• Derrière Macron, la bourgeoisie assurantielle des fonds de pension

    Derrière Macron, la bourgeoisie assurantielle des fonds de pension

     
    Derrière le système de retraite par répartition, malgré ses inégalités et ses insuffisances certaines, il y a l’Etat social du capitalisme post-guerre (1946) qui veut des mécanismes d’une protection sociale et collective solide pour les 97-99% d’en-bas, soit le peuple-classe. 
     
    Le social est ce qui est concédé par le patronat et la classe dominante capitaliste de l'époque. Le système reste évidemment à dominante capitaliste - pas de socialisme dominant - mais il cède des dispositifs sociaux pour les ouvriers et employés de l'époque, pour le peuple-classe plus largement.
     
    La fin progressive de ce système, attaqué régulièrement depuis 1993 -- nous sommes d'ailleurs 30 ans après à un moment crucial du rapport des forces -- signerait la victoire quasi certaine des fonds de pensions et de la bourgeoisieassurantielle privée. Elle veut la capitalisation et ses profits.
     
    En son sein, existe aussi un secteur transnational ultra-riche pour sa petite fraction oligarchique . Dites alors ici finance prédatrice si bon vous semble. Mais d’être plus précis ne nuit pas - donc nommons les profiteurs du 1% du système d'assurances privés, celui qui veut la capitalisation ! 
     
    Christian Delarue
     
     
    ATTAC explique : La contre-réforme des retraites présente une autre opportunité pour les fonds d’épargne-retraites et, indirectement, pour les gestionnaires d’actifs tels que BlackRock. En effet, le gouvernement prévoit que les plus hauts revenus ne cotiseront plus pour leur retraite personnelle au-delà de 121 626 euros de revenus annuels, soit environ 10 000 € par mois. Cela concerne environ 300 000 personnes. Au delà de cette somme, les revenus seront prélevés d’un taux de 2,81%, sans ouverture de droits nouveaux à la retraite, afin de financer le système général. Cette proposition, qui est présentée comme une mesure de solidarité par le gouvernement, risque fort d’avoir pour conséquence que les personnes concernées soient renvoyés vers la capitalisation pour tenter de maintenir leur niveau de retraite.
    Comme l’écrit l’UGICT-CGT, « Voilà qui est de nature à créer un marché juteux pour les fonds d’épargne retraite qui lorgnent sur l’épargne des français·e·s et coûtera très cher à nos systèmes de retraite solidaires » [5]. Même le Figaro reconnait que « les cadres gagnant plus de 10 000 euros par mois seront de fait incités à investir dans une retraite par capitalisation pour leur retraite » [6].
    https://france.attac.org/se-mobiliser/retraites-pour-le-droit-a-une-retraite-digne-et-heureuse/desintox-sur-les-retraites/article/non-la-france-n-est-pas-un-smarties-pour-blackrock

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