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Pour un altergouvernement écosocialiste
Par ockren dans 1- 7 : Alterdeveloppement (dev écologique de la valeur d'usage) le 17 Novembre 2022 à 11:49Besoin d'un fort mouvement populaire pour un altergouvernement écosocialiste !
suite de "Biocentrisme, biodémocratie, démocratie écosocialiste".
Un altergouvernement comme une alterdémocratie ne viennent pas "à froid"Altergouvernement c’est le titre d’un ouvrage collectif d’altermondialistes paru il y a dix ans . Aujourd’hui Aurélie Trouvé est élue avec la Nupes mais il n’y a pas - encore - d’altergouvernement (au sens large) pour prendre des lois de déprivatisation, de démarchandisation, de définanciarisation et de promotion de l’égalité dans tous les domaines et de la solidarité internationale entre toutes les victimes du capitalisme productiviste, y compris les animaux non humains pour l’égalité est requise contre la destructivité et plus généralement le vivant et l'écologie.
C’est que cela suppose une très fort montée en puissance du peuple-classe de France contre les classes dominantes et dirigeantes sur le double terrain « rouge et vert » . On en est loin. Dans un ouvrage célèbre, La Maladie infantile du communisme (« le gauchisme ») (1920), Vladimir Ilitch Lénine définissait une situation révolutionnaire : « C’est seulement lorsque “ceux d’en bas” ne veulent plus et que “ceux d’en haut” ne peuvent plus continuer de vivre à l’ancienne manière, c’est alors seulement que la révolution peut triompher. »Rompre avec le capitalisme productiviste ,
passer à l’écosocialisme, aller vers l'éco-communisme !
La reconquête du pouvoir d’agir du peuple-classe doit se travailler contre les classes dominantes . C’est là une question de conquête de la contre-hégémonie. Il doit se réaliser aussi au sein même des divers rapports sociaux qui clivent la société. Il y a évidemment des alliances entre les classes dominées à passer mais sans nier les divers consentements des dominés aux diverses formes de domination, d’oppression, d’exploitation.
Ce n’est pas du « yakafokon » car ce sont les résistances et les luttes réelles et agissantes, partout, ici et ailleurs, qui donnent espoir malgré les répressions répétées de l’Etat néolibéral et des classes dominantes.
Nous subissons un fétichisme du marché défendu par les acteurs de la finance qui en profitent avec d’autres secteurs du capital. Ce fétichisme économique tend à s’opposer fortement à l’auto-activité des classes dominées, ou pour dire les chose autrement à « l’empowerment » du peuple-classe. Mais néanmoins çà bouge !
La formule « Des marchés, par les marchés, pour les marchés » remplace insidieusement celle démocratique « Du peuple, par le peuple, pour le peuple » .
Le dit peuple entendu comme peuple-communauté est lui aussi instrumentalisé par les classes dominantes. C’est là d’ailleurs le sort de toute communauté. Il convient dés lors d’en appeler nettement à une praxis d’en-bas des dominé-es - hommes et femmes - sous diverses formes. En ce sens nous sommes - notamment - anti-classiste, anti-raciste, anti-sexiste dans le sens le plus large de ces termes. Nous sommes « rouge » mais aussi « vert » . Nous sommes donc pour toutes les émancipations partant des classes et couches du peuple-classe. Et nous ne sommes pas d’accord sur tout mais d’accord sur l’essentiel !
Ch DLR
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