• CHOISIR SON PEUPLE

    Cette question ne se pose que parce que le terme "peuple" est polysémique (1).

    Point de vue syndical, donc d’un acteur de mobilisation populaire face aux oppressions, exploitations, dominations, notamment le classisme.

    Si l’on ne veut pas "abandonner le peuple", comme on le répète de tout bord, encore faut-il savoir de quel peuple il s’agit ? On voit d’emblée que le peuple peut être aussi bien "objet" (institutionnel ?) que "sujet", sujet c’est à dire acteur collectif mobilisé, bien différent de la foule ! Un peuple peut faire révolution et devenir nation !

    Tous et toutes ne font pas - à l’évidence - référence au même "peuple" : Entre le "retour du peuple" ces dernières années et la "peur du peuple" (peuplo-phobie) , entre une stratégie de front populaire à la simple référence à un peuple compris comme nation les écarts idéologiques et politiques sont immenses. Peuple nation ou autre peuple : quelle cohésion interne ? Ou quelle coupure peuple-élite ? Et quelle "irruption des peuples" contre les "démocratures" ? Quelle part importante et croissante des travailleurs et travailleuses salarié-es ? Allons plus loin : Quelle "trahison des élites", (Raoul Marc Jennar 2004) élites démocratiques et a-démocratiques (hors contrôle) dans l’actuelle démocratie, surtout représentative et parfois de "gouvernance" supra-nationale ? Quel classisme et - peut-être - quel "populisme" en réponse ? Un bon et un mauvais ? Quel accaparement aussi de la notion de peuple par l’extrême-droite nationaliste ? A toutes ces questions et d’autres encore, toute réponse suppose de savoir d’abord, en quelque sorte, reconnaitre "son" peuple de référence. Cela apparait essentiel même si c’est parfois compliqué, surtout quand on procède a des assemblages théoriques !

    Trois types de "peuple" - avec des variantes internes - seront ici évoqués - dans un premier texte qui en appel un autre - : le peuple identitaire, le peuple-classe, le peuple souverain. Nous les avions déjà mobilisés jadis : cf CADTM sur peuple-classe (2).

    http://amitie-entre-les-peuples.org/Choisir-son-peuple


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  • En partant du texte de membres de la commission démocratie d’ATTAC - ou figure la "democratie césariste »

    https://france.attac.org/nos-idees/etendre-et-approfondir-la-democratie/article/pour-une-autre-democratie-une-autre-constitution

    Il y a eu un texte explicatif :

    DEMOCRATIE CESARISTE et ETAT NATIONAL-CLASSISTE

    https://blogs.mediapart.fr/christian-delarue/blog/091023/democratie-cesariste-et-etat-national-classiste

    Et sur un registre différent  : 

    CLASSISME et CESARISME : Déclin du social et du démocratique, une tendance à faire système

    http://amitie-entre-les-peuples.org/CLASSISME-ET-CESARISME-DECLIN-DU-SOCIAL-et-du-DEMOCRATIQUE-Une-tendance-a-faire

    La démocratie césariste et la démocratie classiste

    http://amitie-entre-les-peuples.org/La-democratie-cesariste-et-la-democratie-classiste-Christian-Delarue

    Sur un triptyque de dérive démocratique: 

    Democratie : cesariste, illibérale, démocrature

    http://amitie-entre-les-peuples.org/DEMOCRATIE-cesariste-illiberale-democrature?var_mode=calcul
     
    Ou :
     

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  • Double domination césariste-classiste :  La démocratie CESARISTE et la démocratie CLASSISTE.

    D’abord deux mots sur la "chose démocratique" avant d’aborder cet essai sur la conjonction de deux dérives combinées , une (anti)démocratique et l’autre (anti)sociale, soit une double domination conjointe que l’on peut dire "césariste-classiste"

    X - La démocratie est d’abord définie négativement par opposition aux 5 systèmes suivant :Retour ligne automatique
    1) les systèmes monarchiques, différent de la "démocratie présidentielle" à votation directe ou indirecte ou même de celle césariste car le citoyen n’existe pas, ne dit pas son mot d’aucune manière. Retour ligne automatique
    2) les systèmes oligarchiques ; bien qu’il y aient des ultra-riches équivalent d’une oligarchie financière sous les démocraties mixtes (directe et indirecte).Retour ligne automatique
    3) les systèmes ploutocratiques, où le pouvoir est détenu par ceux qui possèdent le plus de richesses. Cette collusion d’intérêts entre classe dirigeante et classe dominante (classisme) peut se retrouver cachée sous la démocratie représentative. Retour ligne automatique
    4) aux systèmes aristocratiques, où le pouvoir est détenu par ceux considérés comme « les meilleurs » : L’aristocratie héréditaire (sous le régime monarchique) a été remplacée par une sorte d’aristocratie élue avec la démocratie représentative qui fut d’abord censitaire et masculine avant d’être plus ouverte.Retour ligne automatique
    5) aux systèmes de tyrannie ou dictature. Faute de pouvoir de contrôle, les démocratures - qui usent de la votation citoyenne - se rapprochent des dictatures. Les démocratures sont plus autoritaires encore que les démocraties césaristes.

    X - Plus positivement, en matière démocratique, on peut trouver combinaison de démocratie directe (référendum et autres systèmes)) et indirecte (représentative) mais la forme délégataire et représentative est fortement majoritaire partout dans le monde. En France ce modèle à bi-régime est constitutionnalisé mais le système délégataire du pouvoir du peuple est dominant.

    On peut émettre l’hypothèse que le système délégataire suppose d’une part un citoyen se voulant peu actif, peu impliqué, parfois relativement peu instruit de la chose publique et ayant pas à se préoccuper surtout de sa survie (précarité) et d’autre part une élite démocratique disponible elle et rompue à l’activité de direction des affaires publiques. Ensuite, pour le volet "combinaison " des deux dominations, on dira comme Thierry Brugvin,que "les intérêts de classe unissent les classes dirigeantes économiques et les classes dirigeantes des pouvoirs publics" in Qui dirige le monde ? (blog Attac nov 2019)

    Le type de délégation de pouvoir caractérise une démocratie selon le type de mandat électoral, sachant que le mandat impératif le plus démocratique est rare. Au titre de la démocratisation des institutions, il pourrait être introduit dans certaines circonstances tout comme d’ailleurs le tirage au sort ou le référendum d’initiative populaire (RIP) ou les conventions citoyennes (CC).

    "Démocratie présidentielle" : le peuple vote directement ou indirectement (deux niveaux) pour un président de la République . De quelle République s’agit-il ? On distingue ordinairement trois régimes : 1) régime présidentiel, 2) régime parlementaire avec un Sénat en plus de l’Assemblée Nationale, et 3) le régime d’assemblée.

    La démocratie présidentielle peut se transformer en démocratie césariste ou les libertés publiques sont réduites, tout comme la démocratie.

    I - La démocratie césariste

    Évoquant l’Amérique latine, Maurice Duverger y identifiait en 1965 des « présidentialismes démocratiques » et des « présidentialismes autoritaires », en reconnaissant au demeurant que « beaucoup sont dans une situation intermédiaire ». Une démocratie présidentielle autoritaire, abusant en France du 49-3, n’écoutant pas son peuple manifestant durablement (semestre 2023 en France) peut être qualifiée de "démocratie césariste".

    Un cran au-dessus en terme d’autoritarisme on parlerait de "démocrature", ou derrière le processus électoral on trouve alors une quasi-dictature mais légitimée par l’élection et non par un coup d’Etat.

    Une démocratie peut être plus ou moins autoritaire. Les élections peuvent être plus ou moins manipulées afin que le peuple décide d’établir un régime droitier très classiste (point suivant), mais aussi un régime policier autoritaire avec de l’arbitraire policier afin d’établir plus de sécurité contre la délinquance (certains pays connaissent une criminalité forte qui freine la circulation de jour comme de nuit) mais aussi contre les manifestations syndicales ou celles pro-palestiniennes qui sont interdites en France (Oct - début nov 2023).

    Ce type de volonté populaire est dite droitière car il s’agit de soutenir une démocratie classiste qui défend la ou les classes sociales dominantes, le 1% pas que les ultra-riches de l’oligarchie.

    II - Les démocraties classistes

    Les démocraties réellement existantes depuis 1975-80 de part le monde au Nord comme au Sud sont classistes.

    Posons quelques hypothèses

    La démocratie est le pouvoir direct (rare) ou indirect (courant) du peuple, du peuple nation y compris donc sa classe dominante. Ce point est rarement précisé bien que les différentes formes de démocraties connues dans le monde soient toutes sans exception des démocraties classistes. La France de Mitterrand à Macron n’y échappe pas.

    Au plan du positionnement politique, en plus du propos déjà cité de Thierry Brugvin en introduction, plus on est de droite et plus on est classiste et plus on remplace alors le social par du caritatif pour laisser grande place au lucratif et donc des logiques de profit et d’inégalités économico-sociales. Plus on est de gauche et plus on veut limiter l’enrichissement des riches et instaurer du "social" sous forme de service public tarifé (gratuité possible) et de sécurité sociale socialisée et étendue !

    Ce que l’on nomme ordinairement "néolibéralisme mondialisé" avec deux aspects la "financiarisation du monde" et la "thatchérisation du monde" a produit, depuis 1979, une "oligarchisation du monde" avec des ultra-riches confortant une ou des classes dominantes préexistantes et riches : le 1%.

    La méritocratie reconnait les compétences individuelles mais le mérite s’il crée une élite n’oblige pas au classisme ni à la richesse or la méritocratie contemporaine, qu’elle soit liée ou non à des modes démocratiques de gouvernement, à des systèmes productifs plus ou moins capitalistes, avec peu ou pas d’institution non capitaliste et socialisées, s’accompagnent partout d’un classisme plus ou moins fort, donc d’une domination de classe.

    La méritocratie peut trouver place dans une démocratie non classiste ou notamment - ce n’est pas le seul critère - l’écart des revenus est contenu. Il existe alors une élite privée et publique reconnue pour ses compétences et ses qualifications qui se combine à une aisance matérielle et patrimoniale réelle mais contenue que l’on qualifiera d’aisée mais pas de riches. C’est assez important de faire cette distinction bien que peu facile. Prenons un exemple indicatif : Un cadre du public ou du privé vit en 2023 dans l’aisance matérielle avec sa maison payée intégralement et 5000 € par mois de revenu mensuel en France mais il sera jugé riche - et non pas aisé - avec le double soit 10 000 € par mois. D’autres diront 12000 € ou maxi 15000€ mais c’est là vraiment un maximum surtout quand les pauvres, travaillant ou pas, ont moins de 1000€ par mois. La justice se mesure avec l’écart entre ceux d’en-bas et ceux d’en-haut. Plus cet écart est grand et plus le régime est injuste socialement et classiste.

    Les écarts de revenus mensuels ne sont pas le seul critère du classisme. Il y a aussi le type de service public mis en place. Le type de code du travail qui limite ou non l’exploitation de la force de travail. L’existence ou non d’une RTT à 32 ou 30 heures hebdomadaires. L’âge de la retraite : Macron est classiste !

    En ce 25 novembre, il faut ajouter qu’un féministe du peuple-classe est aussi anti-classiste et à priori favorable à une démocratisation-féminisation des institutions.

    Christian Delarue

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    Suite de DEMO : césariste, illibérale, democratureRetour ligne automatique
    http://amitie-entre-les-peuples.org/DEMOCRATIE-cesariste-illiberale-democrature

    et surtout du :texte de plusieurs membres de la Commission Democratie d’ATTAC "Pour une autre démocratie, une autre Constitution" qui évoque la "démocratie césariste" (1),

    https://france.attac.org/nos-idees/etendre-et-approfondir-la-democratie/article/pour-une-autre-democratie-une-autre-constitution

    Texte prolongé avec un autre ici :Retour ligne automatique
    Démocratie césariste et Etat national-classisteRetour ligne automatique
    https://blogs.mediapart.fr/christian-delarue/blog/091023/democratie-cesariste-et-etat-national-classiste


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  • Israel, démocratie césariste ou démocrature coloniale.
     
     
    "Démocratie césariste" : il y a encore débat et votation mais tout le reste est dégradé. Lorsque la dégradation est forte en terme de libertés publiques on passe en démocrature, sorte de dictature avec masque électoral.
     
    XX
    « Israël, une démocratie devenue illusoire » tel est le titre d'un article du Monde daté du 30 décembre 2022 et qui parle de la démocratie israélienne avec la présence de suprémacistes juifs et d' ultraorthodoxes. "Le glissement d’Israël vers l’extrême droite ne date pas des dernières élections, rappelle, dans une tribune au « Monde », le politiste Samy Cohen. Un travail de sape basé sur un fanatisme religieux et une idéologie raciste est à l’œuvre de longue date. Au risque de détruire définitivement les bases de la démocratie. »
     Comment qualifier la démocratie israélienne ? Jean-Luc Picard-Bachelerie (1 - sur Agoravox) pose la question suivante :
    1) « Une démocratie qui vote des lois d’apartheid, qui ne respecte pas le droit international systématiquement, qui colonise un territoire qui ne lui appartient pas, qui s’appuie sur des croyances religieuses, fondamentalistes, est-ce bien une démocratie ? » Si le cadre de votation citoyenne est légalement posé et respecté on pourra parler de « démocratie illibérale » ou de « démocrature » ou mieux de « démocratie césariste » (Com-democratie ATTAC). Cela signifie que l’on a bien affaire à une démocratie (débat et vote) mais dégradée, autoritaire, policière, militarisée, avec des forces fascistes plus ou moins installées au coeur des institutions. La République apparait comme encore plus dégradée : quasiment inexistante.
    Jean-Luc Picard-Bachelerie poursuit :
    2) « Peut-on prendre comme modèle une telle démocratie ?" Non : peu de monde en voudrait !
    3) La démocratie est-ce seulement des élections et quelques institutions ? La sollicitation régulière du peuple selon une procédure démocratique contrôlée est signe de démocratie mais rien ne dit de sa qualité : il faut la qualifier .
    4) Une démocratie ne doit-elle pas porter des valeurs et des principes d’égalité, de solidarité et de laïcité qui irradient toute organisation, toute décision politique ? » Une démocratie « au rabais » met l’accent sur la votation, populaire et le respect contrôlé des procédures mais il n’est pas dit que tous ont les mêmes droits citoyens. Et une démocratie peut être fortement classiste, raciste, colonialiste.
     
    - Démocratie classiste : la citoyenneté démocratique majoritaire avec ses élus non seulement ne font rien pour abolir la domination de classe mais ils la renforce . Le classisme apparait de façon visible avec des très riches et des pauvres et précaires vivant de peu. La France de Macron est classiste.
    - Démocratie raciste : La référence juive placée dans la constitution d'Israel (en juillet 2018) est propagée dans toutes les formations scolaires et a pour corollaire un courant déni d’humanité affecté aux palestiniens traités comme des « animaux" . On évoque même au plan des discriminations un « apartheid » (cf dernier livre de Charles Enderlin)
     
     
    Dire "démocratie césariste" ne suffit peut-être pas encore à définir suffisamment la dérive autoritaire de ce régime politique car elle est certes cela - tout comme la France de Macron - mais aussi plus que cela encore ! De ce fait les mots peuvent manquer .
     
    Disons que "démocratie césariste" porte une première accusation nette d’une dérive autoritaire inquiétante pour tout démocrate. Mais si on dit cela pour la dérive de M Macron alors que dire pour la gouvernance d’Israel ?
    Gouvernance ? Voilà un terme qui met l’accent sur le "gouvernement des humains" sans aucune participation démocratique réelle, sans débat ni choix, sans évocation des droits affectés. Alors gouvernance césariste ou bonapartiste : on dira bonapartiste du fait de la colonisation.
    Israel, à la réflexion est plus proche de la démocrature (dictature avec masque électoral) que de la democratie césariste.
    Christian Delarue
     
    Jean-Luc Picard-Bachelerie : Israel est-il une démocratie?
     
     
    Démocratie césariste et Etat national classiste
     

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  • La pente classiste-césariste des démocraties fait système
    Classiste pour le volet économico-social et césariste pour le volet démocratie
    D’israël vers d’autres nations, d’autres républiques
     
    1) ISRAEL, démocratie césariste, classiste, raciste, colonialiste.
    A  une démocratie dégradée s’ajoute le racisme, le déni d’humanité des palestiniens pensés et traités comme des animaux !
    "Le glissement d’Israël vers l’extrême droite ne date pas des dernières élections, rappelle, dans une tribune au « Monde », le politiste Samy Cohen. Un travail de sape basé sur un fanatisme religieux et une idéologie raciste est à l’œuvre de longue date. Au risque de détruire définitivement les bases de la démocratie. »
    Voilà la description de la démocratie réellement existante en Israel . La dire "démocratie césariste" ne suffit pas à définir la dérive autoritaire de ce régime politique car elle est certes cela - tout comme la France de Macron - mais aussi plus que cela encore ! Une démocrature s'est installée, une quasi-dictature cachée sous une procédure de votation démocratique.
    2) Cette dérive classiste-césariste existe pour la FRANCE contemporaine comme pour d’autres régimes politiques en Europe et ailleurs.
    Il existe des analyses comparatives du degré de démocratie (cf JLPB) ou plutôt de « dé-démocratisation » d’un pays par rapport à d’autres car c’est à une dégénérescence démocratique que l’on assiste quasiment partout, y compris chez les nations ou pays bien classés jadis. Il y a une monté de l’autoritarisme en lien avec la présence de partis politiques d’extrême-droite ou-et de forces fascistes.
    Il y a un « PARADOXE SECURITAIRE » à noter de façon générale : face à la violence et aux crimes on trouve dans les sociétés une demande de sécurité des individus de différentes catégories ou classes sociales - plutôt les strates intermédiaires avec les supérieures - qui débouche sur l’octroi de plus de pouvoir aux droites et à l’extrême-droite ainsi qu’à la police. Et c’est ainsi que, par, ce qu’on pourrait appeler, "un mécanisme superficiel d’analyse", se développe une dépossession tout à fois démocratique et sociale au profit des classes dirigeantes, possédantes.
    Ici notons provisoirement - ce sera à mieux établir pour certain-es - que le « social » va avec le démocratique comme le « policier » va avec le césarisme et le classisme : n’oublions pas que les forces de droite sont surtout classistes et qu’elles défendent donc surtout - par définition - les classes sociales dominantes. C’est trop peu souligné et il convient de persévérer dans l'explication. Car les inégalités sociales constatées au fil des 20 à 40 ans de néolibéralisme ne tombent pas du ciel : ce sont des forces économiques qui ont procédé à ce transfert vers le haut ! On a pu appeler cela « thatchérisation du monde », la dynamique n’étant pas que nationale.
    Le « social » vu de droite c’est du dégradé, proche du caritatif en plus du "libre marché". La fiscalité de droite devient elle aussi classiste puisqu’elle perd de son caractère social-redistributif, au sens de redistribution financière des très riches du 1% vers les gens ordinaires.
    Plus il y a «main droite de l’Etat » (Bourdieu) c’est à dire administration de police, de contrôle des citoyens, de répression mais aussi de restriction des libertés et moins il y a de démocratie, de social et de libertés publiques.
    Pourquoi ? C’est qu’il existe une « demande naïve » des citoyens : ils et elles veulent plus de sécurité mais pour les autres, pas pour eux. Qui sont les autres ?
    Ce sera les résidents non nationaux, les immigrés, les islamistes et plus largement les pauvres surtout ceux et celles tentées par la délinquance pour satisfaire leur besoin de base. La délinquance des riches est moins pointée du doigt bien qu’elle continue de sévir : les paradis fiscaux se portent bien !
    Christian D
     

    Pour une autre démocratie , une autre constitution 

    par Commission democratie d'ATTAC

     

    https://blogs.mediapart.fr/amitie-entre-les-peuples/blog/081023/pour-une-autre-democratie-une-autre-constitution

     

    Un perso

     

    DEMOCRATIE CESARISTE et ETAT NATIONAL CLASSISTE

    Quel contour pour cette notion ? Première contribution, en cours de développement au travers de trois parties :
    I - Quelques distinctions préalables.
    II - Retour du césarisme
    III - Critique du césarisme

    http://amitie-entre-les-peuples.org/Democratie-cesariste-et-Etat-national-classiste?var_mode=calcul


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