• CAPITALISME PRODUCTIVISTE


    Capitalisme productiviste : le travail et la consommation, l’émancipation et le socialisme.
    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1181

    Versus syndicalisme :
    Marx et le travail : sa réception dans l’univers syndical et la question écologique.
    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1178

    Versus alliance polique rouge et verte :
    RENFORCER LA PRISE EN COMPTE DE L’ ECOLOGIE MAIS RESTER A GAUCHE.
    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1189


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  • Changer les banques : L’argent s’y accumule massivement.

    Promouvoir ici et ailleurs des changements en rupture avec le système.

    La monnaie fiduciaire ou scripturale ("l’argent") ne fait pas défaut contrairement à ce que dit parfois le sens commun qui abonde dans le sens de l’austérité à l’encontre des travailleurs salariés et plus largement encore parfois à l’encontre des peuples-classe. L’argent s’accumule dans les banques comme s’accumulent les marchandises sur les marchés des biens et services. Les banques des paradis fiscaux en accumulent beaucoup et pour des usages illégaux et illégitimes.

    1 - ACCUMULATION MASSIVE

    On a vu les sommes impressionnantes dégagées par les Etats pour sauver les banques privées il y a deux ans. On sait encore les sommes récemment accumulées par le CAC 40.

    Cet argent accumulé vient des profits dégagés par la production et de la vente des biens produits sur les marchés. Ce sont les travailleurs des entreprises capitalistes qui produisent ces montagnes d’argents comme ils produisent beaucoup de marchandises. Le profit financier est pompé sur la force de travail et va sur les comptes des grands actionnaires et assez peu "dans la poche" de celles et ceux qui en sont à l’origine.

    Les travailleurs ne créent pas de la monnaie à proprement parler, mais sans production pas d’argent. Le problème est que cet argent s’accumule surtout sur les comptes bancaires des capitalistes et sur les comptes des grands cadres des firmes multinationales. Ils servent alors à l’appropriation des biens marchands de luxe et secondairement à l’investissement dans la sphère de la production.

    2 - BANQUES A CHANGER partout y compris ici.

    Les banques sont des organes capitalistes de la société civile qui, outre leur pouvoir de création monétaire, collectent l’épargne et distribuent du crédit. Mais à qui ? Les banques privatisées n’ont pas de mission de service public ni de cahier des charges et donc n’agissent pas dans le sens de l’intérêt de tous car elles sont tournées vers la rentabilité financière et la spéculation. Même les banques coopératives n’échappent pas totalement à l’emprise des marchés financiers. Elles servent alors les possédants du plus possédant au moins possédant . Être insolvable revient à en être exclu.

    Le changement à promouvoir porte au plan national, continental et mondial. Au plan mondial il importe de lutter contre les paradis fiscaux et bancaires. Au plan européen il importe de changer la BCE ainsi que les institutions politiques (1)

    3 - "CASSER LES REINS" DE LA FINANCE (P Khalfa)

    Pour empêcher les dérives de la finance et mettre leur pouvoir au service de l’intérêt général il importe non seulement de ne plus vouloir "rassurer les marchés financiers" mais au contraire d’ôter aux financiers les mécanismes d’accumulation et d’investissement de la finance . Pour ce faire, outre l’institution des taxes sur les transactions financières (TTF) proposées par ATTAC un certain nombre de réformes de rupture avec l’existant sont à introduire :

    - Séparer les banques de dépôts et les banques d’affaires. Proposer d’en faire un principe fondateur contre la "république bananière" tant en France qu’en Europe.

    - Nationaliser les principales banques pour introduire la décision politique (mais pas pour socialiser les pertes). Il s’agit d’une démarche contraire à celle du gouvernement à l’encontre de La Poste.

    - Créer un pôle public bancaire autour de la Caisse des Dépôts et Consignations (2). La CDC est selon Jean-Philippe Gasparotto (CGT CDC) "la dernière grande institution financière publique française". Elle mérite mieux que son démantèlement néolibéral.

    - Refonder l’épargne populaire (Livret A)

    4 - QUELLE SOCIALISATION ?

    Par la société ? Les mesures d’appropriation publique doivent être accompagnées de mesures d’appropriation sociale au profit des représentants des personnels et de ceux des usagers. Sur ce point on peut renvoyer aux propositions de Yves Salesse (3)

    Pour la société ? Une réforme de rupture avec l’existant permettrait de sécuriser et développer l’épargne afin de l’orienter vers le financement de "l’économie réelle" - la sphère productive - et parmi elle de l’économie publique celle des services publics. Une telle orientation va à contresens de celle actuelle qui voit cet argent aller vers la spéculation et vers les acteurs de la finance. Satisfaire les besoins sociaux et non le "parasitisme" prédateur des financiers sur la production tel est l’enjeu.

    5 - S’UNIR, FAIRE FRONT.

    Pour réaliser cela un vaste mouvement populaire est nécessaire. On ne saurait imaginer une réussite de la mobilisation sans alliance des syndicats, des associations d’usagers, des associations citoyennes altermondialistes. Cela suppose aussi un compromis gagnant entre les "coopérativistes" pro-NEF (4) et les syndicats de fonctionnaires.

    Une transcroissance des luttes au-delà de chaque cadre national est aussi nécessaire. Elle passe par la coordination des luttes en cours contre les politiques d’austérité en Europe.

    Christian Delarue

    Membre d’ATTAC France et de la CGT Finances publiques 35.

    1) Europe, sortir de l’emprise des marchés Pierre Khalfa in Les Temps Nouveaux n°1

    2) Le rôle du secteur bancaire et financier Jean-Claude Branchereau et Jean-Marie Roux in LTN n°1

    ainsi que Pour un pôle financier public -J Cossart, JM Harribey, D Plihon

    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php ?article418

    Crise : des altermondialistes veulent une nationalisation générale du crédit (AFP)

    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php ?article432

    *Refonte et socialisation de la finance

    Exrait d’un texte paru sur contretemps.eu

    http://www.contretemps.eu/interventions/il-existe-alternative

    Une refonte du secteur financier est urgente. Mais une réglementation, si elle est importante, ne suffira pas : les institutions financières ont fait la preuve de leur extraordinaire capacité d’innovation pour contourner les règlements. La finance est un secteur essentiel qui ne peut être laissé aux préoccupations à court terme du profit privé. De fait, ce secteur a déjà été très largement nationalisé, mais de manière absurde, en étouffant toute voix publique, et les prises de participation publiques vont être privatisées à nouveau dès qu’il y aura des repreneurs. La crise a démontré que les grandes banques privées usent et abusent de l’avantage que leur procure le fait d’être « trop grands pour faire faillite » (/too big to fail/).

    Pourtant, financer les nouveaux investissements socialement utiles, par exemple dans le secteur de l’énergie est un défi majeur. Cela implique de bâtir un secteur financier public, ce qui ne peut se limiter à la propriété étatique, mais passe par une propriété collective avec la participation des travailleurs et des autres acteurs concernés par les décisions. Un tel secteur financier socialisé doit garantir la transparence des comptes. C’est seulement en se fondant sur une telle structure que les réglementations financières pourront aboutir à des résultats socialement souhaitables : un contrôle effectif de toutes les institutions financières, la responsabilité réelle de ceux qui prennent les décisions, des capitaux pour les besoins anticycliques et l’élimination des opérations hors bilan, comme le suggère par exemple ATTAC2

    Sur la CDC : Ce que propose la CGT de la CDC.

    http://www.uscd.cgt.fr/spip.php ?article124

    Voir aussi CGT Finances de sept 2008 ou

    http://www.finances.cgt.fr/spip.php ?article878

    3) "Réforme et révolution , proposition pour une gauche de gauche" d’Yves Salesse.

    4) Depuis la réforme de La Poste, la NEF est très valorisée dans ATTAC bien que pas vraiment une banque et non présente localement.

     


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  • Le dernier FRIOT : une approbation et un refus.

    Une lecture syndicale amène à lire B Friot de façon contrastée : très positif sur les qualifications mais par ailleurs trop en banalisation du travail contraint.


    Dans son dernier ouvrage "L'enjeu des retraites". Bernard FRIOT fait feu contre les réformateurs qui cassent la retraite par répartition. Nous approuvons cette charge. Nous renvoyons ici aux films du débat organisé par le FSL du Morbihan (1) en juin 2010. La retraite est comme toute réduction du temps de travail salarié et subordonné une victoire contre le capitalisme et un pas gagné vers l'émancipation  du travail contraint. La "retraite à 60 ans - âge symbolique - avec un revenu socialisé suffisant" est un enjeu de civilisation . Prolonger le temps de travail salarié à 62 ans ou plus constitue une régression sociale typiquement capitaliste aussi grave que le "travailler plus pour gagner plus " de Nicolas SARKOZY . L'état des richesses du pays permet de défendre "Pas de retraite à moins de 2000 euros par mois" et de lier ensuite le montant de la retraite à la qualification obtenue.

    Cet accord avec B FRIOT contre la casse des retraites ne clôt cependant pas le débat. Rapidement Bernard FRIOT a trouvé une première série de contradicteurs au sein d' ATTAC avec Jean-Marie HARRIBEY (2) et Pierre KHALFA  (3). Nous ne reviendrons pas ici sur le débat sur la valeur ni sur la solidarité intergénérationnelle qui forment le gros de la discussion contre B Friot. Sans aborder la question monétaire (donc sans discours d'économiste), nous soulignerons d'une part un refus et d'autre part une approbation.

    I - UN FERME REFUS : la mise à plat entre travail contraint et activité libre.

    Si ses deux premiers ouvrages (4) ont permis une avancée positive pour défendre la cotisation et la sécurité sociale non étatisée (5) il semble bien que ce dernier livre opère un saut qualitatif important en alignant conceptuellement le travail salarié sur les activités des retraités.

    Bernard FRIOT écrit : "Il n'y a pas d'essence du travail ; ce qui est désigné comme "travail" est contingent". (p120).  Il ajoute : "Un retraité voué à son mandat municipal ou entretenant son potager produit davantage de richesse qu'un conseiller en communication de Nicolas SARKOZY. Nous le pensons aussi à ATTAC ! Nos activités militantes produisent des richesses mais il s'agit d'activités libres et non rémunérées. Nous ne comprenons pas que B FRIOT ironise (p 121) - après avoir cité nombre de travaux ignobles et destructeur de travailleurs salariés - en écrivant "à quel degré de servitude volontaire sommes-nous arrivés pour ne pas douté que ces "tâches" (ignobles de salariés) sont du travail et pour soupçonner celles (utiles) des retraités d'en être pas ?" Réponse : Parce qu'assimiler les "tâches" associatives à du travail salarié serait valorisant ? Ce serait une marque de libération de la servitude! En B Friot aligne travail et activité d'un côté en banalisant la réalité du travail salarié subordonné et contraint et de l'autre côté en survalorisant les activités des retraités. Certains retraités - pas tous loin de là (certains ne font rien) - participent modestement à des activités d'une grande utilité sociale mais ils le font librement ce qui fait toute la différence. Même dans une SCOP on sait que l'on travaille et que la charge de travail est lourde alors que les actionnaires sont absents. En fait, c'est touts la société néolibérale qui pèse via le marché et la concurrence débridée vers le travaillisme. Faute d'une nouvelle RTT, c'est un partage du travail non écrit, via le marché, qui produit côté "emploi" le chômage des uns et côté "travail" la surcharge des autres. Comment Bernard Friot, éminent sociologue et économiste, peut-il alors écrire p 120 : "Ce que font les retraités est-ce de "l'activité" ou du "travail" ? La question ne se posait pas il y a cinquante ans : il était évident que la retraite était un temps de hors-travail qui "vient récompenser une vie de travail" ? Encore une fois la minorité active des retraités ne vient pas bousculer le principe. Le travail anthropologique ne ressemble pas au travail salarié invention du capitalisme. Un monde les sépare. De même l'activité militante ou associative le soir après le travail pour une minorité d'individus n'est pas assimilable à du travail car la contrainte et la subordination manquent. Par ailleurs si la distraction avec la télévision passe si aisément en fin de journée de travail c'est que cette dernière a été dure et parfois abrutissante. Il en est de même d'une vie de labeur. Nombre de sociologues soulignent  la diversité du travail salarié, la diversité des contraintes au sein du monde du travail : tous ne sont pas au même régime mais dura lex sed lex le travail salarié même dans le meilleur des cas demeure un travail très contraint et subordonné. Même le travail indépendant a ses contraintes très pesante. Elles sont en général plus acceptées "quand on est son propre patron" mais elles restent néanmoins fortes.

    II - UNE APPROBATION : La défense du système de la qualification personnelle.

    Pour autant, cet ouvrage a aussi le mérite de valoriser le principe des qualifications personnelles attribuées à vie aux travailleurs comme dans la fonction publique à la différence du système de qualification du poste qui est dominant dans le privé et qui fait du producteur un mineur social fragilisé et astreint à devoir toujours montrer son employabilité. Dans plusieurs pages Bernard Friot développe cette défense. Il faut lui en savoir gré. Les travailleurs ont besoin de cet argumentaire trop souvent oublié. En outre la qualification permet de faire le lien entre le travail et le non travail car la qualification qui détermine le traitement détermine aussi la pension mais à la différence de B Friot nous soulignons que le traitement n'est pas la pension. Autrement dit, nous ne suivons pas B Friot dans tous ses développements sur la qualification.

    Bernard FRIOT développe le besoin d'étendre à tous le principe de la qualification personnelle en vigueur dans la fonction publique dans un chapitre intitulé : "Vers la qualification personnelle pour tous". Il le fait certes sans voir les changements opérés par la droite et la gauche dans les statuts mais là n'est pas l'enjeu . Il se situe au niveau des grands principes et écrit page 143 : "Dans la fonction publique c'est la personne et non pas le poste de travail qui est qualifiée. L'employeur" direct d'un fonctionnaire dirige son travail mais n'a aucune prise sur ses droits salariaux (niveau de salaire, promotion, conditions de la mobilité, couverture sociale), qui dépendent de son grade, pas du tout de son emploi. C'est aussi pourquoi il n'y a pas de chômeurs chez les fonctionnaires. Et que leur pension est définie comme une continuation du traitement, c'est à dire qu'à sa liquidation, c'est le dernier (et donc le meilleur) salaire qui est pris en compte. Et jusqu'à la réforme Fillon-Chérèque de 2003, son indexation suivait exactement le mouvement des salaires, puisque l'assiette de la pension du retraité était le salaire qu'il aurait touché s'il avait été encore en activité, soit la valeur courante de son indice terminal.

    Attribuer à chacun une qualification personnelle constitue un pas réel vers l'émancipation mais cela n'exonère pas la société d'attribuer un travail à chacun puisque nul sauf les jeunes et les retraités précisément n'est exempt  d'apporter sa participation à la production de l'existence sociale. Même le plus fainéant des humains a ce devoir contributif. C'est pourquoi il importe de passer du partage de l'emploi issu de la main invisible du marché qui divise le monde du travail en chômeurs et travailleurs intensifs au partage du travail par le politique et la RTT à 30 heures hebdomadaires.qui permet de travailler tous en sortant du travaillisme.

    B Friot donne une grande portée au principe de la qualification personnelle. Nous n'allons pas si loin. Il déploie un système salarial qui va au-delà de la reconnaissance du principe dans le monde du travail. Il faudra revenir plus en détail sur ces développements.

    Christian Delarue

    1) Le FSL du Morbihan
    http://www.fsl56.org/2010/conferences/debut

    2) De Jean-Marie Harribey

    2010, La construction sociale de la retraite, Remarques sur le livre de Bernard Friot, L'Humanité, 15 juillet


    2010, La solidarité intergénéraionnelle, un concept dépassé ?, Débat avec Bernard Friot, 15 juin

    http://harribey.u-bordeaux4.fr/travaux/retraites/index-retraites.html

    3) De Pierre KHALFA (pas trouvé le lien)

    4) Les deux premiers livres de Bernard Friot.

    Puissances du salariat (La Dispute, 1998)

    Et la cotisation sociale créera l’emploi (La Dispute 1999).

    5) Socialisation de la Sécurité sociale et Etatisation des firmes pharmaceutiques et des cliniques privées. C Delarue
    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article816

     

     


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  • Contre le sexo-séparatisme : Pour s'habiller librement.

    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1184

    jeudi 22 juillet 2010

    La défense de s’habiller librement s’entend, sans pudibonderie obligée, ni respect des traditions religieuses.

    Par principe, les hommes et les femmes de tous âges doivent pouvoir s’habiller librement, y compris de façon gaie et séduisante, sans subir d’injures et de discriminations . Il y a des exceptions qui relèvent de la laïcité (dans les administrations, dans les écoles) et des exceptions qui relèvent des coutumes professionnelles. La plus grosse exception, ne l’oublions pas, reste encore l’interdiction du nu alors que le nudisme existe réellement. Le sein nu et le string ne sont pratiqués sur les plages que depuis quelques années en France et encore pas partout. C’est que l’on observe un retour rigoriste.

    Contre le rigorisme des mœurs et celui des lois.

    D’ailleurs les mêmes qui sont pour la loi interdisant la burqa sont parfois aussi pour des mesures interdisant le string apparent (le bout de string qui dépasse du pantalon ou de la jupe). Citons ici Darcos (2003) et Ségolène (1999). Comme démarche, c’est autre chose que d’interdire par réciprocité des situations extrêmes le "totalement caché" au nom de l’interdiction du "totalement nu".

    Néanmoins on peut penser que ces exceptions sont circonscrites et valident donc la prévalence du principe du "s’habiller librement". Qu’il y aient des contraintes professionnelles qui pèsent sur nos choix est une évidence mais néanmoins le droit de s’habiller librement doit pouvoir être défendu . Il suppose de pouvoir changer sa façon de s’habiller. S’habiller librement relève heureusement du relativisme culturel dominant en occident, pas toujours en orient, du moins dans certains pays musulmans.

    Ce relativisme culturel est combattu sur deux bords ; d’un côté par les intégristes qui stigmatisent violemment les jeunes filles séduisantes et de l’autre, en réaction, par les féministes pro-loi contre la burqa . Les défenseurs de la liberté - en troisième voie - sont pour le droit de s’habiller (ou non) librement. Mais cela n’implique pas la naïveté et d’ignorer la force d’intolérance des intégristes religieux.

    La violence du sexo-séparatisme.

    Ces derniers n’hésitent pas à recourir à la violence verbale et même à la violence physique pour contraindre les jeunes filles. Les familles laissent faire voire approuvent les frères qui agissent ainsi. Ces pressions ne s’arrêtent pas là : d’autres pertes de droits et libertés sont à ajouter.

    C’est ce qui m’a amené à défendre de façon particulière la publicité du string (1), et autres petits artifices allant du soutien-gorge wonderbra, aux boucles d’oreilles, au rouge à lèvre et au rouge sur les ongles et tous les signes divers et variés de séduction que haïssent les forces de thanatos, les fondamentalistes. Contre ces intégristes qui ne rêvent que de recouvrir les femmes de noir certaines féministes ont préconisé la loi d’interdiction totale du voile intégral alors que pour ma part je m’y suis refusé. On ne saurait oublier qu’il y a des femmes qui portent librement cet instrument. A ces femmes, on peut juste leur demander de lever le voile dans certains lieux ou certaines occasions mais sans doute pas interdire totalement le port de ce voile.

    Ceci étant dit, on ne saurait non plus oublier que ces femmes comme d’ailleurs celles qui portent le voile islamique ordinaire se font en quelque sorte les complices des intégristes, ceux qui travaillent à l’enfermement sexo-séparatiste des femmes, ce qui signifie des pertes réelles de droits.

    Christian Delarue

    Nu : Essai pour une publicité "correcte" du string

    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php ?article1179

    La burqatitude est la mauvaise réponse à la publicité sexiste.

    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php ?article1173



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  • Transcroissance du sexuel intégré en respect humain .

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14337&rech=24895#24895

    La spiritualité athée concerne la tendance réflexive et active à construire un au-delà porteur de sens au sein d'un monde dépourvu de sens ou au contraire porteur d'une foule se sens très divers . Alain Bhir parle de "foire des sens" .

    Il s'agit de faire prévaloir le respect fondamental du à l'être humain sans ignorer ou refouler notre animalité, notamment au plan sexuel. Nous avons une face animale et instinctive largement conditionnée par la culture qu'il nous faut admettre et reconnaitre au lieu de la réprimer . La seule chose a exiger est le consentement de l'autre.

    Tout être humain a deux aspects l'un de genre (homme et femme) l'autre d'humanité commune (la personne humaine). Il faut apprendre à voir la femme séduisante et excitante mais aussi l'être humain qu'elle est comme vous et comme des millions d'être humains sur terre.

    Le double regard transforme le regard sexuel objectivant au profit du regard reconnaissant l'être humain comme tel.

    Ce regard de respect fondamental ouvre à d'autres connaissances de l'autre.

    Mais comment pase-t-on de l'un à l'autre ?

    Cet être humain que nous voyons comme femme dans le partage sexuel nous remplie d'excitation et de joie. Cette joie est source de reconnaissance, de remerciement . C'est cette reconnaissance, cette gratitude qui permet d'oublier la femelle au profit de l'être humain.

    L'instinctuel nourrit le transcendantal via le remerciement. Le plaisir issu du désir se transforme en gratitude en passant par le remerciement.

    Le remerciement est donc un aspect très important de la fin du partage sexuel ou plus globalement de la rupture amoureuse.

    CD


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