• SUR L’ORDRE SEXYPHOBE MONDIALISE

    SUR L’ORDRE SEXYPHOBE MONDIALISE

    Au-delà des intégrismes religieux

     
    Il y a un ordre sexyphobe mondialisé venu des intégrismes religieux et notamment de celui musulman. Mais il faut apporté des précisions qui rendent la chose plus complexe.

    Le monde musulman ou a dominante musulmane n’est pas totalement soumis aux diktats sexyphobes des intégristes ou des conservateurs orthodoxes. Les intégrismes religieux y sont certes puissants, dominants souvent, mais ils ne recouvrent pas totalement les sociétés de leurs injonctions qui restent néanmoins lourdement pesantes.  Ajoutons que la sexyphobie comme haine de l’apparence féminine (trop dénudée selon eux - et c'est extreme parfois) ne se réduit pas à l’Iran ou à quelques pays . Elle est généralisée, mondialisée . Mais en face d’elle, partout émergent des oppositions mais partout aussi il reste néanmoins difficile de porter des tenues légères en été. Le patriarcat sexyphobe juge de la décence des tenues des femmes et c'est à çà qu'on le reconnait !

    La sexyphobie ne provient pas que des intégristes musulmans car il y a les conservateurs protestants dans les Amériques qui mènent bataille sur la décence et le contrôle de la tenu des femmes . En Europe on a aussi nos intégristes religieux catholiques plus tous les athées volontiers en domination paradoxale : voir à l'occasion de jolies femmes dénudées et vouloir qu’elles se couvrent. C’est ainsi qu’ils (et elles aussi) diffusent leurs normes de jupe pas trop courte, de décolleté pas trop échancré, de pas de string sur la plage en seins nus, etc...  
     
    Inverse parfois
     
    Tout comme on a vu jadis dans le sud de la France une intervention policière contre les musulmanes voilées sur plage. En France les musulmanes sont avec ou sans voile. L'islam de France leur laisse le choix dira-t-on . C'est fort bien à condition de ne pas voire qu'elles subissent plus fortement que d'autres femmes  une pression sexyphobe des intégristes religieux. Mais elles subissent aussi au contraire le jugement selon lequel elle serait des complices de l'intégrisme religieux sexyphobe mondialisé. Le fait que l'on trouve des gamines de deux-trois ans sous voile de la tête aux pieds ajoute au propos accusateur et n'aide pas à la libération des diktats sexyphobes. Elles sont prises en tenaille. 
     
    Christian Delarue
     
    167070
     
    lire sur la misogynie
     
    La MISOGYNIE porte une idéologie globale d'infériorisation des femmes et ce sur trois plans cumulés : - au plan PHYSIQUE (manque de force jadis mais encore maintenant dans certains secteurs masculins), - plan INTELLECTUEL (déficiente et quand elles sont très bonnes alors elles sont perçues comme une menace à la carrière et sont "silenciées" - néologisme similaire à "invisibilisé") et plan MORAL (manque de force morale, trop soumise à la religion, etc). La misogynie est lié au patriarcat tant sa forme intégriste religieuse historique et actuelle qui se généralise qu'avec le capitalo-patriarcat.
     
    Il existe aussi des modalités apparentées qui ne visent que certains aspects de l'APPARENCE FEMININE mais sans être toujours spécifique aux femmes ni se voulant globalement misogyne :
     
    Sans être exhaustif citons : 1) la GROSSOPHOBIE (frappe aussi les hommes, pas que les femmes) , 2) la MAIGROPHOBIE parfois (se couple parfois avec un jugement sur un manque de formes féminines), 3) la SEXYPHOBIE pour toutes les injonctions et appel à la décence d'apparence corporelle (sachant évidemment que le nu est interdit sauf zone nudiste) qu'elles viennent des intégristes religieux ou d'athées (voilisme des intégristes religieux musulmans mais les juifs haredim sont à l'identique et d'autres aussi, avec en sous-groupe la téton-phobie (affaire il y a deux ans) , la mini-jupophobie (jugement sur la bonne hauteur), la string-phobie (en piscine ou sur plage), le tout soit par aversion de toute attirance sexuelle possible fut-elle mineure, soit le plus souvent en voyant les hommes comme ne sachant pas "se tenir" (la responsabilité basculant alors du côté de la femme), critique aussi d'un physique jugé trop masculin (ex femme faisant de la musculation (néologisme de musculophobie)
     
    Il n'y a pas nécessairement dans ces cas une misogynie fondamentale et globale portant sur une "essence féminine" totalement dégradée, déconsidérée.

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