• Le RN est nationaliste-classiste 

    Contribution altermondialiste : Pour le social, l'environnemental et le démocratique et sans racisme ni sexisme !

    Sous couvert de "communautarisme national" le RN est et reste surtout profondément classiste. Nous allons expliciter cette critique sociale.

    ---- Texte à reprendre ----


    votre commentaire
  • SEPARATISME FISCAL : un SECOND CLASSISME (caché lui) :
     
    On appelle « séparatisme fiscal » le fait pour les territoires riches (ex : de l’ouest de Paris) de ne pas vouloir construire de logements sociaux et ce malgré la loi qui l’impose - soit un premier classisme - mais aussi, en plus, de ne pas vouloir en contre-partie, contribuer fiscalement et financièrement à un habitat social ailleurs pour les catégories pauvres ou moyennes basses : Second classisme !
     
    Le séparatisme fiscal - caché sous la  surface de l’iceberg - vient renforcer le séparatisme socio-territorial - bien visible lui au-dessus de la surface - des ghettos de riches !
     
    Ch DLR

    votre commentaire
  • DIFFERENCIATION ETAT / REGIME POLITIQUE. de Nicolas BENIES

    extrait de L’ Après libéralisme (1) publié d'abord sur Dazibaoueb 2000 environ puis repris sur amitie-entre-les-peuples.org

    XX

    Dans les faits la politique d’austérité est contradictoire avec la nécessité pour le régime politique d’apparaître légitime aux yeux de la grande masse des citoyens . Les nécessités de l’accumulation obligent l’Etat à remettre en cause les conquêtes de la classe ouvrière, et donc à ne plus apparaitre comme l’arbitre entre les classes . C’est pourtant l’intérêt des régimes politiques.

    Le Dix-huit Brumaire de Louis Bonaparte

    La différenciation Etat / régime politique est issue de l’analyse de Marx dans le Dix-huit Brumaire de Louis Bonaparte qui montre que le régime politique incarnant l’Etat à un moment donné peut se constituer contre la bourgeoisie et s’appuyer sur la classe moyenne. C’est la quintessence de cet adage : "La bourgeoisie règne mais ne gouverne pas "(1), du moins le plus souvent. La bourgeoisie délègue ses pouvoirs politiques pour conserver l’essentiel : les rapports de production capitalistes. Ainsi, et Marx en fait une brillante démonstration le régime politique apparait au-dessus des classes alors que la nature de l’Etat reste capitaliste.

    Cette analyse eminamment dialectique a été souvent mal perçue, beaucoup d’auteurs ont cru discerner deux définitions de l’Etat (2), alors que Marx part de la définition abstraite de l’Etat, "capitaliste collectif en idée", pour appréhender le régime politique qui représente la forme de l’existence de l’Etat. Il s’agit donc de deux niveaux d’abstraction différents, mais qui ne se conçoivent pas l’un sans l’autre.

    Ce qui permet de comprendre que la politique étatique qui correspond aux nécessités de l’accumuation du capital, de sa valorisation, prime sur les nécessités de la légitimation. Car pour apparaître légitime, un gouvernement doit pouvoir satisfaire quelques revendications des travailleurs ("le grain à moudre" pour parler comme les dirigeants syndicaux réformistes) et, plus généralement, être perçu comme le garant des acquis, par l’intermédiaire de lois et donc du développement du droit, en particulier du droit du travail. Toutes choses qui expliquent l’abandon des politiques de relance keynésiennes, adéquates à la longue période de décroissance mais qui ne répondent plus aux nécessités de l’accumulation en période de crise. Et aussi ce que les politologues appellent "l’usure des équipes au pouvoir", qui provient directement de la mise en œuvre de la politique d’austérité, conduisant aux attaques répétées contre le niveau de vie et les conditions de travail de la majorité de la population. Ce n’est que pendant la période dite de prospérité (les "Trente Glorieuses", qui n’ont pas duré trente ans et n’ont pas été glorieuses, sinon pour l’accumulation capitaliste) que les impératifs de l’accumulation et de la légitimation ont pu coïncider.

    (1) PEC La Brèche 1988 p 30 et 31


    votre commentaire
  • De Maastricht 1992-93 au 29 mai 2005 : deux dates pour une mobilisation pour un autre trajet en Europe - Christian DELARUE

    dimanche 29 mai 2022 

    De Maastricht 1992-93 au 29 mai 2005 : deux dates pour une mobilisation pour un autre trajet en Europe

    La « thatcherisation du monde » opérée par des élites de droite et de gauche (celles agissant dans le cercle du bloc bourgeois) a (1) opéré une casse continue de chaque Etat social de l’Union. Si la date de départ de la thatchérisation est celle de la fin des années 70 on ne saurait oublier 1992-93, il y a 30 ans. Une occasion de rebond ce 29 mai 2022 et les mois qui vont suivre.

    I - Du 29 mai 2005 à Maastricht 1992-93

    Le 29 mai 2005 est la date la mieux connue du peuple français : il a voté contre le TCUE et les élites européennes n’ont pas apprécié ce « mauvais vote » !
    Le 29 mai 2005 est le symbole d’un double mépris, mépris démocratique et mépris du social en tant que tel et donc du réel besoin des classes sociales dominées de dispositifs sociaux conséquents, pas du lucratif avec du caritatif !

    La formule ramassée « Maastricht 92-93 » renvoie au traité européen né il y a 30 ans, en 92 et validé en 93 (1er novembre). Et il est bon de rapprocher une explication de ce traité avec le vote français du 29 mai 2005 . Avant d’aller plus disons qu’il opère une dépossession des Etats au profit des banques et de la finance.

    Et derrière la dépossession des Etats de l’Union c’est formellement chaque peuple nation qui est dépossédé démocratiquement mais c’est SURTOUT chaque peuple-classe 99% qui en subit réellement les frais au plan social et environnemental car les classes dominantes de chaque formation sociale de l’Union européenne s’accommodent très bien de ce traité et du fonctionnement oligarchique de l’Union. N’oublions JAMAIS la forte lutte des classes menée par les classes dominantes de l’Union, et notamment des pays les plus puissants. Elle s’est en quelque sorte incrustée dans les traités.

    II -Notons un enjeu du moment : Macron en mai 2022 

    Et reprenons d’abord un extrait du texte Le piège européen d’Anne-Cecile Robert qui pointe un danger d’un trajet contraire à ce que les démocrates -comme elle - souhaitent et ce que les défenseurs du mouvement social (altermondialiste) et syndical (cgt) - comme moi - souhaitent aussi. Il y a une différence de positionnement mais une convergence possible.

    Dans un discours prononcé dans l’enceinte du Parlement européen le 9 mai 2022, le président Emmanuel Macron, fraîchement réélu, a réaffirmé son projet d’Europe « souveraine ».

    Il a présenté l’Union européenne (et ses États membres) comme les représentants incontestables de la « démocratie », de la « liberté » et de « l’espoir ». « La France a une nouvelle fois clairement, résolument, fait le choix de l’Europe en me confiant un nouveau mandat pour œuvrer avec vous tous à construire une Europe plus forte et plus souveraine. » a-t-il affirmé sans sourciller. Demandant une révision des traités, il propose de « généraliser le vote à la majorité qualifiée dans nos décisions pour nos principales politiques publiques ». Concrètement, cela signifie une disparition de la règle de l’unanimité qui permet à un État de mettre son véto à des décisions jugées contraires à ses intérêts vitaux. Cette disparition rendra un pays dépendant des majorités contraires construites par les 26 autres États.

    Une telle mesure vise à empêcher une transgression du droit européen à chaque fois qu’une gauche conséquente voudra accomplir un programme nettement à gauche. Elle ne s’oppose pas qu’à l’extreme-droite qui s’en moque.
    La transgression du corsetage juridico-institutionnel est précisément ce que propose de faire la NUPES - et en tout cas Aurélie Trouvé (une video) - pour faire avancer son programme face aux obstacles externes en cas de présence forte à l’Assemblée nationale.

    III - Mobiliser pour remettre les banques et la finance au service des peuples !

    Du point de vue du militant altermondialiste (les peuples 99%, chaque peuple-classe) et syndical (monde du travail salarié public et privé) c’est Maastricht 92-93 qu’il faut cibler pour casser la prééminence de la finance au-dessus des peuples.

    Je renvoie pour ce faire à un court texte publié par le CADTM
    1992-93 : Gouvernance maastrichienne et force de oligarchie financière

    1992 : 30 ans de Traité de Maastricht (entré en vigueur le 1 nov 1993) .

    Il y a 30 ans « ce traité installait un régime financier radicalement nouveau, qui consacrait et consacre toujours l’empire des banques et des marchés sur les Etats » de l’Union européenne (cf « Quoiqu’il en coute - sortir la dette des griffes de la finance » - 1). On mesure encore assez mal de nos jours cette rupture. Parlant de « thatchérisation du monde » les syndicalistes remontent ordinairement plus loin pour évoquer la casse sociale opérée de façon méthodique depuis la fin des années 70 et depuis 1983 pour la France de Mitterrand.

    Pourquoi cet oubli ? C’est que la question de la dette est souvent sous-estimée dans les problématiques du capitalisme . Moi-même je n’y fais pas systématiquement référence (bien qu’au CADTM ). Or « le capitalisme est un système économique basé sur l’endettement » . C’est ce que rappelle le livre cité ci-dessus (1) et ce dès la première page : Avec le néolibéralisme, et notamment depuis 1992-93 en Europe, « la dette publique contractée par les Etats est sous l’emprise des marchés financiers » . « Le capital financier domine ainsi la vie économique » mais cela va au-delà puisqu’il « configure la vie sociale et les comportements psychiques". Les auteurs rappellent aussi que « le crédit et la dette ne sont évidemment pas apparus avec le capitalisme ».

    L’oligarchie financière de l’UE dispose depuis lors d’une imposante force de coercition contre les États, et derrière contre chaque peuple-classe de l’UE - les classes dominantes étant évidemment épargnées.

    Un mouvement de protestation des peuples d’Europe (plus chaque peuple-classe que les peuples nation pour moi) serait a construire pendant les deux ans du triste trentenaire mais avec quelles forces ? Reste alors l’agitation, l’expression renouvelée, répétée, d’une critique destinée aux acteurs de mobilisation(s) populaire(s) et de classe (double dimension populiste-classiste).

    Christian Delarue

    1) La thatchérisation du monde et l’extrême-droite économique
    http://amitie-entre-les-peuples.org/La-thatcherisation-du-monde-et-l-extreme-droite-economique

    2) 1992-93 : Gouvernance maastrichienne et force de oligarchie financière 
    https://www.cadtm.org/1992-93-Gouvernance-maastrichienne-et-force-de-oligarchie-financiere-quelle


    votre commentaire
  • ANTI-CLASSISME 

     

    JOURNEE DE MOBILISATION DU PEUPLE-CLASSE 99% CONTRE LA POLITIQUE DE CLASSE DES CLASSES DOMINANTES

    http://amitie-entre-les-peuples.org/Anti-classisme-le-27-janvier

    http://altermd-krisdlr.centerblog.net/112-anti-classisme-le-27-janvier

     

    Anti-classisme, sans racisme ni sexisme, pour l’emploi et les salaires.

    Le 27 janvier 2022 est une journée de mobilisation sociale anti-classiste du peuple-classe de France, nationaux ou résidents, contre la politique de classe du gouvernement et du patronat !

    Justice sociale : Moins pour en-haut (le tiers supérieur du 1%) et plus pour en bas.

    Vont donc manifester les chômeurs et chômeuses, les travailleurs et travailleuses du public et du privé, les retraités des 99% d’en-bas pour de meilleurs salaires, traitements, pensions, minimas sociaux. Pour l’emploi aussi avec « travailler moins mais travailler tous »

    Christian Delarue
    CGT Finances (UFR)


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique