• IMPOTS IDEES FAUSSES et VRAIS INJUSTICES

    Un livre d'ATTAC sorti en 2021 (ed LLL) prend fiscalement la défense de ceux et celles d'en-bas, tant pour les particuliers que pour les entreprises ! C'est méritoire tant la défense des riches est partout !

    Certains passages sont certes techniques mais un effort pédagogique a été fait pour que les intéressés non fiscalistes comprennent ! Les très riches ont des avocats conseils, y compris hélas, pour l'évasion fiscale , mais pas les pauvres et moyens !

    Payer des impôts est nécessaire et c'est normal ! Il importe juste que les riches paient plus que les moyens et les moyens plus que le pauvres ! C'est ainsi que l'on finance les services publics et l'Etat social et qu'on le fait sans laisser les pauvres dans la misère, et de plus avec justice fiscale !

    Les particuliers pauvres qui ne paient pas l'IR paie néanmoins - ce qu'on oublie - la TVA et toutes les taxes sur la consommation et ce plus que les riches . L'impôt Caillaux est un bon impôt meilleur que la TVA qui doit connaitre des taux plus faibles pour les biens les plus nécessaires pour vivre.

    Pour les entreprises, les grosses multinationales connaissent des taux plus faibles mais pas les petites et moyennes entreprises. A lire sur ce point mais j'y reviendrais.


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  • Le bourgeoisisme ou la violence des riches
     
     
     
    Le bourgeoisisme des Pinçon-Charlot est aussi un classisme, et ici une violence de classe
     
    XX
     
    Michel et Monique Pinçon-Charlot terminent leur livre "La violence des riches" - sous-titré "Chronique d'une immense casse sociale"- par une conclusion titrée "Le bourgeoisisme et ses ennemis ».

    Extrait : "On lit à longueur d'éditoriaux des dénonciations des dérives du "populisme". Que ne déploie-t-on pas la même énergie à épingler son double, bien plus actif et bien plus installé : le "bourgeoisisme" du Figaro, le "richissisme" des chroniqueurs de la Bourse ou l' "oligarchisme" du Who's Who ? .../... Le néologisme de bourgeoisisme est adapté à la guerre idéologique qui ne cesse de dénoncer avec populisme un peuple qui serait flatté par certains politiciens alors qui ne mériterait pas tant d’honneur.»
     
    Les auteurs plaident pour un autre regard voire pour une inversion du système de valeur. Ce qui vient des classes dirigeantes, possédantes, dominantes est trop sur-valorisé alors qu’il y a long processus de destruction des appuis sociaux (privatisation, marchandisation, financiarisation, déstabilisation des services publics par exemple) et ce qui est critique venant d’en-bas, venant du peuple est trop méprisé, stigmatisé sous le nom de populisme alors qu’il peut y avoir juste revendication sociale, environnementale et démocratique.
     
    Défétichiser l’ensemble du dispositif idéologique et factuel consisterait à rabaisser ce qui est artificiellement sur-élevé au-dessus du peuple comme un en-haut élitiste et surplombant et relever ce qui est vu comme bas, comme d’en-bas, comme populiste (voire populace)
     
    I - Le bourgeoisisme, un classisme
     

    Le bourgeoisisme est-il un classisme (1) au sens large de politique réelle antisociale et de longue durée des classes dirigeantes, possédantes, dominantes ou même de « guerre des classes » dominantes... de l’aveu même d’un ultra-riche (on sait qui l’a gagné) ou est-il juste l’idéologie de valorisation des classes sociales dominantes et de dévalorisation de ce qui relève ou vient du peuple, ceux d’en-bas selon un format variable ?

    Loin d’être l’œuvre d’un ‘’adversaire sans visage’’, cette violence de classe se rapporte bien à une pratique politique, économique et sociale de classe, de la classe bourgeoise soit les très riches possédants mais aussi de la classe capitaliste soit des grands détenteurs des moyens de production, ce qu’on nomme conceptuellement un classisme, et qui se manifeste ordinairement par une politique très destructrice au plan social et environnemental a ses agents, ses stratégies et ses lieux. Les dirigeants politiques de droite et de gauche (PS et écolos modérés) du bloc dominant y ont une part écrasante de responsabilité.

    De temps à autres les classes dirigeantes, possédantes et dominantes cèdent, face à un rapport de force, des droits au profit des travailleurs et travailleuses salariées, comme une nouvelle réduction du temps de travail par exemple, mais cela ne change pas grand chose, fondamentalement, ni à la domination de classe, ni au fait que les riches soient plus riches et les pauvres toujours pauvres.

    II - Quid de la démocratie dans ce contexte ?

    Peux-t-on vouloir une autre démocratie mobilisant les citoyen-nes ordinairement dominés d’en-bas pour un autre monde possible ?

     
    Pour une autre démocratie...
     
    La démocratie est dite bourgeoise ou classiste lorsque son système de mobilisation démocratique des citoyens du peuple - le peuple des 99% - conforte la domination de classe des riches du 1% et un système d'inégalités économico-social reconduit au fil des décennies
     
    Les auteurs ont nommé Sarkozy puis Macron président des riches
     
    Mais c'est la ""thatchérisation du monde" et des sociétés depuis la fin des années 70 qui est aussi à pointer. Autre nom : le néolibéralisme.
     
    Et en ce triste mois d’avril 2022, nous avons en France deux ploutocrates issus du premier tour des élections présidentielles, un de type thatchérien pro-finance et néolibéral (E Macron), une de type fasciste, non seulement classiste mais raciste, sexiste, homophobe, xénophobe, etc (M LE PEN)
     
    ...qui mobilise son peuple pour la justice sociale contre les inégalités
     
    S’agissant du populisme, il faut sortir du confusionnisme . Certains termes comme « force anti-système » (que l’on trouve souvent relié à populisme) sont incertains et comme « populiste » sont lourds d’amalgames. Il convient de les préciser . Quel système est contesté et quel peuple est défendu ? Défendre le peuple nation ou le peuple-classe des 99% d’en-bas ?

    Le peuple-nation intègre par définition, sans mot dire, sa ou ses classes sociales dirigeantes, possédantes, dominantes mais, par contre, montrent trop souvent du doigt les non nationaux, les résidents sur son territoire . La mobilisation du peuple-nation reste trop souvent a-critique contre ses élites néolibérales qui mènent des politiques antisociales et classistes « à la Thatcher » et ce depuis plusieurs décennies (depuis 1983 en France)

    Un minimum d’honnêteté intellectuelle oblige donc à distinguer un populisme de droite d’un populisme de gauche, le premier procédant d’un communautarisme de la nation, de type fasciste avec LE PEN en France, communautarisme qui masque ses classes dominantes et par contraste montre du doigt - on l’a dit - les immigrés et autres réfugiés ; le second étant lui internationaliste, altermondialiste et pour la justice sociale, territoriale et climatique .

    Christian DELARUE
     
    1) Classisme signifie aussi, en un sens plus étroit, discrimination de classe et mépris de classe.
    On évoque aussi dans les syndicats et la gauche radicale un croisement des dominations avec le triptyque Classisme, racisme, sexisme. Et plus encore...
     
    Sur la sociologie de la bourgeoisie lire :
    http://www.webses.net/spip.php?article15350

     http://altermd-krisdlr.centerblog.net/135-le-bourgeoisisme-un-classisme


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  • Avocats en robe mais sans voile

    Cour de cassation

    [Communiqué] Le conseil de l’ordre d’un barreau peut interdire de porter, avec la robe d’avocat,tout signe manifestant une appartenance ou une opinion religieuse, philosophique, communautaire ou politique. Lire le communiqué et la décision sur https://bit.ly/3sAM3xa

    Lire aussi

    https://www.marianne.net/agora/entretiens-et-debats/voile-nous-avocats-ne-voulons-pas-dune-justice-communautariste-obscurantiste


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  • Course de l'Euro 2002 en Bretagne sur trois jours. L'organisateur avait puisé dans les équipes de l'ATSCAF de Bretagne pour accomplir le trajet à travers la Bretagne. 


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  • Limitation des revenus des dirigeant-es et élites

    Pour limiter les tendances ploutocratiques et celles d'enrichissements indus il faut limiter par la loi l'accaparement des revenus des

    - Dirigeants des banques et assurances

    - Elites administratives soit la Haute Fonction publique,

    - Elites politiques, soit les élus à plus de 10 000 euros

    - Personnalités médiatiques soit les "journalistes à fric"

    - Dirigeants économiques mais là c'est plus dur : PDG et chefs d'entreprises !

    Le gros problème est que ce petit monde de droite ou de gauche rose ou vert-rose sont en alliance forte pour ne surtout rien changer !

    15 000 euros maxi !

    Plus ou moins, mesdames et messieurs du peuple-classe, sous-bourgeoisie ou classes modestes, vous pouvez toujours le revendiquer ce n'est pas demain que vous l'aurez ! En tout cas pas de façon opérationnelle car on pourra toujours le poser ici ou là sur une charte mais on continueras comme avant !

    Ch DLR


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