• EROS en hypotextile, THANATOS en hypertextile, morbide mortifère

    EROS en hypotextile, THANATOS en hypertextile, morbide mortifère

    EROS c’est la pulsion de vie, le vivant et la chaleur, et c’est aussi le souffle vital du mouvement qui permet d'aller en avant et THANATOS c’est la pulsion de mort, le froid, le laid, le mécanique, le figé. C’est là plus du Fromm que du Freud. Fromm tend parfois à essentialiser en voyant les femmes aimer les fleurs et la vie quand les hommes aiment les voitures, le froid, le fer, la mécanique. Mais passons...

    Certaines femmes (pas toutes) sous hypertextile, celles en noir ou celles en marron, couleur fécale ou couleur de mort, participent de l’enlaidissement du monde. C’est plus les aspects très couvrant et informe qui déshumanise ces femmes qui importe surtout de remarquer. Cette haine du féminin et cette mise sous voile (avec tunique cache-fesse si pantalon) est voulue par les intégrismes religieux sexoséparatistes et sexyphobiques. C’est une horreur.

    Les jolies femmes en jupe et talons hauts se distinguent certes des hommes par leur tenue mais est-ce pour avilir d’emblée le monde sous le signe exclusivement négatif du sexisme ou d'un érotisme nuisible? La thèse du « double regard » du côté des hommes (qui consiste à voir la femme particulière - voilée ou sexy - et en même temps la personne humaine dans sa dignité) interdit la systèmaticité d’une telle assertion par trop unilatérale. Certes ce versant négatif de l'hypotextile peut exister mais on ne saurait en rester là . Car il y a lieu de dire aussi qu’elles peuvent magnifier le monde, qu'embellissent le monde, qu’elles l'enchantent. Mais l'esprit intégriste religieux ou celui haineux des femmes jugées féminines (chez les athées) ne le supporte pas. Ils n'admirent pas, ils haïssent. Car les hommes (et les femmes) peuvent avoir deux attitudes : être charmés voire subjugués ce qui est reconnaitre leur beauté ou au contraire dégrader et avilir et se muer en prédateur sexuel pour imposer leur virilité sans attendre le moindre consentement.
     
    Christian Delarue

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