Mondialisation d'une peste émotionnelle venu de l'intégrisme religieux : la sexyphobie.
La haine du féminin d'apparence n'est pas qu'en Iran : il existe un ordre sexyphobe mondialisé.
Il y a grand silence sur le sujet (1) or on a là deux oppressions patriarcales fortes qui aliènent lourdement les femmes qui y sont soumises. Une soumission qui est soit directe par le fait des intégristes autoritaires soit de façon moins visible de par inculcation d'un lourd "surmoi" qui aliène le "moi", c’est à dire de par un assujettissement de longue durée opéré dès le plus jeune âge : voilage des gamines de deux ans !
Mais la chose ne se limite pas aux manifestations les plus radicales comme en Iran ou moindrement mais réellement dans de nombreux pays musulmans.
Si le sexoséparatisme (exclusion des femmes de certains lieux ) faiblit sans disparaitre totalement (reconfiguration des lieux et des enjeux) la sexyphobie comme haine du féminin visible (cheveux, cou, jambes, décolleté, bijoux, talons, etc ) perdure dans l’ensemble du monde musulman mais aussi hors de ce monde .
Cette peste émotionnelle autoritaire est venu de l’intégrisme religieux lointain s’agissant du catholicisme (cf Tertulien pour l’expression d’une doctrine sexyphobique) mais venu aussi d’une interprétation ultra-réactionnaire de l’islam par les courants islamistes de cette religion est particulièrement diffusée de par le monde depuis quelques décennies. Elle déborde d’ailleurs les courants intégristes.
Ce qui inquiète c’est que des courants protestants et catholiques intégristes reprennent les diktats sexyphobiques.
Avec pareil mouvement réactionnaire mondialisé on peut s’étonner qu’une charte anti-sexiste n’y fasse pas mention alors que l’on va y trouver la critique de la pratique inverse (cf affiche cgt) qui demande à une femme de mettre sa mini-jupe pour faciliter la signature d’un contrat- ce qui se fait ici ou là mais n’est pas aussi massif que le "cache ton indécence" (qui signe un autoritarisme sexyphobe) .