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Question sur la désérotisation de la vie sociale
Question sur la désérotisation de la vie sociale
La désérotisation de la vie sociale - en période Covid ou non mais elle fut marquée en 2020 et 21- est-elle le contre-coup d'une sexualisation menée ailleurs - les visios sur le web par exemple - ou est-elle le contre-coup d’une montée de la spiritualisation en mode forte pudibonderie ? N'est-elle pas aussi le fruit d’une montée des violences sexistes et sexuelles (VSS) ?Est-on d’accord d’abord sur le phénomène lui-même ? Les trois autres pratiques contraires sont-elles les seules?La désérotisation de la vie sociale n’est pas toujours synonyme de désexualisation bien que pour les deux termes il y a un point commun évident qui est une forte baisse du désir sexuel attendu ou à l'oeuvre. Le phénomène n’est pas totalement répressif mais il s’exerce nettement : autrement dit Il s’agit d’un processus qui n’atteint sans doute pas son maximum mais la dynamique est jugée comme suffisante forte pour atteindre un niveau de vie commune jugé confortable car le désir y est plus sublimé, ou du moins plus en retenu .La civilisation de la vie sociale implique tout à la fois d’une part la non extinction de la vie érotique, le maintien du jeu des attirances sexuées et donc le refus de la répression totale (façon intégrisme religieux sexyphobe et ultra-pudibond) mais aussi, en nécessaire contrepoint, la très forte retenue de l’agressivité, des insultes, des violences sexistes et sexuelles (les VSS comme on dit maintenant). Autrement dit la "civilisation des moeurs" en lien avec une érotisation maintenue serait à ce prix et ce sont - il faut bien le dire - surtout les hommes hétérosexuels (pas que car il existe des femmes sexyphobes) qui sont invités à un trajet conséquent de "moindre barbarie et plus de civilisation"Le string seins nus sur plage ou piscine peut être une pratique sociale largement désérotisé et désexualisé du point de vue de certaines de celles qui le pratiquent mais pas de toutes car elle reste pour certaines une pratique de sexualisation limitée devant s’inscrire dans un cadre civilisé ou l’agression et l’insulte n’ont pas leur place. Il reste néanmoins le regard . Mais le « mâle gaze » c’est plus que le premier regard automatique d’attirance car il s’agit du regard collé et même plus encore que çà il est une façon de menacer ou l’agression n’est jamais loin. Car il existe une sexualité prédatrice, violente et sadique chez certains hommes.Ch DLR
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