Poursuivons les révoltes des "99% d'en-bas" de chaque peuple
Position : La domination de classe - et l'exploitation du salariat qui en est une grosse part - vient d'en-haut, et ce quasiment partout, y compris d'ailleurs chez les pays pouvant être compris comme socialiste donc avec des mécanismes dominants qui sont avantageusement au service des classes populaires (cf La Chine est-elle (vraiment) capitaliste ? Remy Herrera - 1 - question posée sous prétexte qu'il y a encore de riches capitalistes).
S'y ajoute la domination de la nature par les firmes multinationales .
Ces dominations et-ou oppressions viennent aussi d'en-bas mais avec moindre force de masse, ce qui ne signifie pas acceptation pour autant : lutter conte racisme, sexisme, misogynie, intégrisme religieux, transphobie, homophobie, etc, est aussi nécessaire : Pas d'abandon mais ce sont des maux trans-classe (de toute classe sociale) ou transclassiste.
La lutte de classe des grands possédants perdure avec force partout, ici et ailleurs !
Dès lors, poursuivre les nombreuses révoltes historiques de chaque peuple-classe à travers une transcroissance (ie au-delà des frontières nationales) des luttes émancipatrices est évidemment nécessaire et ce au niveau social, écologique et démocratique . La promotion d'exigences communes anti-classistes est possible ! Ne n'oublions pas !
C'est ce que Adda Bekkouche et Robert Charvin ont appelé « la colère des peuples ou la mondialisation du ras-le-bol. » Dans le monde entier, comme en Europe, les élites identitaires (racistes) ou celles combattantes de classe des riches ("nous menons cette guerre de classe et nous la gagnons"), utilisent des dispositifs autoritaires, parfois la répression policière et parfois les sur-pénalisations judiciaires d'en-bas , pour se maintenir au pouvoir, pour que les conquêtes sociales, environnementales et démocratiques soient détruites !
- ICI et EN EUROPE : la convergence est nécessaire !
Combattre sa classe dirigeante nationale et l'oligarchie de l'Union européenne en même temps est nécessaire et possible, basé sur une triple alliance en Europe : 1) Alliance des syndicats européens, 2) Alliance des mouvements sociaux et mouvements écologistes, 3) alliance des gauches anti-classistes contre l'austérité, et cela en portant des exigences, qui sont nettement contre toutes les classes dominantes, et au profit de toutes les peuples 99%, pour chaque peuple-classe de l'Union européenne : pour une sécurité sociale forte, pour des services publics, non marchandisés, pour une semaine de 32 heures sans perte de salaire pour les moins de 15 000 euros, partout en Europe !
La nation fonctionne trop souvent comme un communautarisme qui - par définition - cache toujours ses dominants, et ici sa classe sociale dominante, son 1% et ses oligarchies (industrielles, bancaires, financières), sur-exploiteuse des travailleurs et prédatrice contre la nature à l'instar des autres nations ! Cette critique vient des fractions en lutte de chaque peuple-classe (le 99% d'en-bas) en solidarité anti-capitaliste avec les autres peuples en lutte !
- ICI et les SUD
1) Vouloir combattre les fondamentalistes musulmans ici tout en ciblant tous les musulmans est une forme de racisme qu'il faut combattre ! 2) Vouloir combattre les islamistes et autres terroristes en Afrique ou ailleurs tout en maintenant l'emprise impérialiste des armées et des entreprises capitalistes est un délire, une folie 3) Ne rien dire sur l'emprise d' Israël - un suprémacisme, raciste et colonialiste d' état - contre le peuple palestinien est une trahison de plus au service de la militarisation fasciste .
Christian Delarue
1) La Chine est-elle (vraiment) capitaliste ? Remy Herrera
http://amitie-entre-les-peuples.org/La-Chine-est-elle-vraiment-capitaliste-Par-Remy-Herrera
2) Penser l’oligarchie, la classe dominante et le peuple-classe.
https://www.cadtm.org/Penser-l-oligarchie-la-classe-dominante-et-le-peuple-classe
3) La Colère des peuples ou la mondialisation du ras-le-bol.
Après Faut-il détester la Russie et La Peur, arme politique, Robert Charvin, épaulé par Adda Bekkouche, juriste, revient avec un livre des plus actuels: La Colère des peuples ou la mondialisation du ras-le-bol. Après une préface d'Aminata Traoré, les deux auteurs analysent toutes les révoltes récentes et explique la raison des soulèvements de plus en plus présents partout dans le monde.
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À PROPOS DES AUTEURS
Robert Charvin, professeur émérite de droit à l'université de Nice. Ancien Conseiller général des Alpes Maritimes, il a représenté diverses ONG auprès de l'ONU.
Adda Bekkouche, docteur d'État en droit et ancien magistrat à la Cour des comptes d'Algérie, a enseigné à la Sorbonne. Maire-adjoint à la coopération et à la solidarité internationales pour la ville de Colombes.