• Sexualité : Le surmoi pesant de l’Occident chrétien 

     
    L’Occident chrétien a instauré au fil des siècles non seulement des morales très rigides mais aussi des sanctions dures, répressives, et ce durant plusieurs siècles. Il y a sans doute diversité selon les lieux mais la tendance dominante est là.
     
    Et à la dureté de cet ensemble s’est appliqué en sus, partout, un « double standard » entre hommes et femmes, au détriment des femmes, devant être plus soumises que les hommes.
     
    Une aliénation profonde à la religion, sur fond d'ignorance et d'obscurantisme, formait culture ultra-dominante en Occident. Dans le même temps, les punitions étaient très sévères. La religion - très patriarcale - n'adoucissait pas les peines par compassion. 
     
     
    - Les années 60 et 70 marquent une rupture.
     
    Impensable jadis de pratiquer - à l'écart - le nudisme, toujours réprimé en Espagne et au Portugal comme en Italie et en France jusqu’en 1970. Le sein nu sur plage idem . Le « double standard » ne disparait pas mais les moeurs sont globalement plus souples, moins rigides, moins sévères. La vie sexuelle devient réelle. C'est une activité sous condition de majorité et de consentement. Et la sexualité se libère tant pour l’hétérosexualité que pour l’homosexualité qui met elle plus de temps à se faire reconnaître.
     
    La période a certes donné des excès inverses - déjà existants : prostitution, viol, atteintes à mineurs, - que j’ai nommé ceux du « çà » de la pulsion. Mais, sauf les intégrismes religieux, qui veut retourner en arrière ? Les intégrismes religieux, notamment juifs Haredim et musulmans mais chrétiens aussi, se renouvellent pour imposer des moeurs austères. Combattre les formes d'oppression et de domination est une chose revenir à la chape de plomb antérieure à 68 une autre.
     
     
    - Le surmoi rigide de L’Occident chrétien perdure
     
    (passage inspiré de promiscuité sexuelle de Wikipédia)
     
    Les trois figures majeures de la femme de l'Occident chrétien sont Ève, tentatrice et pécheresse, Marie, sainte et vierge « avant, pendant et après l’accouchement » et Marie Madeleine, prostituée rachetée par l’aveu de ses péchés. 
     
    La chasteté et la virginité furent longtemps érigées en modèles par l’Eglise. La séduction charnelle fut très mal vue. Le sexe ne fut admis que dans le mariage, l’acte de chair fut même jadis une souillure identifiée au péché originel (ce qui est, pour une interprétation plus référencée, comme "sans rapport avec le texte de la Genèse - mais ce n’est pas notre problème)
     
    La fornicatio carnalis (même dans le mariage), la débauche, le stupre sont l’œuvre du diable. Le plaisir sexuel n’est l’objet que d’une tolérance, encore ne l’est-il pour les rigoristes qu’à des fins de procréation et que chez l’homme. Le simple coupable du péché d’adultère peut se voir raser la tête, traîné et fouetté en public ; il est même passible de mort, l’époux est en droit de tuer la femme et l'amant pris sur le fait.
     
     
     
     

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  • VIOLENCES PASSIVES REPETEES :

    Dans les violences insidieuses il y a les violences passives, ou rien n'est dit ou fait alors que vous êtes là. Une violence passive relève d'un profond mépris dont la portée violente est connue de celui ou celle qui se tait ou s'abstient .

    Si face à cette ou ces violences passives, certain-es se plient au silence, parfois en subissant une "déprime", ce n'est pas le cas de tous et toutes. Il y a alors parole dite, semi-publique ou franchement  publique ensuite. Et cela se comprend d'autant mieux qu'il peut y avoir souffrance.

    Par ailleurs, l'expression en réponse n'est pas "genrée" mais vient aussi bien d'un homme ou d'une femme. Enfin la réponse n'est pas nécessairement insultante ou méprisante. Elle est juste expression d'un ressenti .

    Tout juste, peux-t-on dire qu'il ne s'agit pas d'un lâcher-prise. Mais là encore, cette façon "psychologisante" de sortir très unilatéralement d'un conflit en refusant un minimum d'explication ne satisfait pas forcément tout un chacun-e, et ce autant chez les femmes que chez les hommes.

    Ch DLR


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  • Le cas des violences insidieuses

    Si on laisse de côté le cas de la baffe - d'Adrien Q - qui est une violence physique très généralement du fait des hommes et qui constitue le fondement historique du patriarcat et de la domination masculine , même - il importe de le préciser - quand elle n’est pas utilisée, car plane encore la MENACE DE SON USAGE , 

    et c'est bien pourquoi ANNONCER QU’ ON Y AURA JAMAIS RECOURS PLACE SUR UN PLAN D’EGALITE Homme - Femme

    —— 
    il reste encore tous les cas de violences insidieuses qui là sont mixtes, c’est à dire tout à la fois du fait des hommes et des femmes, les femmes, pouvant très bien être perverses narcissiques ou agressives en dénigrement plus ou moins subtile. 

    La violence insidieuse peut monter en gamme et passer du dénigrement interne au dénigrement semi-public entre amis ou l’autre est constamment discrédité ET PASSER EN PHASE TROIS en lynchage public de masse 

    Les hommes ici semblent faire pire que les femmes pour passer en phase 3 

    Les femmes subissent plus massivement insultes et dénigrement et humiliation des hommes notamment sur les réseaux sociaux .

    Ch DLR


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  • Adrien Q- : Processus d'expiation sécularisé pour réintégration.
     
    Les sociétés laïques et sécularisées (1) disposent d'un PROCESSUS D'EXPIATION des fautes commises (et ce sans aucune référence à la religion) qui permet de "blanchir" un individu une fois passé ce processus, plus ou moins long, plus ou moins pénible. Il y a alors effacement relatif de la faute. Relatif car il y a parfois une inscription possible d'un temps d'épreuve et de vérification (peine avec sursis). Il n'y a d'exception que pour les grands crimes particulièrement odieux. Pour les autres  fautes, il y a effacement (par sacrifice qui n'est plus ceux de jadis) passé le temps indiqué.
     
    Par ailleurs, un individu fautif et coupable peut être jugé AMENDABLE par des experts psychiatriques, ce qui signifie que la conscience de la faute commise a rendu son auteur plus construit, plus mur, plus vigilant, plus attentif à sa non reproduction ultérieure pour lui et pour la société.
     
    Il faut rappeler ici que tout individu sans exception est passible de tomber du côté régressif, destructeur et violent - soit la barbarie - et que choisir le côté de la paix et de la construction de civilisation est un combat permanent - processus éducatif - dont nul n’est jamais certain de l’avoir mener à son terme. Point d’orgueil ici !
     
    Pour Erich Fromm c’est ici la nature foncièrement ambivalente de l’humain qui est en jeu. Hors inscription dans les rapports sociaux.
     
    Ch DLR
     
    1) Ou le « apaiser la colère des dieux » de jadis s'est transmué en "apaiser la colère de la société des humains pour permettre la réintégration".
     
    nb : Il est bon de revenir au sens des notions d’« expiation », de « repentance », de « pardon » et de « réconciliation ». Ici il s'agit d'expiation, non par un sacrifice brut (point de fouet ) mais par un processus.

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  • Affection entre amour et amitié.

     

    L'affection définit les ressentis émotionnels et sentimentaux qui sont liés soit à l'amour, soit à l'amitié. L'affection reste comme témoignage d'amour ou d'amitié après un décès ou après une rupture. L'affection et l'estime inscrivent des sentiments positifs dans le temps bien longtemps après la disparition de l'être aimé.

    Dans le cas de la rupture et du passage difficile de l'amour à l'amitié, c'est l'affection qui opère le lien entre l'amour et l'amitié en perdant peu à peu sa teinte érotique par effet de sublimation. La sublimation fait barrage aux contenus érotiques antérieurs et laisse vivre l'affection.

    De l'affection à l'attachement.

    Dans ce processus inconscient, l'affection quelque soit son niveau de tendresse est proche de l'attachement. Une forme d'attachement peut sans doute se définir comme de l'affection maintenue.

    L'attachement est variable en intensité et en qualité (ou défaut). On ne saurait donc se contenter des classifications courantes pour l'analyser. Il n'est notamment pas nécessairement contraire à l'indépendance . Et l'attachement ne nuit pas en soi à l'élargissement des sentiments d'amitié et de solidarité au-delà des frontières et au-delà des personnes en lien d'affinité élective, celles que nous cotoyons de façon proximale.


    Christian Delarue


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