• Une fable qui remet à l'endroit ce que le patronat met à l'envers

    Une fable qui remet à l'’endroit ce que le patronat met à l'’envers.

    Michel HUSSON a posté il y a quelques jours sur son site hussonet et sur bellaciao une contribution incisive sur l'’éthique du profit ; une contribution brève et claire sans diagramme ni courbe d’'offre et de demande comme par exemple un autre texte de lui, à caractère scientifique, sur l'’exploitation salariale dans le monde.

    Dans le même ordre d’idée les défenseurs du sur-profit financier, se réclamant de Spencer plus que de Darwin, ne cessent de stigmatiser comme fainéants les fonctionnaires d'en-bas (C, B, A ) des administrations auprès des travailleurs du privé . Ils font cela pour mieux diviser le monde du travail et accroitre plus encore l’'exploitation d'’une immense majorité et le profit d’'une petite minorité ce au nom de l'’intérêt général, évidemment. Là aussi une fable fort pertinente est venue rétablir la vérité.

    Christian

     

    Le corbeau et le lapin
    Le corbeau sur un arbre perché
    Ne foutait rien de la journée.

    Le lapin voyant le corbeau,
    L'interpella et lui dit aussitôt:

    Moi aussi, comme toi, puis je m'asseoir
    Et ne rien foutre du matin jusqu'au soir?

    Le corbeau lui répondit de sa branche:
    Bien sûr, ami à la queue blanche,

    Dans l'herbe verte tu peux te coucher
    Et ainsi de la vie profiter.

    Blanc lapin s'assit alors par terre,
    Et sous l'arbre resta à ne rien faire,

    Tant et si bien qu'un renard affamé,
    Voyant ainsi le lapin somnoler,

    S'approcha du rongeur en silence,
    Et d'une bouchée en fit sa pitance

    Moralité: Pour rester assis à ne rien branler
    Il vaut mieux être très haut placé...


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