• ECOLOGIE, NUISANCE et RESILIENCES :
     
    Au-delà de l’Anthropocène, de l’Entreprisocène au Richocène
     
    En quelques lignes sur un champs complexe Résiliences (au pluriel) à imposer à plusieurs niveaux sur de très nombreux aspects (décarbonation, biodiversité, dé-pollutions) .  
    Pour la présentation soit on évoque classiquement deux grands niveaux : un qui remonte sur la très longue période (avec quelques auteurs anciens à l'appui), l'Anthropocène ou "Ere de l'humain", et un autre temps, avec ses subdivisions, qui porte sur la période plus récente ou les implications de l'activité humaine sont plus fortes, plus remarqués, plus nuisibles aussi. 
    Autre présentation : Soit on relègue l'Anthropocène dans l'introduction car trop général et peu significative, pour être pertinent et ce pour alors mieux distinguer l'entreprisocène et le richocène, qui, selon nous sont les deux grands noms des nuisances humaines sur la nature et la planète. 
     
    I - Epoque longue de l'activité humaine ou  ANTHROPOCENE 
     
    A) Signification du terme . Le terme devenu courant et générique signifie "Epoque géologique de l'activité humaine" (à un niveau global et de très longue durée). Le terme n'est pas validé par tous les scientifiques. Il est utilisé de nos jours pour viser par une éducation populaire des  changements comportementaux des individus, donc de tous et toutes et de chacun-e sur la planète, sans considération de la place occupée par ses individus dans la hiérarchie sociale (pauvres ou riches consommateurs) ou dans les divers rapports sociaux existants (producteurs ou simple consommateur). Exemple la conférence-débat à Guichen ou je fus invité présentait avec Shift Project les 4 secteurs par ordre d'importance - Transport, Alimentation, Logement, Internet - ou chacun peut agir. Et chacun peut faire sa part mais ce n'est qu'une goutte d'eau en rapport à d'autres. 
     
    B) Sa critique : Pour JB Fressoz (1)i le concept a un certain mérite, il a toutefois la fâcheuse tendance d’unifier l’humanité de manière indifférenciée : désigner l’espèce humaine comme responsable de la crise environnementale, c’est oublier les rapports économiques, sociaux et coloniaux qui, sous l’effet de la classe dominante, ont conditionné le changement climatique. 
     

    II - Epoque récente ou une certaine activité humaine montre un très fort impact sur l’environnement. Deux termes précisent bien les enjeux : l’entreprisocène et le richocène. 

    A) - ENTREPRISOCENE soit l’apparition et montée en puissance des grandes entreprises de production de biens et services divers au milieu du XIX siècle. Iindustrialocène et capitalocène sont les deux autres noms pour cette époque avec une poursuite aggravée au XXe et plus encore de nos jours. D’ou divers noms lu dans VORTEX (2) . La résilience des nuisance devrait (im)poser (le « im » devant « poser » pour dictature ou démocratie) des normes aux grosses entreprises (de production), capitalistes nationales ou multinationales ou a-capitalistes (Mutuelles et ESS), dans l’industrie, le transport, l’agriculture (viande) ou la construction de logements (rénovation) ou l’internet ou etc....

    B) - RICHOCENE , eu égard aux courbes de nuisance des riches : La résilience viendra par une limitation du pouvoir de nuisance des très riches (oligarques avec yatchs et jets privés) et des riches de la classe financière (1 à 2%) ; au plan civil mais aussi militaire . Secteur militaire : On pourrait parler d’un étatocène des milieux militariste en lien avec l’impérialisme de certaines classes dominantes avec notamment forte production de tanks, avions, gros bateaux à gros GES.

    Ouverture altermondialiste : Trajet vers un écosocialisme mondial nécessaire ?

    Christian Delarue
     
     
     
    1) sur Ballast : Désintellectualiser la critique est fondamental
     
    2) VORTEX Faire face à l’Anthropocène de Testot et Wallenhorst ed Payot 2023.
     
     

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  • Pourquoi le régime vegan pourrait sauver la planète – Libération

    https://www.liberation.fr/environnement/alimentation/pourquoi-le-regime-vegan-pourrait-sauver-la-planete-20230721_JQII5YLLBZA65PWFYMRWMH2C2Q/

     


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  • Retraite : Macron au service de la bourgeoisie assurantielle

    Hendrik DAVI (tweeter et vidéo) : « Nous vivons un moment orwellien, les macronistes nous font croire qu’ils défendent la retraite par répartition, alors que toute leur reforme vise à faire prospérer les fonds de pension !  »

    Effectivement la reforme en cours va aboutir à un appauvrissement des retraités, de celles et ceux qui vont partir avant 64 ans, soit du fait du chômage soit du fait de la pénibilité et donc avec des retraites faibles. Ces personnes vont anticiper une faiblesse de pension du système par répartition en se retournant de façon individuelle vers des contrats d’assurance privée. Contrats qu’on leur propose déjà .

    J’ai eu pour ma part, en 1998, la visite d’une assurance belge (Fortis - qui a d’ailleurs fait faillite plus tard - le privé peut faire faillite pas l’Etat), avec comme argument le fait qu’ayant été étudiant plusieurs années après mes 5 années d’armée j’allais avoir une petite retraite... sauf si je continuais à travailler tard (maxi à 67 ans)... ce qui est arrivé effectivement (et ce malgré la dégradation des conditions de travail tant dans le privé que le public). Il n’y a que choix entre deux maux : soit petite retraite, soit travail tardif (si c’est possible).

    Ce qui va donc se développer plus encore (car cela existe déjà - c’est mon propos) et massivement (c’est la mission de Macron, son job de classe) c’est bien la capitalisation et le recours contractuel et individuel aux fonds de pension, lesquels fonds permettent bien d’engraisser surtout une bourgeoisie assurantielle (faut nommer les prédateurs) déjà ultra-riche , et derrière eux un encadrement aisé (assez variable), la masse de l’ensemble des personnels d’assurance privée restant eux plutôt mal payée.

    Le peuple-classe de France (pas que les salarié-es mais surtout eux) s’oppose donc à raison à la réforme Macron-Borne.
    Il lui faut renforcer le triptyque de la République sociale : 1 - Retraite par répartition à l’âge de 60 ans avec des montants de retraite suffisants pour les hommes et les femmes (les femmes aussi - ne pas oublier cela), 2 - Sécurité sociale à dés-étatiser et socialiser, 3 - Services publics à faire fonctionner pour les besoins sociaux avec une fonction publique statutaire non gangrenée par la contractualisation multiforme, y compris dans les secteurs ou elle restait très marginale il y a encore dix ans.

    Christian Delarue
    CGT UFR Finances
    (point de vue personnel)

    http://altermd-krisdlr.centerblog.net/190-retraite-macron-au-service-de-la-bourgeoisie-assurantielle


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  • Derrière Macron, la bourgeoisie assurantielle des fonds de pension

     
    Derrière le système de retraite par répartition, malgré ses inégalités et ses insuffisances certaines, il y a l’Etat social du capitalisme post-guerre (1946) qui veut des mécanismes d’une protection sociale et collective solide pour les 97-99% d’en-bas, soit le peuple-classe. 
     
    Le social est ce qui est concédé par le patronat et la classe dominante capitaliste de l'époque. Le système reste évidemment à dominante capitaliste - pas de socialisme dominant - mais il cède des dispositifs sociaux pour les ouvriers et employés de l'époque, pour le peuple-classe plus largement.
     
    La fin progressive de ce système, attaqué régulièrement depuis 1993 -- nous sommes d'ailleurs 30 ans après à un moment crucial du rapport des forces -- signerait la victoire quasi certaine des fonds de pensions et de la bourgeoisieassurantielle privée. Elle veut la capitalisation et ses profits.
     
    En son sein, existe aussi un secteur transnational ultra-riche pour sa petite fraction oligarchique . Dites alors ici finance prédatrice si bon vous semble. Mais d’être plus précis ne nuit pas - donc nommons les profiteurs du 1% du système d'assurances privés, celui qui veut la capitalisation ! 
     
    Christian Delarue
     
     
    ATTAC explique : La contre-réforme des retraites présente une autre opportunité pour les fonds d’épargne-retraites et, indirectement, pour les gestionnaires d’actifs tels que BlackRock. En effet, le gouvernement prévoit que les plus hauts revenus ne cotiseront plus pour leur retraite personnelle au-delà de 121 626 euros de revenus annuels, soit environ 10 000 € par mois. Cela concerne environ 300 000 personnes. Au delà de cette somme, les revenus seront prélevés d’un taux de 2,81%, sans ouverture de droits nouveaux à la retraite, afin de financer le système général. Cette proposition, qui est présentée comme une mesure de solidarité par le gouvernement, risque fort d’avoir pour conséquence que les personnes concernées soient renvoyés vers la capitalisation pour tenter de maintenir leur niveau de retraite.
    Comme l’écrit l’UGICT-CGT, « Voilà qui est de nature à créer un marché juteux pour les fonds d’épargne retraite qui lorgnent sur l’épargne des français·e·s et coûtera très cher à nos systèmes de retraite solidaires » [5]. Même le Figaro reconnait que « les cadres gagnant plus de 10 000 euros par mois seront de fait incités à investir dans une retraite par capitalisation pour leur retraite » [6].
    https://france.attac.org/se-mobiliser/retraites-pour-le-droit-a-une-retraite-digne-et-heureuse/desintox-sur-les-retraites/article/non-la-france-n-est-pas-un-smarties-pour-blackrock

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  • Besoin d'un fort mouvement populaire pour un altergouvernement écosocialiste !

    suite de "Biocentrisme, biodémocratie, démocratie écosocialiste".

    Un altergouvernement comme une alterdémocratie ne viennent pas "à froid"

    Altergouvernement c’est le titre d’un ouvrage collectif d’altermondialistes paru il y a dix ans . Aujourd’hui Aurélie Trouvé est élue avec la Nupes mais il n’y a pas - encore - d’altergouvernement (au sens large) pour prendre des lois de déprivatisation, de démarchandisation, de définanciarisation et de promotion de l’égalité dans tous les domaines et de la solidarité internationale entre toutes les victimes du capitalisme productiviste, y compris les animaux non humains pour l’égalité est requise contre la destructivité et plus généralement le vivant et l'écologie.

    C’est que cela suppose une très fort montée en puissance du peuple-classe de France contre les classes dominantes et dirigeantes sur le double terrain « rouge et vert » . On en est loin. Dans un ouvrage célèbre, La Maladie infantile du communisme (« le gauchisme ») (1920), Vladimir Ilitch Lénine définissait une situation révolutionnaire : « C’est seulement lorsque “ceux d’en bas” ne veulent plus et que “ceux d’en haut” ne peuvent plus continuer de vivre à l’ancienne manière, c’est alors seulement que la révolution peut triompher. » 

     

    Rompre avec le capitalisme productiviste ,

    passer à l’écosocialisme, aller vers l'éco-communisme !

    La reconquête du pouvoir d’agir du peuple-classe doit se travailler contre les classes dominantes . C’est là une question de conquête de la contre-hégémonie. Il doit se réaliser aussi au sein même des divers rapports sociaux qui clivent la société. Il y a évidemment des alliances entre les classes dominées à passer mais sans nier les divers consentements des dominés aux diverses formes de domination, d’oppression, d’exploitation.

    Ce n’est pas du «  yakafokon » car ce sont les résistances et les luttes réelles et agissantes, partout, ici et ailleurs, qui donnent espoir malgré les répressions répétées de l’Etat néolibéral et des classes dominantes.

    Nous subissons un fétichisme du marché défendu par les acteurs de la finance qui en profitent avec d’autres secteurs du capital. Ce fétichisme économique tend à s’opposer fortement à l’auto-activité des classes dominées, ou pour dire les chose autrement à « l’empowerment »  du peuple-classe. Mais néanmoins çà bouge ! 

    La formule « Des marchés, par les marchés, pour les marchés » remplace insidieusement celle démocratique « Du peuple, par le peuple, pour le peuple » . 

     

    Le dit peuple entendu comme peuple-communauté est lui aussi instrumentalisé par les classes dominantes. C’est là d’ailleurs le sort de toute communauté. Il convient dés lors d’en appeler nettement à une praxis d’en-bas des dominé-es - hommes et femmes - sous diverses formes. En ce sens nous sommes - notamment - anti-classiste, anti-raciste, anti-sexiste dans le sens le plus large de ces termes. Nous sommes « rouge » mais aussi « vert » . Nous sommes donc pour toutes les émancipations partant des classes et couches du peuple-classe. Et nous ne sommes pas d’accord sur tout mais d’accord sur l’essentiel ! 

    Ch DLR

    https://blogs.mediapart.fr/christian-delarue/blog/171122/besoin-dun-fort-mouvement-populaire-pour-un-altergouvernement-ecosocialiste?


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