• Travailler 70 heures par semaine permet de déformer le citoyen.

    La fatigue et l'abrutissement débutent bien avant les 70 heures. Il suffit de 35heures dans un bureau avec du bruit pour être réduit le soir à l'état de "légume" ! Mais envisageons le pire puisqu'il existe.

    Avec 70 heures par semaine de travail quel temps reste-t-il à l'auto-formation citoyenne ? Quasiment rien. Le savoir est réduit au champ professionnel. A l'inverse il semble qu'une telle surcharge permet de forger des individualistes égoïstes loin d'une conception solidaire du monde. Cela renforce la conception néolibérale d'un individu fort et entrepreneur très prisée par la droite sarkozyste qui ignore que le monde a besoin de liens et de sollicitudes pour que chacun s'élève et pas seulement soi.

    Heureusement qu'il ne faut pas généraliser et que certains cadres évitent tant que faire se peut de se surcharger en travail. Mais le problème est structurel plus qu'individuel. Car en fait ce sont les travailleurs du rang - ouvriers ou employés de base - qui tendent à passer à la surchauffe au travail. Voici un exemple d'un élève modèle de N Sarkozy (trouvé sur le web) : "Je gagne sans honte 3600 euros net par mois. il est évident que je suis loin d'être dans le besoin, mais en même temps les impôts grève enormément le budget. De plus, je bosse environ 70h par semaine. Cela revient à un salaire de 1750 euros pour une personne faisant 35 heures par semaine. Arrêtons de dire des c..., cassons les 35 heures et laissons les gens travailler plus s'ils le désirent, pour gagner plus. La france vit au dessus de ses moyens et n'est plus compétitive".

    Vive la RTT à 32 voire 30 heures hebdomadaire !
    Non au travaillisme qui débute dés les 35 heures.
    Augmentation des salaires inférieurs à 3500 euros.
    Plus de service publics à prestation gratuite ou bas tarifs.


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  • DETTE : Raffarin défend l'oligarchie contre la démocratie

    JP Raffarin défend la place des créanciers face aux citoyens-électeurs.

    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1821

    Contrairement à Joseph Schumpeter qui défendait (1) le principe de non immixtion (d’une fraction du peuple) dans l’orientation choisie par les élus et le gouvernement JP Raffarin admet bien lui une certaine immixtion. Mais ce n’est pas celle d’un peuple-classe venant rectifier l’expression tronquée ou manipulée des citoyens, du peuple-souverain.

    Ecoutons-le :

    « Au fond, dans le passé, l’élection présidentielle dépendait d’un seul facteur : l’avis des électeurs. Maintenant, l’élection présidentielle dépend de deux facteurs : l’avis des électeurs, mais aussi l’avis des prêteurs. Nous sommes endettés comme tous les pays endettés. Pour que notre pays marche, il faut que certains lui prêtent de l’argent. Ce “certains”, ce sont des fonds de pension, ce sont des retraités, ce sont des acteurs mondiaux, ce sont surtout des acteurs hors de France. Ces acteurs-là, ils ont leur avis sur l’économie française. » Puis « Il va falloir faire des promesses de bonne gestion, des promesses d’équilibre budgétaire, de rigueur budgétaire, de réforme » (2)

    Contrairement à Schumpeter qui défendait le principe de "non immixtion" il importe que le peuple-classe défende dans la rue une orientation que l’oligarchie ne mettra jamais en œuvre d’elle-même.

    C’est une combinaison "rue" et "urnes" qui convient au peuple-classe et à la gauche politique alors que la classe dominante (la bourgeoisie) et la droite politique préfèrent nettement une combinaison pouvoir de la finance et urnes. Une variante en somme de la gouvernance et d’une démocratie rabougrie.

    Cette démocratie déformée par la finance ne saurait convenir à la gauche, même à une "gauche modérée" (en débat à La Rochelle) qui se doit de repousser avec des mesures concrètes le pouvoir des banques et des grands créanciers. Encore un effort les ténors du PS !

    Christian DELARUE

    1) "Les électeurs situés à l’extérieur du Parlement doivent respecter la division du travail entre eux-mêmes et les politiciens qu’ils élisent..." écrit Schumpeter in Capitalism, Socialism et démocratie (1942).

    2) Jean-Pierre Raffarin, RTL, 7 juillet

    http://www.marianne2.fr/Raffarin-avoue-tout-en-plus-des-electeurs-il-faut-seduire-les-fonds-de-pension-_a208206.html


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  • Les deux formes de laïcisme contre l'emprise des religions.



    - Introduction : Laicité ouverte et laicité (sans adjectif).

    La laicité ouverte reconnait les religions, s'adresse à elles, passe des accords, les subventionne. La laïcité sans adjectif s'en tient à la séparation de l'église et de l'Etat. Face à l'ancienne emprise totalitaire des religions sur les sociétés la laïcité est venue opérer un "partage des eaux" : les religions peuvent influencer la société civile et ses membres mais pas l'Etat et ses fonctionnaire et usagers. L'Etat obéit à des règles humaines et en principe démocratiques ou le surnaturel est exclus. L'emprise des religions sur l'Etat est donc repoussé par la laïcité. La laïcité stricto sensu ne repousse pas les religions dans la société civile à coup de réglements, à la différence de ce que l'on pourrait nommer le laïcisme - néologisme - qui est une interprétation extensive de la laïcité .

    - Les deux laicismes : le restreint et le maximal.

    Le laïcisme n'est pas homogène ; il se subdivise en laïcisme restreint et laïcisme maximal . Le premier - celui de Caroline Fourest par exemple - entend interdire l'expression religieuse au-delà de l'Etat dans le domaine public alors que le second - celui de Riposte laïque par exemple - envisage cette interdiction dans tout ce qui est public. Il est cependant faux de dire qu'il entend interdire la religion partout puisque les religions peuvent librement se développer dans la sphère privée chez soi ou dans les lieux de culte. Ce laïcisme refuse les processions dans la rue par exemple.

    Le laïcisme restreint entend lutter contre les intégrismes religieux qu'il soit d'origine juive, chrétienne ou musulmane. Le laïcisme restreint ne confond pas les membres ordinaires d'une religion avec ses radicaux qui de façon générale penchent en faveur 1) d'un ordre moral réactionnaire à l'encontre des femmes, 2) d'un ordre obscurantiste à l'encontre de la raison humaine et 3) d'un ordre autoritaire "d'origine divine" face à la constitution de sociétés (au sens général intégrant l'Etat) démocratiques. La ligne de démarcation est sans doute variable dans le concret mais elle a le mérite d'exister face à ceux qui confondent. En effet le phénomène de "communautarisation " des croyants y est ainsi évité. Ce que ne fait pas Riposte laique ni à l'opposé les Indigènes de la République et les proches. En effet, à gauche les critiques de Caroline Fourest - qui n'a aucun souci par rapport à Oslo - tendent à faire l'impasse sur la critique des radicaux . Ce silence tend à faciliter le racisme qui confond les fous furieux des religions (de l'islam ou autre) avec les membres pacifiques. La tragédie d'Oslo c'est  la confusion entre l'islam dangereux (qu'on ne saurait nier) et l'islam sans problème (très majoritaire en France et en Europe sauf peut-être en Grande-Bretagne). Le problème est de situer la frontière. Tarik Ramadan (par exemple) est loin d'être un fou furieux de l'islam. C'est un musulman pacifique. Reste que ses positions sont fort critiquables. Son double discours entre ce qu'il dit pour les musulmans et ce qu'il dit pour les médias est trompeur et dangereux. Dans cette critique nul n'est obligé de suivre tous les arguments de Caroline Fourest. L'erreur est possible mais la vigilance est nécessaire.

    Riposte laique qui pratique un laïcisme étendu ne connaît que l'islam et de plus qu'un islam univoque intrinsèquement autoritaire, sexiste et obscurantiste et donc qu'une communauté de musulmans dangereux car tous croyant en cet islam. Riposte laïque s'appuie sur quelques phrase du Coran pour généraliser abusivement des traits néfastes du Coran. Son islamophobie est une forme condamnable de racisme, à l'instar de celle de Robert Redeker.

    - Sécularisation et subculture de la religion néanmoins dominante.

    En fait le laïcisme étendu confond laïcité et sécularisation . La sécularisation est le recul de l'emprise des religions dans la société et non la disparition des religions . La sécularisation peut être simplement l'effet d'une lutte dans la société civile mais aussi d'une réglementation autoritaire de l'Etat. Le recul de  l'emprise de la religion dominante y est vécu différemment. La résistance est plus forte dans le second cas quoique cachée.

    Le christianisme perdure en Occident mais il est relativement moins apparent publiquement. On parle d'ailleurs de subculture chrétienne pour indiquer que le christianisme n'a pas disparu sous la sécularisation. Dans certains pays le phénomène est limité. Ainsi dans Freiburg les altermondialistes de l'ENA ont la surprise de voir des photos grandioses du pape dans la rue! A défaut d'être spirituelle la religion tombe ici dans la médiatisation de type "star people"!

    - La société civile ouverte de la laicité.

    La laïcité est la réglementation qui sépare l'Etat neutre de la société civile ou les "églises" - entendez toutes les religions - peuvent s'exprimer. L'athéisme peut s'exprimer dans la société civile comme une religion. Il est donc possible d'affronter les expressions religieuses dans la société civile.

    Il est possible de dire "Rien dans le ciel, point de Dieu que des nuages"ou même "j'ai marché sur un texte sacré et çà pue !". Il n'y a absolument aucun raison que les croyants puissent afficher lourdement et péniblement leurs croyances sans riposte possible des athées ou des agnostiques. A une raison on peut toujours répondre une autre raison mais face à la croyance affirmée péremptoirement on ne peut répondre tout aussi péremptoirement que par la dérision, la dévalorisation, la défétichisation ou le blasphème. Cela concerne le contenu de la religion (le fait qu'elles répètent ad nauséam et à profusion des "dieu" et des majuscules à chaque paragraphe)  et non les adeptes à qui le respect de dignité humaine est du.

    CD

    Mécréant : Un quart de coran à lire et c'est l'overdose !


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  • Croire en soi en ses capacités, à partir de ses capacités.

    Adresse à un ami affaibli.

     

    Sur Dazibaoueb
    http://www.dazibaoueb.com/article.php?art=25089

    Source :
    http://blogg.org/blog-44839-billet-croire_en_soi_en_ses_capacites__a_partir_de_ses_capacites_-1341742.html

    Croire en soi en son potentiel, en ses capacités physiques et mentales ne va pas de soi partout, pour tous. Certains milieux ne facilitent pas cette expérience vitale de réalisation de soi. Le jeune individu est dans nombre de lieux d'emblé soumis à tout un ensemble de règles et normes très pesantes et aliénantes issues de la famille ou de la communauté. Il y a besoin de repères mais des repères qui facilitent la confiance en soi pas de repère qui inculque une soumission absurde.

    Croire en soi ce n'est pas nécessairement vivre de façon égocentrique, comme replié sur l'univers restreint de la famille (pour les femmes surtout), ou replié sur l'univers du travail productif (pour les hommes surtout), sans aucune participation à la vie collective. D'autant qu'il y a plusieurs façon de participer à la vie de la cité que se soit de façon proximale ou de façon élargie au plan national - vie citoyenne - ou continental ou même mondiale du fait de la mondialisation de nombre d'activités humaines.

    Croire en soi ce n'est pas nécessairement vivre sans idéal, sans vouloir donner un sens à sa vie. Chuter est normal, se tromper aussi mais ce n'est pas une fatalité. Croire en soi ce n'est pas non plus mépriser autrui.

    Pour rebondir, retrouver ses capacités il importe après l'épreuve de la détresse, de l'envie de mourir, de reconstruire modestement ses propres bases personnelles. Il faut donc dégager du temps à ce qui participe à la reconstruction de soi.
    - Soigner son corps et essayer de pratiquer une activité physique régulière car respirer c'est vivre. Il faut se souvenir de ce qui est élémentaire. Le corps a besoin de manger si possible sainement et de respirer pleinement. 
    - Au plan mental reprendre des activités intellectuelles : lire, écrire. Ne pas lire que des ouvrages psychologiques qui ramènent constamment au problème personnel. S'ouvrir aux questions politiques, sociales et écologiques du moment.
    - Au plan relationnel  choisir des amis connus pour leur relative congruence entre principes et pratique de vie, pour leur vie saine et qui tout en te respectant pourront t'accompagner vers une vie plus riche plus authentique.

    Croire en soi et en ses capacités participe d'un humanisme mesuré, sans orgueil, qui n'ignore pas les pesanteurs sociales, historiques et même biologiques mais qui pense qu'une part de liberté est donné à chacun pour grandir, s'élever.

    Il y a des humanismes qui refusent tout fétiche au-dessus des humains et toutes transcendances. D'autres qui place l'humain sous Dieu. Il existe cependant deux sortes de transcendances humaines sans Dieu : celle amoureuse et celle sociétale.

    Distinguons le domaine de l'incroyance en Dieu du champ des croyants. Il ne s'agit pas d'être contre Dieu mais pour se reconstruire d'éviter les verbiages avec des majuscules tous les dix mots et du Dieu à chaque paragraphe. Dieu peut éventuellement participer à la contruction de soi il peut aussi être aliénant. Tout dépend du Dieu de référence. Pour d'autres Dieu est vraiment facultatif, une "béquille" non nécessaire, alors que pour d'autres il est nulle part, invisible.


    I - LES INCROYANTS

    A) L'agnosticisme

    La vraie connaissance est impossible, tout est relatif et incertain.

    Oscille entre  deux tendances :
    - une incroyance radicale et généralisée
    - une croyance vague en Dieu sans implication particulière car Dieu est juste possible. Débouche souvent sur un athéisme pratique fait d'indifférence quant à Dieu

    Mais certains agnostiques acceptent un dieu très abstrait, un "dieu minuscule" ouvert et tolérant
    D'autres se disent agnostiques tout en croyant en un dieu créateur initial qui n'est présent dans la création que par sa puissance. Il n'y a pas de révélation, pas de miracles pas de providence. Dieu laisse le monde se débrouiller.
    Les témoins de Jéhova s'adressent à ces croyants par ailleurs agnostiques pour les amener à plus de religion.

    B) L'athéisme

    L'athéisme affirme l'absence de Dieu . On ne le voit pas.


    L'athéisme ne signifie pas d'absence d'idéal, d'éthique ou de morale

    On distingue plusieurs formes
    * un athéisme humaniste - E Fromm - d'un athéisme anti-humaniste - Lacan ou Althusser
    * un athéisme spirituel - recherche du sens : André Comte-Sponville - d'un athéisme nihiliste : Cioran
    * un athéisme collectiviste - communisme classique - d'un athéisme individualiste : Nietzsche, Onfray

    * un athéisme philosophiquement défendu par un matérialisme et un athéisme par défaut (il n'y a rien)

    II - LES CROYANTS

    A) Le déisme abstrait

    a) Croyance au Dieu des philosophes : Dieu n'est pas visible mais concevable comme esprit ou idée.
    b) Dieu de nature, Dieu de cosmos
    Celui de Spinoza par exemple : Pantheisme : DIEU et l'univers sont un: Dieu est tout, tout est Dieu
    c) Dieu abstrait et impersonnel hors tout corpus textuel religieux et hors tout appareil religieux.

    B) Le théisme religieux

    Il recouvre 4 formes:
       1. Polythéisme : Croyance en plusieurs dieux. Syncrétisme doctrinal possible.
       2. Croyance en un dieu unique impersonnel.
       3. Croyance en un Dieu personnel unique transcendant et immanent (résidant dans) qui existe en une seule personne. C'est la conception juive, musulmane et unitarienne de Dieu s'opposant à l'athéisme, au polythéisme, au panthéisme et au déisme.
       4. Croyance en un dieu personnel unique, transcendant et immanent, qui existe en 3 personnes: Père Fils et Saint Esprit: c'est le théisme chrétien. C'est une forme de monothéisme trinitaire.

    Souvent il n'est pas choisi mais issu de l'éducation familiale ou communautaire. On est chrétien, musulman, protestant, juif, catholique, orthodoxe, adventiste, raélien, etc. en fonction de son cadre de naissance et d'évolution. La religion est issue d'un conformisme ambiant.

    Christian Delarue

    Lire : La triple aliénation d’ A BIHR

    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article813


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  •  

    La France ne sera pas un pays civilisé tant que des humains y dormiront dans la rue !
    Pour un Etat social , arrêt immédiat des expulsions et mise en place d’un plan d’urgence




    L'Etat doit satisfaire d'urgence à ses obligations de relogement ou à défaut d'hébergement d'urgence.

    Un pays qui se veut social et civilisé doit respecter le principe fondamental : "Aucun humain ne doit rester dormir dans la rue".

    L'été 2011 comme d'autres été est marqué par une recrudescence des expulsions sans relogement ni hébergement.

    Qu'il s'agissent de familles pauvres habitant comme locataire des immeubles insalubres et victimes des rigueurs de la loi de part des évacuations administratives (à la suite d’arrêtés du préfet de Police de Paris de péril imminent. En cas de péril, l’État doit les héberger jusqu’à leur relogement. Ils ont des papiers et travaillent.

    Qu'il s'agissent d'occupations de places à la suite d'expulsions policières (souvent sans ménagement) de squatters.


    Il n'y a pas que les rapports sociaux locataires-propriétaires enserrés par le droit et le marché.
    L'Etat est tierce personne réparatrice face à l'insuffisance du marché (qui ne respecte que la solvabilité)

    - Les locataires ont des droits mais n'ont pas tous les droits. Ils ont des obligations.
    - Les propriétaires doivent certes pouvoir voir leurs droits respectés.
    Mais quand des expulsions surgissent légalement, l'Etat doit
    - d'une part entamer une expulsion policière qu'avec une solution d'hébergement (court terme);
    - d'autre part, veiller à créer des centres départementaux d'hébergement des sans abris (long terme).

    Sans cela, il n'accompli pas ses missions de satisfaction des besoins sociaux.
    Sans cela il penche vers la barbarie et se détourne de la civilisation !
    Il dépend de nous que l'Etat ne soit pas un simple auxiliaire du marché.
    Vive l'Etat social. Vive le socialisme, tant il parait peu probable qu'un capitalisme dominant satisfasse ces besoins de base.
    Ne soyons pas tendre avec les libéraux qui se réclament de Hayek pour laisser faire le marché ou de Spencer pour la "lutte pour la vie".
    Gardons notre tendresse pour celles et ceux qui n'ont que des coups ou du mépris.

    Christian DELARUE




    Le DAL demande
    un plan d’urgence, le respect et l’application des lois :

    • L’hébergement immédiat, sans condition, décent,et durable de toute personne à la rue, conformément à l’article L345-2 et suites du code de l’action sociale et des familles,
    • Le relogement des prioritaires DALO, dans les délais, et un programme de rattrapage sur 6 mois pour les 20 000 prioritaire DALO non relogés en ile de France, laissés pour compte par l’Etat et le Gouvernement, dont les 300 familles du square Boucicaut
    • Un grand plan de mise à disposition ou réquisition de logements et bureaux vacants appartenant aux grands propriétaires publics et privés, pour tenir ces objectif à moindre coût et dans des délais rapides.
    • L’arrêt immédiat des expulsions sans relogement, la réalisation massive de logements sociaux accessibles, la baise des loyers et des charges, l’abrogation des mesures de marchandisation du logement social...


    Droit au logement : http://www.droitaulogement.org/


     


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