• UMP et guerre des chefs : l'aliénation militante.

     

    Guerre des chefs est ici une expression trop banale tant les haines entre Copé et Fillon sont devenues incoercibles.

    On a évoqué jusqu'à saturation le niveau incroyable de guerre de clans au sein de l'UMP.

    On a souligné la crise du l'ump profondément divisé politiquement (toute la droite ump n'est pas devenue "décomplexée" et proche du FN) et moralement.

    On a moins mis l'accent sur la souffrance des militants.

    Certes, déjà dans les partis trop exclusivement organisés comme simple "machine électorale" l'aliénation militante est réelle.

    Un parti, est un outil attractif qui favorise l'émancipation collective et l'émancipation de soi,

    1 quand la démocratie interne est vivante

    2 quand il est traversé de débats d'orientation qui permettent de donner sens à l'activité militante et

    3 quand ces débats s'exercent avec fraternité et respect.

    Ces trois conditions n'empêchent pas la vivacité des débats.

    Mais elles doivent être présentes.

    Il faut veiller à ce qu'elles le soient.

    Manifestement, il n'y a plus rien de cela dans l'ump .

    L'ump n'est qu'une écurie de deux chefs très obsédés par le poste présidentiel de 2017.

    Les militants sincères sont en train de quitter le navire.

    Reste les opportunistes et les requins cyniques happés par la lutte de places.

    L'UMP coule. Mais d'autres représentants du MEDEF vont surgir.

    Christian DELARUE


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  • David Pétraeus (1) état-il marié avec la CIA ? Et même !

    Va-t-on faire démissionner tous ceux et toutes celles qui ont des aventures extra-conjugales?

    Qui va le faire? Ceux ou celles qui ne se sont jamais fait "pincer"? Hypocrisie.

    Va-t-on créer une police des moeurs. Concurrence aux curés de l'Eglise et aux imams de l'islam! 

    Ceux ou celles qui disent "moi j'adore ma femme (mon homme) depuis 30 ans et je ne pense qu'à elle" - et c'est possible et c'est fort bien. J'ai connu cela. Là, la galipette ailleurs est impensable. Mais, de là à penser qu'ils ou elles ne comprennent pas qu'il puisse en être autrement ailleurs, c'est faire preuve d'une grave incompréhension de la vie des couples, d'un dogmatisme borné, d'une grande intolérance, d'une étroitesse d'esprit coupable .

    Et ils veulent faire la morale aux imams ! Hypocrisie et injustice.

    1) Etats-Unis: le chef de la CIA, David Petraeus, démissionne pour adultère - à la une - Actualités sur orange.fr

    http://actu.orange.fr/une/etats-unis-le-chef-de-la-cia-david-petraeus-demissionne-pour-adultere-afp_1181166.html


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  • Un(e) humaniste aime la "philantropia" soit l'amour du genre humain dans son ensemble.


    La philantropia n'est pas la charité. Un(e) humaniste peut évidemment connaître et vivre à des degrés divers toutes les autres formes de l'amour . Prenons les formes issues de la culture grecque (1) : 1 Éros, qui est l'attirance sexuelle, le désir, l'amour physique. 2 Philia, qui est l'amitié, l’amour sans sexualité. 3 Agapê pour amour du prochain, considéré comme une forme d’altruisme, d’empathie envers l’autre quel qu’il soit. 4 Storge proche d'agapé mais qui représente plus particulièrement l’affection familiale, l'amour d’un parent, des frères et sœurs.

    La philantropia n’est pas la charité. Un(e) humaniste peut évidemment connaître et vivre à des degrés divers toutes les autres formes de l’amour . Prenons les formes issues de la culture grecque (1) : 1 Éros, qui est l’attirance sexuelle, le désir, l’amour physique. 2 Philia, qui est l’amitié, l’amour sans sexualité. 3 Agapê pour amour du prochain, considéré comme une forme d’altruisme, d’empathie envers l’autre quel qu’il soit. 4 Storge proche d’agapé mais qui représente plus particulièrement l’affection familiale, l’amour d’un parent, des frères et sœurs.

    Bien que je ne l’ai pas vu mentionné chez Ralph Lindon ( (1893-1953) (2) on peut dire avec Erich Fromm quoique de façon implicite que l’humanisme peut constituer un trait de personnalité chez les personnes généreuses. Il ne s’agit pas de personnes spécialement engagées dans la vie syndicale ou politique. Il ne faut pas voir non plus ces personnes comme des sages (ou des "saints") placés bien au-dessus des personnes communes. Ce serait une grave erreur. Leur rayonnement est souvent modeste et proximal. Le volet "citoyenneté" semble réduit mais il existe réellement. Il n’est d’ailleurs pas rare que les militants et militantes fassent un bout de vie avec de tel(le)s partenaires ou compagnes/compagnons. Les humanistes sont à nos côtés mais avec leur caractère, leurs contradictions.

    La féministe Isabelle Alonso a écrit (3) que "les grandes qualités humaines - générosité, bienveillance, génie, intelligence - se répartissent à égalité entre les sexes" ; ce qui n’empêche pas la présence d’un sexisme structurel dans les sociétés humaines trop patriarcale. Dès lors, un ou une humaniste conséquent sera foncièrement antisexiste , ce qui suppose la mise en œuvre d’idées et de pratiques en ce sens lesquelles peuvent être variées. Il y a plusieurs féminismes. Un(e) humaniste n’est pas plus homophobe.

    En théorie, un intellectuel humaniste peut mettre en œuvre des philosophies dites anti-humanistes, celles qui ne placent pas l’être humain comme grand Sujet maitrisant la nature et lui-même. Néanmoins en ce cas, ces philosophies matérialistes issues du structuralisme, d’un certain marxisme (cf Althusser) d’un certain freudisme (cf Lacan) sont alors humanistes quand au but car elles visent le rétablissement de l’humain écrasé, dominé ou aliéné. Certains auteurs ont critiqués les prétentions humanistes de ces théorisations. Tout cela fait débat chez les philosophes. Il existent en tout cas des philosophie clairement anti-humanistes. Citons Carl Schmitt (1888 - 1985) qui fut un intellectuel catholique allemand et nazi .

    Un humaniste n’a pas son regard limité aux membres de la communauté nationale. Il refuse la xénophobie et le racisme. A l’égard des peuples du sud anciennement colonisé un humaniste se doit par principe de na pas abonder dans le Choc des civilisations en prenant parti bec et ongles pour l’Occident. Pour autant il se se mettra pas systématiquement du côté des peuples du Sud sans inventaire. Les dominés au niveau global peuvent se montrer très dominateur localement - la classe dominante existe au Sud - ou dans des champs spécifiques (radicalisme religieux, hypersexisme, etc.). C’est ce que l’on nomme le refus du campisme (4) ; lequel n’est pas abstention politique car il n’empêche nullement de se montrer solidaire de fractions de peuples du Sud. De même un humaniste se doit d’éviter tant que faire se peut ce que l’on nomme parfois "l’arrogance occidentale" mais sans pour autant tomber dans son inverse le relativisme intégral. Il y a cependant un vaste spectre de positions dans cet entre-deux.

    Au plan social, il refuse non seulement la pauvreté dans le monde mais aussi l’injustice sociale et donc les inégalités sociales. Mais un humaniste n’a pas en tant que tel, une doctrine précise sur les marchés ou sur l’Etat. L’humanisme n’a pas en soi réponse a tout ici comme dans d’autres domaines. Il peut être , par exemple, sensible à la valorisation du mérite au point de fortement limiter la lutte contre les inégalités sociales.

    Néanmoins, face à la montée du néolibéralisme et de son spencérisme viscéral (5 ) qui exclue toute politique généreuse et redistributrice vers ceux d’en-bas l’humanisme défend en principe un Etat social qui représente une sorte d’institutionnalisation des "instincts sociaux". Cette formule darwinienne souligne une tendance proprement humaine à une forme ouverte et altruiste d’amour qui dépasse le caritatif pour s’institutionnaliser. Ce qui importe de souligner c’est que la notion darwinienne d’instinct social est compatible au plan pratique avec l’amour chrétien mais pas avec la rigueur de la fameuse "guerre de classe" gagnée par les grands possédants et dominants avec l’avènement du néolibéralisme.

    En dessous du genre humain, un certain humanisme a aussi une tendance à vouloir améliorer les conditions de vie des animaux mais il n’est pas par définition antispéciste. Quand à la nature, tous les humanistes ne la voient pas pareillement. Nature en-dessous ou au-dessus des humains ? Les humains et les rapports sociaux qui clivent la société sont au coeur de l'écosystème mais les humanistes n'ont pas de positions particulières qui les distinguent.

    Au-dessus du genre humain, il faut noter que si l’humanisme radical refuse toute abstraction au-dessus des humains - ce qui fonde l’athéisme mais pas seulement - il existe un humanisme déiste. Au-dessus du genre humain il y a refus de tous les autres grands fétiches qui aliènent les humains. Mais au-delà de la question de Dieu, tous les humanistes ne nomment pas "fétiche" (6) les même choses mises sur piédestal, ou les mêmes constructions humaines sur-valorisées.

    Un humaniste a-t-il par définition des positions précises sur la science, la technologie, la bioéthique ? Pas nécessairement mais il détient certainement un début de positionnement sur ces questions . Lire ici JC Guillebaud : L’homme est-il en voie de disparition ? auteur que je ne défends certainement pas tout le temps ! Mais les réponses plus précises sont variables. Elles vont tendanciellement contre la réification des humains et corrélativement la constitution de monstres technologico-juridiques qui surplombent les mêmes humains.



    Christian Delarue

    1) André Comte-Sponville a depuis longtemps vulgarisé ces notions mais d'autres auteurs moins connus le font aussi.
    L’érotisme, l’amitié, l’amour du prochain. (Eros, Philia et Agapé) F Housset
    http://philovive.fr/?2009/04/12/142-lerotisme-lamitie-lamour-du-prochain-eros-philia-et-agape

    2) L'ouvrage à lire ici de Ralph Linton est "Le fondement culturel de la personnalité." (1945)

    3) in Psychologies de novembre 2001

    4) A propos du refus du "campisme géopolitique".
    http://blogs.mediapart.fr/blog/christian-delarue/311011/propos-du-refus-du-campisme-geopolitique

    5) Le spencérisme accommodé par le néolibéralisme.
    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1986

    6) La critique anti-fétichiste ou la dialectique réification / déification
    http://blogs.mediapart.fr/blog/christian-delarue/060112/la-critique-anti-fetichiste-ou-la-dialectique-reification-deifica


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  • La gauche va-t-elle faire reculer le FN ?

    La droite va-t-elle cesser ses dérapages racistes. 1983 : Jean-Pierre Stirbois du FN obtient 17 % des voix au premier tour... Depuis, cela fait 28 ans que nous entendons le FN transformer le "social" en "anti-social" au plus grand profit de la classe dominante. Que nous l'entendons dénaturer la démocratie en nationalisme et le peuple démocratique en peuple ethnique. Le pire est bien dans cette inscription dans le temps. Marine succède à Jean-Marie c'est insupportable !

    En 1988, dans leur ouvrage "Race, nation, classe" Étienne BALIBAR et Immanuel WALLERSTEIN reprenait la question du racisme et du nationalisme. Ils constatent que "la crise de la forme nation s'accompagne de la flambée du nationalisme". En 1983, Le Pen retrouvait une audience que l'on croyait limitée aux marges. Le phénomène n'est pas que français ni d'une époque. La thèse soutenue est d'ailleurs "qu'il ne s'agit ni d'un épisode, ni d'une survivance, ni d'un préjugé, mais d'un rapport social indissociable des structures mêmes de ce monde : le complément intérieur de l'universalisme « bourgeois »". S'agit-il dès lors d'aller vers le multiculturalisme ? Ou faut-il privilégier l'interculturel ? Choisir l'interculturel c'est privilégier la citoyenneté et la décision du "vivre ensemble avec nos différences". Ce n'est pas la seule réponse. A l'élargissement et approfondissement du fait démocratique il importe de soutenir le social pour endiguer "l'ethnique". Une chose est politique : il revient à la gauche de soutenir tout à la fois un peuple démocratique fondé sur la matérialité du vivre et travailler ici et un peuple-classe divisé certes mais subissant à des degrés divers la domination de la bourgeoisie.

    Mais plus la crise avance et plus le "démocratique" cède à l'oligarchie et plus le "social" est réduit par la finance. Ce qui recule aussi c'est un certain équilibre de la formule républicaine Liberté Egalité Fraternité. La liberté d'entreprendre est valorisée tout comme l'entreprise mais l'égalité dans la fraternité devient chaque jour plus formelle tout comme la démocratie mise sous tutelle par l'oligarchie. L'anti-social se traduit par un "toujours plus" pour la classe dominante et par un "toujours moins" (de droits) pour les couches modestes françaises ou étrangères.

    L'antidote c'est surtout le social mais aussi le démocratique soit un ensemble que l'on nomme socialisme. C'est à propos de cet antidote tout à la fois démocratique et social qu'une certaine gauche a des responsabilités historiques énormes. Elle a en effet préféré rogner les conquêtes de l'Etat social et diminuer les droits des migrants. Elle n'a pas su changer la V éme République et sa dérive monarchique et même oligarchique. Il n'est pas trop tard. Mais ce n'est pas là une tâche pour une gauche "molle" . Qui va alors s'y employer ?

    CD


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  • Aventure sémantique : Le "populaire" et "l’humain" à droite.

    La droite défend d’abord les dominants mais elle cache cela soit par du populisme (pole populaire) ou de l’humanisme bisounours sans consistance sociale (pole humaniste).

    1) Populisme ou le "populaire" comme fraction ethnique du peuple !

    La droite sarkozyste de l’UMP s’était doté d’un pôle "populaire" qui avait pour particularité de faire la jonction entre la droite et l’extrême-droite sur fond d’ethnicisme catho-laique anti-musulman. Pour fêter l’anniversaire de leur création en juillet dernier ils ont organisé une rencontre "saucisson-pinard" à l’instar du Bloc identitaire. Cette droite nomme populaire les couches sociales les plus nationalistes et réactionnaires du peuple. Cette opération populiste a deux fonctions complémentaires : montrer comme nuisible d’autres membres du peuple exogènes qui subissent comme eux la crise financière et souder ces couches prolétaires endogènes pareillement victimes de la crise à la classe dominante responsable de cette crise. La stratégie de division du peuple-classe via la monstration d’un bouc émissaire est un mensonge qui masque le lieu de la véritable division entre la classe dominante et le peuple-classe. Car c’est bien la bourgeoisie et notamment sa fraction "finance" et sa fraction "créanciers" (dette) qui sont à l’origine des politiques d’austérités en Europe et dans le monde.

    Les élus de droite montre à cette occasion l’existence d’une véritable oligarchie, c’est à dire d’une couche d’élus agissant d’abord en défense des intérêts de la finance au détriment des intérêts du peuple-classe. L’influence très puissante du capital ne se résume pas à l’entreprise privée son lieu de ponction de la plus-value ni à la bourse son lieu de spéculation, elle s’étend aussi au sein des administrations publiques (Etat néolibéral resséré) et au sein du "politique", l’instance de décision du pouvoir politique légitime. Ce qui pose problème. Le poids décisif de cette influence aboutit à signaler la présence d’une oligarchie bourgeoise, et donc d’une démocratie détournée et mise sous tutelle par la bourgeoisie.

    2) Le pôle "humaniste" d’une droite qui défend surtout le capitalisme !

    Pour contrer le pôle "populaire" un pôle "humaniste a été créé. Ici, le mensonge est différent car il vise à laisser croire que cette droite va vouloir satisfaire les intérêts du "peuple tout entier" c’est à dire ceux du peuple-nation (qui comprend la classe dominante) ainsi que ceux des résidents étrangers d’en-bas qui n’ont pas le droit de vote mais qui sont des "humains". Parenthèse : Je postule ici un humanisme extensif à cette droite sans en avoir de preuve ni sans en être intimement persuadé.

    Mais le courant centriste, chrétien ou non, a toujours défendu dans son histoire sous couvert d’intérêt général le capital contre le travail. L’humanisme dont il s’agit est le cache-sexe d’une éternelle politique de compromis entre le travail et le capital. Un compromis dont le capital est et a toujours été le gagnant même au temps de l’Etat social d’après guerre. Si cet Etat social a des vertus c’est que le rapport de force entre le capital et le travail était plus favorable qu’aujourd’hui au monde du travail. Autrement dit cet Etat social est une conquête du monde du travail salarié privé et public. Il n’a pu trouver une possibilité d’existence que grâce d’une part à la concurrence des pays dits communistes à l’Est et d’autre part à la présence des colonies pillées au plan des ressources et qui n’avaient pas droit à cet Etat social. Cela permet de penser cette parenthèse historique comme une exception au sein du capitalisme. On voit mal comment la reproduire sur la base de la logique propre du capital.

    3) R&publique sociale : Eléments pour une défense des humains y compris les insolvables !

    Les dominants ne se retrouveront pas dans cette défense. Il s’agit donc des humains du peuple-classe et surtout des travailleurs prolétaires. On ne peut parler d’humains qu’insérés dans une politique sociale, écologique et interculturelle. La question est donc vaste. Elle intègre l’égalité hommes femmes, la lutte contre les discriminations raciste, etc. Mais le social c’est surtout une politique pour ceux et celles "d’en-bas" au sens large.

    A propos d’intérêt général il importe de relever qu’il y a eu longtemps une doctrine administrative qui défendait la présence d’une économie non marchande via des services publics très différents des entreprises privées capitalistes qui elles ont pour fonction principale de dégager du profit et de satisfaire ce faisant la valeur d’échange plus que la valeur d’usage. Loin des dispositifs de la domination capitaliste qui surplombent le peuple-classe, une défense de quasiment tous les humains y compris les insolvables passe alors par la défense de véritables services publics et non par la défense des banques, des marchés financiers , des créanciers (dette) et de l’oligarchie financière.

    Or avec le néolibéralisme les services publics ont été mis au service des entreprises capitalistes. Outre la réduction de leur périmètre (expression de M Rocard 1989) on a introduit en leur sein des logiques de rentabilité privatistes et marchandes qui visent a faire "comme si" ils étaient des entreprises privées marchande. La solvabilité a été introduite dans les services publics et les usagers se sont vu transformés en clients. La sphère de mission de services a été réduite pour laisser place à l’économie marchande et capitaliste. Tous les travailleurs prolétaires y ont perdu. Même la petite-bourgeoisie salariée y a perdu . Ni les personnels ni les usagers n’ont trouvé d’intérêt dans cette évolution. C’est que l’Etat social a vocation a devenir la chose du peuple-classe. Mais cet Etat social est depuis plusieurs années mis en vente par les élus et la haute bourgeoisie d’Etat aux financiers qui veulent pouvoir en tirer profit.

    Christian DELARUE

    Le député UMP de la Manche Philippe Gosselin porte-parole du pôle humaniste de l’UMP - - ouest-france.fr


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