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Par ockren le 8 Février 2022 à 23:18
DEMOCRATIE DU POUVOIR D ACHAT DU PEUPLE-CLASSE
Mobilisons le peuple-classe contre les riches et les grands profits capitalistes : plus pour en-bas et moins pour en-haut !
POUVOIR D ACHAT, STRATIFICATION SOCIALE et TYPE d'ACHAT
Distinguons comme Marx 1) la sphère de la circulation marchande (biens et services vendus-achetés ou pas ou difficilement) et 2) sphère de la production (vente-achat de la force de travail contre un salaire) : nous avons deux rapports sociaux différents (qui certes se recoupent) : Pour le "face aux marchés" (des biens et services) nous avons d'une part la fraction "modeste" du peuple qui est "en-bas" alors que la fraction "aisée" du peuple est "en-haut" (stratification en couches sociales).
I - POUR LES BIENS COURANTSA) STRATIFICATION CONSOMMATION : DISTINCTION MODESTES-AISES- Les MODESTES d'EN-BAS sont sur les dépenses dites contraintes (panier INSEE): achat de nourriture, payer son loyer, le gaz ou l'électricité et vivre sobrement vers la fin du mois car avec peu d'épargne réalisée ou à compte à zéro ou en déficit plus ou moins important. LÀ sont les couches sociales modeste. Celles qui souffrent quand les prix montent.- Les "AISES" (sous le 1%) . La fraction d'"EN-HAUT" est aussi variable en fonction des biens achetés. La fraction aisée, assimilée récemment (MAURIN), aux 20% d'en-haut, voire le tiers supérieur arrive à épargner chaque mois sans souci . Elle est globalement solvable face aux marchés des biens et services.B) QUESTION DE LA DOUBLE PEINE : Subir la hausse des prix en même temps que la baisse des salaires pour l'envol des profits . Avec les syndicats sérieux exigeons le blocage ses prix des biens courants, supprimons ou réduisons la TVA , augmentons les salaire, reprenons sur les profits capitalistes !II - POUR LES ACHATS LOURDSA) LES BIENS DE GRAND LUXEJustice sociale et fiscale : Moins pour les très riches et plus pour en-bas - Justice environnementale : poser des interdit sur les productions de énergétiques fortes de grande nuisance : bateaux, avions.B) SPECIFICITE DE LA QUESTION IMMOBILIERE -Ces classes aisées (pas le 1% d'en-haut sans problème mais les 19% dessous) peuvent moyennant emprunt acheter un véhicule plus ou moins cher. Mais par contre acheter une maison - même petite - c'est de nos jours autre chose. Là il faut bien souvent vivre dans le 10% d'en-haut et depuis une bonne décennie voire plus pour acheter avec pret bancaire si on ne peut valoriser un capital immobilier existant.Or acheter son appartement ou sa maison principale (pour se loger) n'est à priori pas un luxe mais un besoin normal, surtout avec les loyers en cours, besoin aussi légitime que l'achat d'un véhicule (voire plus : c'est le "toit"). Ce n'est plus vrai. Et c'est un vrai problème de politique de l'habitat et d'urbanisme. Il ne s'agit pas que d'augmenter les salaires, il faut favoriser plus l'acquisition immobilière de diverses manières. Et pas pour des "passoires thermiques" -Ch DLR
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Par ockren le 6 Avril 2021 à 16:24CEDH : la France condamnée pour ses prisons indignesLa Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), par un arrêt du 30 janvier, a condamné la France pour les conditions inhumaines et dégradantes de ses établissements pénitentiaires et le non-respect du droit à un recours effectif pour faire cesser ces atteintes.
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Par ockren le 29 Mars 2020 à 00:25Difficulté du confinement dans le mal-logement - INDECOSAliens websur amitié entre les peuplessur bellaciao
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article163181
sur altermd-krisdlret blog mediapartvotre commentaire
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Par ockren le 31 Août 2008 à 19:35
Payer beaucoup plus chère sa résidence secondaire.
Un extrait d'un texte d'Ernest MANDEL envoyé à la commission logement d'ATTAC.
http://ernestmandel.org/fr/ecrits/txt/1991/plan_ou_marche.htm
Sous le despotisme de l'État ou du marché, ces décisions sont prises par de petites minorités. Il implique un degré supérieur de justice sociale, car il assure que les besoins fondamentaux de la partie la plus pauvre, la plus faible de la société seront satisfaits en priorité, avant les besoins moins urgents de la partie la mieux lotie.
De la même façon qu'aujourd'hui, dans chaque pays du monde, le gouvernement propose, au début de l'année fiscale, de réserver disons 5 % du revenu national pour la défense nationale et pour la sécurité publique (la police...) considérées comme des priorités absolues, la masse des citoyens aurait le droit et le pouvoir de décider au même moment de la partie des ressources disponibles pour n'importe quel but qu'elle choisirait de considérer comme absolument prioritaire: par exemple la santé, l'éducation et la culture, la défense de l'environnement, les transports publics, les infrastructures de base, le logement et ses équipements ménagers et, s'il en était décidé ainsi, l'alimentation courante et une partie des vêtements (sous-vêtements, bas, chaussures).
Ces choix seraient effectués sans s'occuper du fait qu'ils représentent 20, 30, 40, 50 ou 60 % des ressources disponibles, réduisant de fait, par là, ce qui reste pour la satisfaction des besoins non essentiels. On peut objecter que cela entraîne une certaine injustice vis-à-vis des besoins des groupes minoritaires de consommateurs. Cette objection est fondée. Mais dans une situation de rareté relative des ressources, certains besoins resteront toujours insatisfaits. Il est plus juste de laisser insatisfaits certains besoins de minorités plutôt que les besoins fondamentaux de la majorité.
On ne peut nier que la construction systématique de résidences secondaires qui restent inoccupées une large partie de l'année, sans parler des logements de luxe, alors que des millions de gens restent sans logement, ou dans des logements manifestement déplorables, cela est plus injuste que de laisser insatisfaite une partie de la demande de logements de luxe, tout en assurant à chacun un abri adapté, avec un confort raisonnable.
On peut "moduler" la règle de la majorité et accorder aux minorités un accès aux ressources économiques, une fois satisfaits les besoins fondamentaux de tous. Si certains groupes de la population veulent consacrer leur revenu supplémentaire à une résidence secondaire, ou à une deuxième télévision en couleur, ils doivent avoir le droit de le faire, s'ils sont prêts à payer le prix pour cela, prix qui sera plutôt élevé.
Ce qu'ils ne doivent pas avoir le droit de faire, c'est d'imposer une charge de travail supplémentaire à la masse des producteurs, dépassant celle que ceux-ci sont prêts à accepter. Sous le capitalisme, les fluctuations de l'emploi et la peur de perdre son travail et son revenu habituel, obèrent fortement le droit des producteurs à déterminer librement les limites de leur temps de travail, qui est toujours en grande partie pris sur le temps de loisir. Le modèle de planification socialiste que nous défendons implique que le droit de fixer ces limites doit appartenir à ceux qui en en supportent effectivement les inconvénients, c est-à-dire la masse des producteurs eux-mêmes. S'ils préfèrent travailler seulement trente ou vingt-quatre heures par semaine, reportant une partie de leurs consommations, ils doivent avoir le droit de faire ce choix. Si chacun a la garantie d'un niveau minimum de consommation, il faut proposer un haut salaire pour convaincre les gens de travailler plus longtemps. Mais ceci est plus juste socialement que de les forcer à le faire par des diminutions de salaires ou des menaces de suppression d'emplois et de revenus.Lire la suite sur Plan ou marché : la troisième voie Ernest Mandel
http://ernestmandel.org/fr/ecrits/txt/1991/plan_ou_marche.htm
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Par ockren le 7 Mars 2008 à 08:41
Eléments sur le livret A menacé et riposte.
Il s'agit d'une présentation rapide pour la réunion d'ATTAC Rennes du 5 mars 2008. Cette note n'entre pas dans les questions de techniques financières mais qui vise à montrer succinctement la situation de crise et les perspectives pour en sortir. Nous reviendrons sur ce dossier.
I - LIVRET " A ", LA CRISE !
A) Une institution au service de l'intérêt général
1) Les caractéristiques particulières du Livret A.
Le livret A a été crée le 22 mai 1818. C'est une institution ancienne.
Le livret A est un compte d'épargne réglementé dont l'ouverture s'effectue seulement auprès des agences de la Caisse d'Epargne et de la Banque postale. Le Crédit Mutuel dispose d'un Livret bleu apparenté au Livret A.
Ce livret présente trois caractéristiques originales qui sont à l'origine de son succès :
1 - Son taux d'intérêt est administré - ie fixé par les pouvoirs publics -, il ne dépend donc pas des fluctuations du marché financier.
2 - Les sommes épargnées sont garanties par l'Etat.
3 - L'usage des fonds collectés : ils servent à la satisfaction d'une mission d'intérêt général.
Le livret A est un produit d'épargne populaire : il est utilisé en France par environ 46 millions d'épargnants.
2) En arrière plan, la CDC et le logement social
Les ressources de l'épargne populaire collectée par les trois établissements distributeurs du produit sont centralisées par la Caisse des Dépôts et Consignation - CDC - qui gère et affecte ces fonds au financement du logement social, notamment par l'octroi de prêts de longue durée (dépassant même les 40 ans) et à des conditions uniformes de financement.
B) Une institution menacée par la finance
1) D'ou vient la menace
- Elle vient de la Commission européenne qui le 10 mai 2007 a demandé à la France de mettre fin aux "droits spéciaux de distribution des livrets A".- Quatre banques françaises - le Crédit Agricole, la BNP, la Société Générale, les Banques populaires - et une banque néerlandaise avaient en 2005 déposé plainte contre la restriction à la libre exploitation de produits d'épargne. Sarkozy veut mettre en application cette réforme en suivant le rapport Campdessus récemment publié. .
2) La solution libérale : le rapport Camdessus du 17 décembre 2007 et la "cannibalisation" du livret A.
L'auteur a pour principe de "bonne économie" (libérale) la concurrence et donc la bancarisation généralisée. La situation oligopolistique y est donc critiqué comme un archaïsme aux fins d'attribution de gestion à toutes les banques.
Le livret A comme institution de service public est victime d'un double mouvement économico-social générateur de crise :
- d'une part de la montée des placement financiers risqués mais aussi plus rémunérateurs depuis une quinzaine d'années ;
- d'autre part de la hausse continue et soutenu des prix de l'immobilier qui est de plus de 147 % depuis 10 ans.
Ces livrets représentaient en 1980 plus de 26 % du patrimoine financier des ménages mais seulement 9,5 % en 1993 et 4 % en 2005.
Le Livret A est donc en crise comme l'est le logement pour tous et notamment le logement social.
II - REAGIR ET FOURNIR DES PERSPECTIVES
A - Les principes qui guident notre choix politique :La méthode est dangereuse : le livret A va être progressivement "cannibalisé" par les divers produits d'épargne. Il faut donc refuser la banalisation et la soumission au marché.
Les effets de la réforme seront dramatiques pour les plus démunis. Au lieu de défendre et améliorer un bon outil d'intérêt général dans le cadre du service public les libéraux veulent le détruire par sa généralisation et sa marchandisation . La spécificité du produit va disparaître. C'est l'épargne populaire et un financement spécifique qui risque de disparaître.
B) Ce que nous proposons:
a.. Rejet de la réforme et maintien le Livret A et de la CDC.
b.. Boycotter les banques marchandes (un peu tard désormais)
- Penser l'alternative à la financiarisation par un pôle financier public et semi-public qui permettrait de réintroduire la décision politique et démocratique contre l'anarchie des marchés financiers. Le non dit des libéraux c'est le refus de voir la nécessité de conforter un pôle financier public en capacité non seulement de s'opposer à la finance actionnariale mais surtout de réorienter le financement de l'économie.
- Instituer un service public national du logement (cf doc Christian Delarue sur site ATTAC France)
- Enclencher une réforme de maîtrise du foncier (cf doc Olivier TRIC sur ATTAC France).
CCL : Etat de la mobilisation d'après les infos de Lïc DAGUZAN
Christian DELARUEvotre commentaire
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