• Crise de l’immobilier : pour qui ?
     
    I - Crise du logement et classe dominante financière
     
    La crise du logement et celle plus large de l'immobilier est le reflet d'un pouvoir de classe celui de la classe financière (cf tout en bas) qui accumule les dividendes à leur seul profit !
     
    II - La crise se manifeste par une grand écart inégalitaire
    entre
    1) ceux (un peu "celles") qui sont dans la gestion d' affaires et la finance de bureaux (cf au MIPIm - des sommes très élevées investies sur l’ouest de Paris surtout avec des tours à bureaux)  : des gens très riches: la moitié supérieure du 1%.
    2) ceux et celles (là "elles" y sont) qui survivent dans des logements insalubres et petits et néanmoins chers pour eux-elles qui sont pauvres
     
     
    Il y a
    3 ) tous ceux et celles, en position intermédiaire, qui cherchent après des années d’économies à acheter à prix raisonnable à emprunt faisable. Ils trouvent souvent des maisons « passoires thermiques » à rénover ou parfois des maisons directement habitables mais alors chères, surtout si en ville.

    Ouest-France en fait état pour le département 22, un département voisin du mien que je connais bien pour l’avoir parcouru en long et large pendant 17 ans professionnellement (curateur SV) avant ma retraite en 22.

    Christian Delarue

    Maison à 100 000 € dans le 22 -
     
    - Plus vers l’Argoat (l’intérieur) que l’Armor (le bord de mer)
     
    - Plus en campagne qu’en ville (mais en petit bourg possible)
     
    - Plus avec des travaux de rénovation (voir beaucoup donc cher ensuite donc risqué - même si aidé) que sans travaux (ou presque : "rafraîchissement")
     
    Il y a une carte sur l'article de OF :
     
    "Quand on veut acheter un bien à 100 000 € dans les Côtes-d’Armor, il vaut mieux aimer la campagne"

    https://www.ouest-france.fr/economie/immobilier/quand-on-veut-acheter-un-bien-a-100-000-euros-dans-les-cotes-darmor-il-vaut-mieux-aimer-la-campagne-f2b08f32-dca0-11ee-a79f-2312009be08f

     

    La CLASSE FINANCIERE ou CLASSE ACTIONNARIALE .On évoque aussi de façon plus élogieuse la CLASSE INVESTISSEUSE :

    De composition surtout masculine et post 55 ans c'est la classe sociale dominante financiarisée et multi-propriétaire. -- Elle est celle qui accumule les dividendes et se trouve en surplomb des peuples du continent, et de chaque peuple-classe 99% de France. -- Elle déborde un peu vers le bas le 1% d'en-haut (1,7% selon France Stratégie mais OXFAM dit 2,1%) mais le coeur de l'accumulation est lui dans la moitié haute du 1% d'en-haut et plus encore chez les ultra-riches du 0,1% et 0,01%.


    votre commentaire
  • DEMOCRATIE DU POUVOIR D ACHAT DU PEUPLE-CLASSE

     

    Mobilisons le peuple-classe contre les riches et les grands profits capitalistes : plus pour en-bas et moins pour en-haut !

    POUVOIR D ACHAT, STRATIFICATION SOCIALE et TYPE d'ACHAT

    Distinguons comme Marx 1) la sphère de la circulation marchande (biens et services vendus-achetés ou pas ou difficilement) et 2) sphère de la production (vente-achat de la force de travail contre un salaire) : nous avons deux rapports sociaux différents (qui certes se recoupent) : Pour le "face aux marchés" (des biens et services) nous avons d'une part la fraction "modeste" du peuple qui est "en-bas" alors que la fraction "aisée" du peuple est "en-haut" (stratification en couches sociales).

    I - POUR LES BIENS COURANTS
     
    A) STRATIFICATION CONSOMMATION : DISTINCTION MODESTES-AISES
    - Les MODESTES d'EN-BAS sont sur les dépenses dites contraintes (panier INSEE): achat de nourriture, payer son loyer, le gaz ou l'électricité et vivre sobrement vers la fin du mois car avec peu d'épargne réalisée ou à compte à zéro ou en déficit plus ou moins important. LÀ sont les couches sociales modeste. Celles qui souffrent quand les prix montent.
    - Les "AISES" (sous le 1%) . La fraction d'"EN-HAUT" est aussi variable en fonction des biens achetés. La fraction aisée, assimilée récemment (MAURIN), aux 20% d'en-haut, voire le tiers supérieur arrive à épargner chaque mois sans souci . Elle est globalement solvable face aux marchés des biens et services.
     
    B) QUESTION DE LA DOUBLE PEINE : Subir la hausse des prix en même temps que la baisse des salaires pour l'envol des profits . Avec les syndicats sérieux exigeons le blocage ses prix des biens courants, supprimons ou réduisons la TVA , augmentons les salaire, reprenons sur les profits capitalistes !
     
    II - POUR LES ACHATS LOURDS
     
    A) LES BIENS DE GRAND LUXE
    Justice sociale et fiscale : Moins pour les très riches et plus pour en-bas - Justice environnementale : poser des interdit sur les productions de énergétiques fortes de grande nuisance : bateaux, avions.
     
    B) SPECIFICITE DE LA QUESTION IMMOBILIERE -
     
    Ces classes aisées (pas le 1% d'en-haut sans problème mais les 19% dessous) peuvent moyennant emprunt acheter un véhicule plus ou moins cher. Mais par contre acheter une maison - même petite - c'est de nos jours autre chose. Là il faut bien souvent vivre dans le 10% d'en-haut et depuis une bonne décennie voire plus pour acheter avec pret bancaire si on ne peut valoriser un capital immobilier existant.
     
    Or acheter son appartement ou sa maison principale (pour se loger) n'est à priori pas un luxe mais un besoin normal, surtout avec les loyers en cours, besoin aussi légitime que l'achat d'un véhicule (voire plus : c'est le "toit"). Ce n'est plus vrai. Et c'est un vrai problème de politique de l'habitat et d'urbanisme. Il ne s'agit pas que d'augmenter les salaires, il faut favoriser plus l'acquisition immobilière de diverses manières. Et pas pour des "passoires thermiques" -
     

    Ch DLR

     


    votre commentaire
  • CEDH : la France condamnée pour ses prisons indignes 
     
    La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), par un arrêt du 30 janvier, a condamné la France pour les conditions inhumaines et dégradantes de ses établissements pénitentiaires et le non-respect du droit à un recours effectif pour faire cesser ces atteintes.

     


    votre commentaire
  • Payer beaucoup plus chère sa résidence secondaire.

    Un extrait d'un texte d'Ernest MANDEL envoyé à la commission logement d'ATTAC.

    http://ernestmandel.org/fr/ecrits/txt/1991/plan_ou_marche.htm

    Sous le despotisme de l'État ou du marché, ces décisions sont prises par de petites minorités. Il implique un degré supérieur de justice sociale, car il assure que les besoins fondamentaux de la partie la plus pauvre, la plus faible de la société seront satisfaits en priorité, avant les besoins moins urgents de la partie la mieux lotie.

    De la même façon qu'aujourd'hui, dans chaque pays du monde, le gouvernement propose, au début de l'année fiscale, de réserver disons 5 % du revenu national pour la défense nationale et pour la sécurité publique (la police...) considérées comme des priorités absolues, la masse des citoyens aurait le droit et le pouvoir de décider au même moment de la partie des ressources disponibles pour n'importe quel but qu'elle choisirait de considérer comme absolument prioritaire: par exemple la santé, l'éducation et la culture, la défense de l'environnement, les transports publics, les infrastructures de base, le logement et ses équipements ménagers et, s'il en était décidé ainsi, l'alimentation courante et une partie des vêtements (sous-vêtements, bas, chaussures).

    Ces choix seraient effectués sans s'occuper du fait qu'ils représentent 20, 30, 40, 50 ou 60 % des ressources disponibles, réduisant de fait, par là, ce qui reste pour la satisfaction des besoins non essentiels. On peut objecter que cela entraîne une certaine injustice vis-à-vis des besoins des groupes minoritaires de consommateurs. Cette objection est fondée. Mais dans une situation de rareté relative des ressources, certains besoins resteront toujours insatisfaits. Il est plus juste de laisser insatisfaits certains besoins de minorités plutôt que les besoins fondamentaux de la majorité.

    On ne peut nier que la construction systématique de résidences secondaires qui restent inoccupées une large partie de l'année, sans parler des logements de luxe, alors que des millions de gens restent sans logement, ou dans des logements manifestement déplorables, cela est plus injuste que de laisser insatisfaite une partie de la demande de logements de luxe, tout en assurant à chacun un abri adapté, avec un confort raisonnable.

    On peut "moduler" la règle de la majorité et accorder aux minorités un accès aux ressources économiques, une fois satisfaits les besoins fondamentaux de tous. Si certains groupes de la population veulent consacrer leur revenu supplémentaire à une résidence secondaire, ou à une deuxième télévision en couleur, ils doivent avoir le droit de le faire, s'ils sont prêts à payer le prix pour cela, prix qui sera plutôt élevé.
    Ce qu'ils ne doivent pas avoir le droit de faire, c'est d'imposer une charge de travail supplémentaire à la masse des producteurs, dépassant celle que ceux-ci sont prêts à accepter. Sous le capitalisme, les fluctuations de l'emploi et la peur de perdre son travail et son revenu habituel, obèrent fortement le droit des producteurs à déterminer librement les limites de leur temps de travail, qui est toujours en grande partie pris sur le temps de loisir. Le modèle de planification socialiste que nous défendons implique que le droit de fixer ces limites doit appartenir à ceux qui en en supportent effectivement les inconvénients, c est-à-dire la masse des producteurs eux-mêmes. S'ils préfèrent travailler seulement trente ou vingt-quatre heures par semaine, reportant une partie de leurs consommations, ils doivent avoir le droit de faire ce choix. Si chacun a la garantie d'un niveau minimum de consommation, il faut proposer un haut salaire pour convaincre les gens de travailler plus longtemps. Mais ceci est plus juste socialement que de les forcer à le faire par des diminutions de salaires ou des menaces de suppression d'emplois et de revenus.

    Lire la suite sur Plan ou marché : la troisième voie Ernest Mandel

    http://ernestmandel.org/fr/ecrits/txt/1991/plan_ou_marche.htm






    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique