• Le traité de Lisbonne contre la laïcité... et contre le droit des femmes.

    Déjà en 2005, les altermondialistes et les militants des collectifs pour une autre Europe démocratique et sociale soulignaient les dangers d'au moins deux articles anti-laïques du projet de traité constitutionnel européen : l'article 1-52, qui faisait de l'Eglise un partenaire officiel des autorités, et l'article 11-70 qui, au nom de la lutte contre les discriminations, autorisait une libre pratique des cultes dans les espaces publiques. Au-delà de la gauche, de nombreux français(e)s sont attachés à la laïcité qui est de nouveau menacé par le traité de Lisbonne.

    La « Commission épiscopale européenne », la COMECE, a continué son travail de lobby pour y insérer les racines chrétiennes de l'Europe. L'article 52 devenu l'article 15ter du traité de Lisbonne, réintroduit les religions et notamment le Vatican au cœur du processus décisionnel. Les droits des femmes - contraception, avortement notamment - sont menacés dans les pays ou ils ont été conquis et surtout ils seront très difficiles à exiger dans les pays les plus conservateurs.

    Christian DELARUE



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  • AG DES SYNDICATS DE L'UD CGT 35
     
    Ce mardi 5 fevrier 2008 se tenait une AG des syndicats CGT de l'UD CGT 35 en présence de Maryse DUMAS secrétaire confédérale. Loic MOREL qui remplace désormais Françoise FAUCHEUX a fait son premier discours introductif au titre de nouveau secrétaire général de l'UD CGT 35. La salle a salué le départ de Françoise FAUCHEUX qui travaille désormais à la Confédération.
    La délégation du SNADGI-CGT 35 était composée d'Anouck LE CLOEREC, Christian DELARUE, Pascal FRANCHET et Jean-Michel GROISIER.
     
    Loic MOREL vient de la CGT PTT : voir sur info.net

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  • ACTUALITE DE L'ALTERMONDIALISME

    Véritablement pour
    un "Autre monde, une autre Europe, une autre France".




    Version de Christian DELARUE qui ne reprend pas intégralement le "texte martyre" de Marc DELEPOUVE

    http://www.france.attac.org/spip.php?article6370


    Marc DELEPOUVE, alors membre fondateur FSU d'ATTAC, a écrit un texte destiné aux modifications (publié sur le site ATTAC France en juin 2006). Je le reprends dans ses grandes lignes mais je m'en dégage suffisamment pour présenter une version nouvelle.

    /L'autre monde, l'autre Europe, l'autre France à construire ne peuvent être décrits tels des univers de science fiction/ écrit Marc DELEPOUVE, mais ils ne sauraient non plus être fondés sur les mêmes bases que ce monde qui a pour caractéristique d'être toujours dominé par le capitalisme et l'impérialisme même si les formes de cette domination a changé. Lorsque la contestation s'attaque au cœur du système pour le renverser et non l'aménager c'est bien pour fonder une autre société sur d'autres bases . Les peuples le savent bien car la crise est là et ils y ont participé activement. En effet, un basculement véritable ne saurait au regard des expériences historiques se concevoir sans crise et affrontements entre ceux d'en haut et ceux d'en bas pour le dire rapidement . C'est que les couches sociales dominantes et dirigeantes qui ne cèdent déjà pas aisément sur l'accessoire ne cèdent surtout pas sans combat intense sur le principal.

    De sa présynthèse au Manifeste je reprends simplement l'idée des "quatre moteurs et des quatre exigences". Les rédacteurs du Manifeste d'ATTAC introduisent eux leur propos sur l'idèe de "Scier les 7 piliers du néolibéralisme", les scier à la racine... afin de faire germer autre chose . On pourrait proposer comme Marc de changer de "moteurs" ou de logiques . L'idée de base serait que l'altermondialisme d' ATTAC s'est constitué à partir d'un projet qui s'est étoffé ces dernières années tout comme le trajet qui mène au projet.

    Si l'on reprends la terminologie de "*dynamique altermondialiste*" issue du texte du comité local de Rennes on peut dire que la dynamique altermondialiste générale regroupe à la fois la question du projet et du trajet et même celle du sujet social porteur de la dynamique. Je renvoie à la fiche rennaise écrite pour le Manifeste sous le titre "Notre altermondialisme" (cf. lien ci-dessous).

    Le projet altermondialiste n'est évidemment pas sans sujet porteur et même sans sujet bénéficiaire : en théorie comme en pratique il s'agit *des peuples *et* des citoyens*. Cela mérite d'être discuté car évoquer « /des droits pour tous/ » tend à faire l'impasse sur cette question. Militant(e)s altermondialistes, nous ne sommes pas hors de ce mouvement, nous y participons activement avec tous les acteurs, notamment les syndicats de salariés, les syndicats de paysans, les associations féministes, antiracistes, écologiques. Le projet altermondialiste est donc à partager dans une démarche d'éducation populaire tournée vers l'action avec eux dans le débat et dans les luttes. Notre projet s'oppose frontalement aux choix des élites, des classes dominantes et dirigeantes du monde qui oublient l'intérêt général de la planète et de l'humanité pour satisfaire la corporation "patronale" internationale, disons franchement la bourgeoisie. L'exigence d'égalité est une valeur essentielle de notre combat d'émancipation au côté de la solidarité. Une solidarité sans égalité ne serait que reconduction d'un ordre hiérarchique et inégalitaire.

    Le projet contient *le but *altermondialiste sommairement mais clairement indiqué dans le titre alors que le trajet porte sur *les processus *à savoir les altermondialisations diverses que l'on nomme aussi "mouvement de mouvements" mais aussi *des contenus* opérant à divers niveaux "rupture franche" avec l'ordre actuel à dominante capitaliste et productiviste.



    I - LES 4 MOTEURS DE LA REGRESSION SYSTEMIQUE.



    "L'humanité s'est laissée emporter dans une course folle, propulsé par quatre moteurs contre lesquels il faut poser des actes de rupture. Le premier est le néolibéralisme, le second le productivisme et la société de consommation, le troisième l'individualisme et le quatrième la domination des relations internationales par la concurrence et les rapports de force" dixit Marc Delepouve. Pour ma part j'insère le productivisme dans le néolibéralisme afin de faire place à la régression démocratique.

    1- Le néolibéralisme combine trois processus contraignant pour les citoyens ordinaires et les peuples: la marchandisation généralisée, la financiarisation, l'appropriation privée des moyens de production et d'échange ainsi que des biens communs de l'humanité. Le néolibéralisme correspond à une nouvelle phase du capitalisme qui génère le productivisme et donc le consumérisme. Le productivisme consiste à produire toujours plus pour le profit, toujours plus de valeurs d'échange et moins de valeur d'usage. Produire pour le profit d'abord incite à la production de biens rapidement obsolescents voire peu utiles et même destructeurs des humains et de l'environnement, hors considération de la préservation de la planète.

    2 - La gouvernance comme processus de décision complexe réduit l'usage des procédures authentiquement démocratiques au profit des négociations entre les lobby et les experts éventuellement en y associant les dirigeants religieux et syndicaux. La gouvernance est le nouveau nom du gouvernement oligarchique qui ignore l'expression des peuples. La gouvernance néolibérale est un mode global de gestion du monde qui participe aussi de la montée de communautarisme et du recul de la citoyenneté. Elle s'accommode bien de la montée du religieux et piétine volontiers la laïcité.

    3 - La domination des relations internationales par la concurrence et les rapports de force. L'ordre du monde est hiérarchiquement structuré sur les plans économique, politique et militaire. La guerre économique se juxtapose aux guerres militaires et aux logiques sécuritaires. S'il y a bien un Nord et un Sud (cf "schéma de la coupe de champagne") il faut ajouter immédiatement qu'il y a du sud dans nord et du nord dans le sud. Autrement dit la bourgeoisie comme classe dominante et riche se trouve aussi bien au nord qu'au sud.

    4 - L'individualisme
    tend à ignorer de diverses manières les multiples rapports sociaux (capital/travail pour le plus antagonique) et à préférer la lutte des places aux luttes collectives dans ou hors travail. Au plan global il dénie les appartenances multiples et les solidarités, notamment les solidarités transnationales avec les sans papiers et les immigrés extracommunautaires. L'individualisme tend à un désintérêt à l'égard de la chose publique au profit de la famille et du proximal ; il manifeste la "crise du sens" évoquée par Alain BHIR. Sur ce terreau de crise du sens germe toutes les formes de racisme et de sexisme. Dés lors, le fascisme peut être l'autre monde que nous ne voulons pas. Evoquons ici deux versions pensables : une de « reprise » néocoloniale et une à base religieuse.


    "Ces moteurs se renforcent mutuellement, et constitue un système puissant, présentant une forte cohérence interne, mais aveugle au devenir de l'humanité, aveugle aux écueils et précipices vers lesquelles il la précipite : réchauffement climatique, effondrement de la biodiversité, tarissement des réserves d'eau potable, épuisement de sols agricoles et de réserves de matières premières non renouvelables ; deux milliards d'êtres humains abandonné à la misère, à l'insalubrité, près d'un milliards à la malnutrition ; près d'un milliard vivant dans des zones de conflit ; des dizaines de millions forcés à migrer pour se réfugier ; développement des paradis fiscaux et des réseaux de trafic divers et de blanchiments d'argent sale ; développement des politiques sécuritaires ; etc."



    II - LES 5 EXIGENCES MOTRICES POUR UNE AUTRE SOCIETE.




    1 - L'exigence sociale vise à rendre ce monde juste et non pas plus juste car ce serait du misérabilisme ou de l'accompagnement social du libéralisme. Sans oublier les pauvres il faut remarquer (ainsi qu'une récente étude du CREDOC le signale pour la France) que les couches moyennes de la société tendent à l'appauvrissement quand les riches s'enrichissent toujours plus et exigent même des garanties de surprofits financiers élevés. La participation de tous à la production sociale de l'existence étant un principe fondamental ne souffrant que peu d'exceptions il importe de construire une société solidaire de plein emploi sans précarité ni intensification du travail via une réduction hebdomadaire massive du temps de travail le tout sans perte de salaires. La protection sociale, la sécurité sociale étant menacées il importe de défendre la cotisation sociale ainsi que le propose B FRIOT.


    2 - L'exigence écologique.
    Biosphère, climat, eau potable..., les dégradations avancent à grande vitesse, à bien des égards la qualité de vie sur notre planète serait irréversiblement détériorée, la survie de l'humanité pourrait être menacée. Les citoyens mais surtout les dirigeants politiques (les gouvernements) ou économiques (les patrons des entreprises nationales ou multinationales) doivent engager sous la pression sociale des mesures de rupture nécessaires.

    3 - L'exigence démocratique : Aller vers l'alterdémocratie .La démocratie dite représentative, est doublement restreinte par nature y compris en y ajoutant de la démocratie participative . L'ensemble du système démocratique représentatif/participatif actuel même amélioré est nécessairement limité dans son champ - le choix des représentants politiques pour l'essentiel – et dans sa périodicité – une fois de temps en temps. L'autre démocratie radicalement différente entend permettre l'intervention citoyenne dans les grands choix de la production tant dans l'entreprise que dans la société via la planification économique.


    4- L'exigence d'égalité
    ; égalité antiraciste entre tous et égalité antisexiste entre les femmes et les hommes.* La solidarité doit s'accompagner d'égalité . Les réseaux internationaux de proxénétisme, forme extrême de marchandisation et de libre-échange, se développent, tirant profit de la libre circulation des capitaux et de la confidentialité assurée par les paradis fiscaux. La femme y est placée dans une situation extrême, qui n'est pas étrangère à l'organisation patriarcale de nos sociétés, et qui donne à penser sur la nature de celles-ci. Si le 20e siècle a vu un recul des inégalités entre femmes et hommes, ce mouvement a été stoppé et inversé avec l'arrivée du néolibéralisme du début des années 1980. Le retour d'intégrismes religieux et le développement des réseaux proxénètes internationaux en sont les formes les plus extrêmes.

    5 - L'éxigence de solidarité entre les peuples
    : vise à introduire à la place de la concurrence et du rapport des forces un droit fondamental et appliqué qui ne soit pas le cache sexe de la raison d' Etat force d'appui du capital. Le droit mondial doit fonder et appuyer la redistribution des richesses ainsi qu'un autre développement, harmonieux aux plans géographique, social et écologique, et non l'institution de mécanismes de correction du développement inégal et combiné du capitalisme. La solidarité des peuples face aux différentes bourgeoisies est une idée force qui milite pour l'autre monde que nous voulons.



    Afin d'apporter à ces exigences des premières réponses aux niveaux international, européen et français, le manifeste présente des propositions concrètes qui constituent des ruptures avec la mondialisation libérale. Elles demandent parfois à être développées, ou précisée ; et elles sont à compléter par d'autres mesures.



    Christian Delarue
    Membre du Conseil d' Administration d' ATTAC France

    Représentant du MRAP comme membre fondateur d'ATTAC





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  • SE REAPPROPRIER LA MONNAIE :
    DE LA BCE A LA BANQUE DU SUD.
     
    L'idée d'un service public de la monnaie (1) semble assuré dans le mouvement altermondialiste mais c'est le cadre territorial qui fait débat.La création récente d'une banque publique pour l'amérique latine (2) relance l'idée d'articuler reprise en main para étatique et espace d'intervention élargie des mécanismes de régulation.
     
    1- ATTAC Suisse: "Faut-il réformer les banques centrales pour lutter contre le chômage ?" (Réformes qui iraient à l'encontre des préceptes monétaristes.)
     
     
     
    I- LE DEBAT SUR LES MODALITES DU "SORTIR DU FEODALISME MONETAIRE"
     
    - Dépasser la vision classique en conservant ce qui est pertinent...
    Pour "sortir du féodalisme monétaire", pour en finir avec les crises financières et bancaires, les faillites et le chômage... il importe que ce soit l'Etat qui crée la monnaie et non les banques privées. C'est un principe qui avait toute sa pertinence en 1992 lorsque "les Européens ont abandonné (le 7 février 1992), le droit "régalien" de l'État de création monétaire, au profit des seules banques". La revendication était encore juste en 1993 quand "l'article 104 du Traité de Maastricht, transposé en France dans la loi du 4 août 1993, a interdit aux Banques centrales d'autoriser des découverts, d'accorder tout type de crédit au Trésor public et à tout autre organisme ou entreprise publique.Et que "parallèlement, les banques peuvent quasiment allouer autant de crédits qu'elles le souhaitent (que demandé) en créant, à cette occasion, la monnaie sur laquelle elles feront payer des intérêts".
     
    Cf. Bellaciao 1 fevrier 2008 : Ce n'est pas aux banques de créer la monnaie
     
    - ...en l'articulant avec les institutions des espaces continentaux et mondial.
     
    Le problème est que depuis 2005 les peuples européens ne veulent pas revenir à 1993. L'euro est la monnaie des européens. Mais les européens ne veulent pas pour autant de l'Europe oligarchique et libérale. Si ces deux éléments de la situation sont admis alors l'enjeu est de construire une Europe démocratique, sociale et solidaire disposant d'institutions para-étatiques de régulation . Mais ilne s'agit pas d'une régulation du coeur capitaliste visant à l'adoucir ou l'humaniser en laissant sa logique d'accumulation et de production de valeur intact . Non il sagit d'une autre régulation radicalement différente . Pour le dire plus nettement il faut aller vers les Etats unis socialiste d'Europe même si la formule laisse encore des zones d'ombre. Tout cela ne se fera pas sans passer par une crise révolutionnaire en Europe.
     
    II - ARTICULER SERVICES PUBLICS ETATIQUES BANCAIRES ET AUTORITE CONTINENTALE PUBLIQUE DE CREATION DE LA MONNAIE (BCE et Banque du sud)
     
    Au niveau européen il n'y a pas encore à proprement parler d'Etat c'est donc une autorité publique fonctionnant comme un service public de la monnaie et du financement qui doit assumer la mission publique de création monétaire. Pour autant au niveau de chaque Etat européen une reprise en main de chaque secteur bancaire privatisé est possible à commencer par la modification des fonctions et missions du Trésor. Une articulation complexe de services publics étatiques bancaires et d'autorité européenne publique de création monétaire est à construire.
     
    - Retour sur la nature de la monnaie : la démarchandiser et en faire un bien commun.
     
    Pour le salarié public ou privé, l'argent - la monnaie - n'est qu'un simple moyen de paiement pour l'achat d'un bien ou d'un service . Du coup la distinction qui lui sera importante résidera dans le caractère marchand ou non marchand du bien ou du service produit. Puisque derrière le marché il y a la logique de profit des entreprises privées il sera porté - outre la revendication de l'augmentation des salaires d'une part à réduire la place du marché et de l'appropriation privée et d'autre part à souhaiter l'extension des services publics et entreprises publiques.

    Mais la monnaie est bien plus qu'un simple instrument dans l'échange marchand.

    1) Pour ceux qui peuvent transformer l'argent en capital - le capitaliste donc - il a des vertus que non capitaliste ne voit pas . C'est ce que Marx a appelé le fétichisme de largent comme survalorisation symbolique qui masque les rapports sociaux derrière l'échange marchand.

    2) Au-delà pour la reproduction du système capitaliste, pour son financement ou pour l'accumulation du capital la monnaie doit être une création permanente ce qui pose problème .

    Jean-Marie HARRIBEY insiste sur le fait que la monnaie qui n'est pas une chose sans histoire mais bien une construction sociale au service de l'accumulation privé.

    Alain VIDAL précise "Longtemps, la monnaie fut gratuite, au service de tous, ce fut une formidable invention pour faciliter et pacifier les échanges (payer, de « pacare »... faire la paix). Mais elle fut transformée en marchandise par les banquiers modernes. Le poids des intérêts cause une pénurie artificielle d'argent générant la misère. Les intérêts dépassent d'infiniment loin, les dépenses de fonctionnement des banques".

    Dans de nombreux pays la non possession de monnaie signifie non accès à la nourriture et donc à la vie et pour ceux qui vivent sans cette angoisse quotidienne posséder suffisamment "d'argent" est nécessaire pour se loger convenablement que ce soit comme propriétaire ou comme locataire.

    Mais c'est sous un autre angle que se pose le problème de l'appropriation privée de la monnaie. On l'a vu en 2005 au moment du rejet du TCUE, et la question réapparait avec le traité de Lisbonne, l'indépendance de la BCE correspond à une quasi privatisation puisque le bien public monnaie est mis au service quasi exclusif de l'accumulation privée. La BCE n'est pas véritablement une institution en capacité de mener des politiques publiques au service des peuples d'Europe. C'est le moins qu'on puisse dire !

    - L'exemple de la création de la banque du sud à Buenos Aires en Amérique latine

    Elle montre qu'une alternative est pensable pour financer à l'échelle continentale un alterdeveloppement harmonieux qui soit à l'opposé du développement inégal et combiné constitutif de la logique d'expension du capital. En effet; cette banque doit être le premier pas vers la création d'une monnaie propre à l'Amérique du Sud. L'organisme suprême de décision de la Banque du Sud sera un Conseil d'administration composé des ministres des Finances et de l'Economie.

    Voir le site ATTAC Suisse et le document en cliquant sur le lien


    La Banque du Sud est née à Buenos Aires






    http://www.suisse.attac.org/La-Banque-du-Sud-est-nee-a-Buenos

     

    Christian DELARUE











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  • Aurélie TROUVE co-présidente d'ATTAC et Christian DELARUE Secrétaire national du MRAP et membre du CA d'ATTAC
     
    LE TRAITE DE LISBONNE : UN TRIPLE SCANDALE

    Le Collectif pour une Europe sociale, solidaire et démocratique du Pays de Rennes a organisé une réunion publique le jeudi 31 janvier à 20h30 en présence d'Aurélie TROUVE co-présidente d' ATTTAC France qui s'est employée à une mise en perspective historique avant d'aborder le contenu de ce traité de Lisbonne.

    Ce dernier est triplement scandaleux : 1) il bafoue la démocratie, celle qui s'est exprimée le 29 mai 2005 ; 2) il est volontairement illisible
    et les médias n'ont pas démenti l'annonce officielle d'un traité "simplifié", 3) alors que son contenu reprend bien le projet refusé en 2005 voire il l'aggrave. C'est donc devant une salle bondée de citoyens mais aussi de divers représentants politiques (de gauche), syndicaux et associatifs expressément invités qu'Aurélie TROUVE a lancé le débat en vue de l'action contre le traité, notamment en exigeant à Versailles le 4 février prochain un nouveau référendum.



    Intervention de Christian DELARUE au nom du MRAP


    LE TRAITE DE LISBONNE EN RAJOUTE CONTRE LES MIGRANTS


    S'agit-il exactement de la copie conforme du TCUE ? La réponse est positive dans beaucoup de domaines (notamment liberté de circulation des capitaux, des marchandises, des travailleurs intra-communautaires...) mais s'agissant des migrants le traité de Lisbonne en rajoute pour durcir les politiques anti-immigration de l'Union européenne. Le MRAP a donc encore plus de raison qu'en 2005 de rejeter ce traité qui opère un :
    - Renforcement des moyens de lutte contre l'immigration illégale
    - Mise en place d'un "système intégré de gestion des frontières
    extérieures"
    - Renforcement des pouvoirs du Frontex
    - Reconnaissance d'Europol Office européen de police


    Les revendications du Ministère IIINCodev de Brice HORTEFEUX auprès des instances européennes ont été partiellement entendues.
    Discours de Brice Hortefeux devant la Délégation de l'Union européenne à l'Assemblée Nationale
    http://www.premier-ministre.gouv.fr/iminidco/salle_presse_832/discours_tribunes_835/discours_brice_hortefeux_devant_59022.html


    Il convient d'user de tous les moyens propres à renverser le processus tant sur le plan démocratique que du contenu social et solidaire. La
    manifestation à Paris le 2, celle à Aubagne (près de Marseille) le 3 et le rassemblement à Versaille le 4 sont des rendez vous cruciaux. Ce qui n'empêche pas les rassemblements locaux de celles et ceux qui ne peuvent se déplacer.


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