qui se tait ou s'abstient .
Si face à cette ou ces violences passives, certain-es se plient au silence, parfois en subissant une "déprime", ce n'est pas le cas de tous et toutes. Il y a alors parole dite, semi-publique ou franchement publique ensuite. Et cela se comprend d'autant mieux qu'il peut y avoir souffrance.
Par ailleurs, l'expression en réponse n'est pas "genrée" mais vient aussi bien d'un homme ou d'une femme. Enfin la réponse n'est pas nécessairement insultante ou méprisante. Elle est juste expression d'un ressenti .
Tout juste, peux-t-on dire qu'il ne s'agit pas d'un lâcher-prise. Mais là encore, cette façon "psychologisante" de sortir très unilatéralement d'un conflit en refusant un minimum d'explication ne satisfait pas forcément tout un chacun-e, et ce autant chez les femmes que chez les hommes.
Ch DLR
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Par ockren le 18 Décembre 2022 à 12:33
Le cas des violences insidieuses
Si on laisse de côté le cas de la baffe - d'Adrien Q - qui est une violence physique très généralement du fait des hommes et qui constitue le fondement historique du patriarcat et de la domination masculine , même - il importe de le préciser - quand elle n’est pas utilisée, car plane encore la MENACE DE SON USAGE ,
et c'est bien pourquoi ANNONCER QU’ ON Y AURA JAMAIS RECOURS PLACE SUR UN PLAN D’EGALITE Homme - Femme
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il reste encore tous les cas de violences insidieuses qui là sont mixtes, c’est à dire tout à la fois du fait des hommes et des femmes, les femmes, pouvant très bien être perverses narcissiques ou agressives en dénigrement plus ou moins subtile.
La violence insidieuse peut monter en gamme et passer du dénigrement interne au dénigrement semi-public entre amis ou l’autre est constamment discrédité ET PASSER EN PHASE TROIS en lynchage public de masse
Les hommes ici semblent faire pire que les femmes pour passer en phase 3
Les femmes subissent plus massivement insultes et dénigrement et humiliation des hommes notamment sur les réseaux sociaux .
Ch DLRvotre commentaire
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Par ockren le 15 Décembre 2022 à 10:12Adrien Q- : Processus d'expiation sécularisé pour réintégration.Les sociétés laïques et sécularisées (1) disposent d'un PROCESSUS D'EXPIATION des fautes commises (et ce sans aucune référence à la religion) qui permet de "blanchir" un individu une fois passé ce processus, plus ou moins long, plus ou moins pénible. Il y a alors effacement relatif de la faute. Relatif car il y a parfois une inscription possible d'un temps d'épreuve et de vérification (peine avec sursis). Il n'y a d'exception que pour les grands crimes particulièrement odieux. Pour les autres fautes, il y a effacement (par sacrifice qui n'est plus ceux de jadis) passé le temps indiqué.Par ailleurs, un individu fautif et coupable peut être jugé AMENDABLE par des experts psychiatriques, ce qui signifie que la conscience de la faute commise a rendu son auteur plus construit, plus mur, plus vigilant, plus attentif à sa non reproduction ultérieure pour lui et pour la société.Il faut rappeler ici que tout individu sans exception est passible de tomber du côté régressif, destructeur et violent - soit la barbarie - et que choisir le côté de la paix et de la construction de civilisation est un combat permanent - processus éducatif - dont nul n’est jamais certain de l’avoir mener à son terme. Point d’orgueil ici !Pour Erich Fromm c’est ici la nature foncièrement ambivalente de l’humain qui est en jeu. Hors inscription dans les rapports sociaux.Ch DLR1) Ou le « apaiser la colère des dieux » de jadis s'est transmué en "apaiser la colère de la société des humains pour permettre la réintégration".nb : Il est bon de revenir au sens des notions d’« expiation », de « repentance », de « pardon » et de « réconciliation ». Ici il s'agit d'expiation, non par un sacrifice brut (point de fouet ) mais par un processus.
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Par ockren le 12 Mars 2021 à 21:40
Affection entre amour et amitié.
L'affection définit les ressentis émotionnels et sentimentaux qui sont liés soit à l'amour, soit à l'amitié. L'affection reste comme témoignage d'amour ou d'amitié après un décès ou après une rupture. L'affection et l'estime inscrivent des sentiments positifs dans le temps bien longtemps après la disparition de l'être aimé.
Dans le cas de la rupture et du passage difficile de l'amour à l'amitié, c'est l'affection qui opère le lien entre l'amour et l'amitié en perdant peu à peu sa teinte érotique par effet de sublimation. La sublimation fait barrage aux contenus érotiques antérieurs et laisse vivre l'affection.De l'affection à l'attachement.
Dans ce processus inconscient, l'affection quelque soit son niveau de tendresse est proche de l'attachement. Une forme d'attachement peut sans doute se définir comme de l'affection maintenue.
L'attachement est variable en intensité et en qualité (ou défaut). On ne saurait donc se contenter des classifications courantes pour l'analyser. Il n'est notamment pas nécessairement contraire à l'indépendance . Et l'attachement ne nuit pas en soi à l'élargissement des sentiments d'amitié et de solidarité au-delà des frontières et au-delà des personnes en lien d'affinité élective, celles que nous cotoyons de façon proximale.
Christian Delaruevotre commentaire
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Par ockren le 17 Décembre 2020 à 09:14
Sexualité et mixité des corps valides et non valides
Si le sexe n’est pas indispensable à l’épanouissement il y participe quand même grandement et pour de très nombreuses personnes, valides ou non valides, d’ou l’idée d’une aide à l’accomplissement d’une sexualité entravée ou empêchée (si elle l’est), aide qui peut être soit simplement masturbatoire soit d’aide à l’accouplement des corps (leur "emboitement"), quand ce n'est pas - hors de l'aide proprement dite - un recours prostitutionnel complet ou "tout est pris en charge (sic) de l'excitation au soulagement jouissif", prestation facturée à prix plus élevé proportionnellement à la difficulté. Le CLHEE refuse ce type d’aide dans son manifeste.
Ce collectif revendique l’accès à une sexualité libre et non marchande, qui implique de la réciprocité dans le désir et un échange égalitaire qui ne peut exister ni dans le rapport marchand ni dans le rapport caritatif. Cela suppose sans doute un recul plus important de l’handiphobie (soit le peu d’attirance sinon la franche aversion pour les personnes handicapées).
Christian Delarue
Voici ses propositions :
La défense d’une sexualité libre et non marchande, incompatible avec l’instauration d’une assistance sexuelle
Les personnes handicapées sont des êtres sexués et des partenaires potentiels à part entière au même titre que les autres, aux attentes et orientations sexuelles variées.
S’il est vrai que des limites physiques et/ou psychiques peuvent rendre difficile l’accès de certaines personnes handicapées à une vie affective et sexuelle, elles ne peuvent expliquer, à elles seules, les obstacles rencontrés dans ce domaine.
De multiples barrières sociales, telles que le manque d’accessibilité ou la vie en institution, mettent les personnes handicapées à l’écart de la cité et restreignent leurs libertés et possibilités de rencontres.
A ces préjugés propres au handicap s’ajoutent les stéréotypes d’ordre général sur la sexualité, la féminité, la virilité et la beauté. Véhiculés par les médias, la publicité, la pornographie, ils confortent l’idée que le sexe est indispensable à l’épanouissement, qu’il est lié au physique, à la santé et qu’il est une performance.
Dans un cadre aussi étriqué et normalisant, la sexualité des personnes handicapées ne peut trouver de place.
Comme principale réponse à ces difficultés, certaines personnes concernées demandent l’instauration d’un service d’assistance sexuelle.
Or, nous sommes fondamentalement opposés à la mise en place d’un tel système.
En effet, l’assistance sexuelle relève d’une approche médicale passéiste du handicap.
L’assistance sexuelle suppose que les personnes handicapées constituent un groupe homogène avec une sexualité « spécifique » à laquelle elle serait la plus apte à répondre et associe à tort l’assistance sexuelle aux soins, dont elle serait une sorte de prolongement.
Elle offre une réponse stigmatisante vers laquelle toutes les personnes handicapées, y compris les non « bénéficiaires », seront systématiquement renvoyées et qui les enfermera dans une sexualité de seconde zone, marginale et étrange.
L’assistance sexuelle entretient des liens ambigus avec la prostitution.
Dans l’hypothèse d’un service payant, l’assistance sexuelle ne serait qu’une « spécialité » au sein de la prostitution, considérée comme valorisante car s’adressant à un public «indésirable», «intouchable», totalement rejeté sans cette solution.
Tout comme la prostitution, le système s’adresserait d’abord aux hommes handicapés qui feraient le même raisonnement que les clients de prostitués : leurs besoins sexuels sont irrépressibles et vitaux. Il doit exister un système pour les satisfaire.
L’assistance sexuelle serait dès lors un système misogyne et archaïque de marchandisation du corps supplémentaire, mais acceptable, qui demanderait à être reconnu légalement, à titre exceptionnel.
Dans l’hypothèse d’un service gratuit, ou rémunéré à titre symbolique, c’est-à dire, quasiment gratuit, il s’agirait d’un acte de bienfaisance réalisé par des volontaires qui seraient persuadés de faire une bonne action qui les grandirait.
Nous rejetons donc la solution simpliste et conformiste que constitue l’assistance sexuelle qui, selon nous :
– S’inscrit à la fois dans la logique économique libérale qui présente le sexe comme un service commercial, dont elle nous propose d’être consommateurs, et dans une vision judéo-chrétienne qui appréhende la personne handicapée comme objet de charité.
– Ne remet pas en cause le système de valeurs et les représentations en vigueur dans notre société.
– Ne va ni dans le sens de l’émancipation et de l’autonomie des personnes handicapées, ni de leur libération sur un plan sexuel.
Nous revendiquons l’accès à une sexualité libre et non marchande, qui implique de la réciprocité dans le désir et un échange égalitaire qui ne peut exister ni dans le rapport marchand ni dans le rapport caritatif.
Nous exigeons que soient favorisés :
– L’éducation sexuelle dès le plus jeune âge afin que les personnes handicapées puissent se percevoir comme des partenaires à part entière.
– Le développement des solutions techniques existantes qui pourraient aider les personnes handicapées dans leur sexualité.
– La déconstruction des préjugés liés aux genres, aux représentations du sexe et du handicap qui entravent la sexualité des personnes handicapées.
in MANIFESTE DU CLHEE – CLHEE
http://clhee.org/2016/04/12/manifeste/?fbclid=IwAR10qAEUicSlOOcjTaeIP8rR9t5yOufBdlJnnt8Xx9-m4XxMPo6TZvatsvc
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