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Par ockren le 22 Mai 2020 à 16:19
Deux facettes de la même femme : ville et campagne, ville et sport, séduction et baba-cool
Mais il y a parfois discordance et apparition de deux femmes différentes dans une vie : une officielle en plat et une cachée en talons !
La séduction et l'apparence a une certaine importance a tout âge ! Elle ne saurait être tout mais elle doit avoir sa place.
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Par ockren le 14 Avril 2020 à 19:47
15 ans après : ou en est-on de la réduction du patriarcat dans les pays musulmans (qui s'appuient sur la charia) ? Les tendances vers un hyperpatriarcat haineux des femmes (sexoséparatiste et sexyphobique) et des homosexuel-les ne sont-elles pas plus fortes? Pas partout sans doute. CD
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BARCELONE octobre 2005 :
A PROPOS DE "MUSULMANES ET FEMINISTES"
Commentaire introductif de Christian DELARUE Secrétaire national du MRAP au texte de Nathalie DOLLE (ci-dessous).
Le texte qui suit " Musulmanes et féministes" concerne rien moins que le premier congrés international sur cette question . Certes il s’agit de "la minorité active, sereine et déterminée, qui s’est exprimée à Barcelone" laquelle "reste bien isolée". Mais la marginalité d’un phénomène n’ôte en rien son intérêt, bien au contraire. Et cela n’enlève rien au fait de devoir combattre " la majorité des musulmans (qui) accepte la vision patriarcale du Coran".
" Ce n’est pas l’islam qui opprime les femmes, c’est la lecture machiste qui en est faite". Voilà une lecture encourageante de l’islam et porteuse de perspectives . Evidemment la question qui suit rabat fort strictement cette perspective sur une pratique mineure , du moins qui semble tel à un occidental : "Pourquoi une femme ne pourrait-elle pas prier à côté d’un homme ? " . Ne nous arrêtons pas à cela.
Contre l’islamophobie, pris ici au sens de peur d’un islam nécessairement unique et réactionnaire, remarquons que l’islam est ou peut être une religion comme les autres, donc passible de plusieurs interprétations, ouvrant à des pratiques sociales varièes . Les pratiques laiques et non sexistes sont donc possibles . S’agissant de ces dernières des femmes musulmanes tout comme des femmes d’autres religions "rejetent le dogme selon lequel toutes les religions oppriment par essence".
Que l’on pense ou non que "les religions sont l’opium du peuple" il me semble qu’il faille bien souligner l’existence d’un courant dans chaque religion qui travaille aux libérations . Toutes les libérations ? Des travaux tels ceux de Mickaël LOWY ont déjà souligné les apports et les limites de la théologie (chrétienne) de la libération en Amérique latine.
Concernant l’aspect antisexisme ou féminisme, une certaine libération des femmes par rapport aux hommes émerge. Ce féminisme issu des religions semble différent, moins radical que le féminisme apparu en occident dans les annèes 70 . Il faudrait mieux connaitre ces différences. Car des questions restent pendantes . Quid par exemple de la problématique de la distinction musulmane classique entre femmes "respectables" car protégées par le voile et le vêtement et femmes libres occidentales (volontier perçues comme provocatrices à l’égard des hommes) ? Concernant la promotion de la mentalité laique la question importante n’est pas ici posée et reste ouverte. Sans que l’antisexisme occidental veuille se montrer "supérieur", exigeant, ou "donneur de leçons" il reste bien qu’il subsiste des divergences et matière à débat.
" Musulmanes et féministes "
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Par ockren le 14 Avril 2020 à 02:07
Suspension de la démocratie et ploutocratisation du 1%
Naomi Klein revient dans cette vidéo ci-dessous (merci à « Là-bas si j’y suis ») sur le « capitalisme de catastrophe »
La « suspension de la démocratie » (avec moins de droits mais plus de police) renforce la ploutocratisation, soit le pouvoir et la richesse du 1% d’en-haut.
Dans ce double processus : « moins de démocratie, plus de gouvernance autoritaire », c’est la voyoucratie financière qui va conforter ses pratiques et son pouvoir ! La voyoucratie d’en-haut est déjà en action !
suite sur
videoNaomi Klein : le coronavirus du capitalisme | Chroniques | Là-bas si j'y suishttps://la-bas.org/la-bas-magazine/chroniques/naomi-klein-le-coronavirus-du-capitalismeou
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Par ockren le 11 Avril 2020 à 09:44Sur la voyoucratie du 1%.Le terme voyoucratie est peu employé. Moins que ploutocratisation qui euphémise la prédation ! Le terme racaille fut préféré pour les voyous des quartiers populaires.Le terme voyou et voyoucratie a été retourné jadis contre le Président auteur du fameux stigmate et de sa solution : le karcher dans l'article "De la voyoucratie en France" sur Agoravox. Citation : « le voyoucrate n’est pas un enfant de la rue qui a réussi et mérite l’estime de ses pairs, mais un riche qui se nourrit sur la bête, exploite les plus faibles et freine le développement de la communauté. » Depuis, à partir de là, il y a eu regard contre la voyoucratie financière ou contre les adeptes d'en-haut de la grande corruption. Certes, il n’y a pas des "racailles financières ou managériales" que dans le 1% (on en trouve ailleurs disait jadis NS) mais il y en a beaucoup dans le 1% d'en-haut.Objet ce court texte : La détestation du néolibéralisme, de la thatcherisation et de ces acteurs au sein du peuple-classe qui subit ces politiques de classe.Le syndicalisme du monde du travail salarié se renforce par deux moyens : d’une part avec l’effet du temps lorsque se reproduit au fil des ans puis des décennies des politiques destructrices, des mécanisme sociaux destructeurs et d’autre part à partir d'un minimum d’instruction sur les grandes caractéristiques d’une période historique.- Mécanismes sociaux destructeurs : Sur la division de notre société entre d’une part construction de la solidarité, de l’égalité, du bien commun, des services publics, etc et d’autre part la destruction des conquêtes sociales, des appuis sociaux par des lois de casse de l’Etat social, il y a lieu de s’appuyer, selon moi, sur Erich Fromm. Il a beaucoup développé l’idée de destructivité chez l’humain. Or le néolibéralisme et ses mangers sont très destructeurs d’appuis sociaux. La "thatchérisation du monde » (1) n’est qu’un vaste processus historique de destruction des appuis sociaux des classes populaires, du peuple-classe (99%).- Néolibéralisme destructeur : La lecture à Arles en été 2009 (Univ ATTAC) du volumineux ouvrage "La nouvelle raison du monde - Essai sur la société néolibérale » fait partie des moments décisifs d’instruction. On ne le sait pas toujours sur le moment. Car ce n’est pas qu’auparavant il n’y ait pas eu de livres utiles sur le néolibéralisme ou sur les politiques de casse sociale. Il y en a eu. Mais sans doute fallait-il un ouvrage qui aille bien plus dans le détail des évolutions et des ruptures.Il n’était pas inutile, en premier lieu, de rappeler que le « libéralisme ancien » était déjà divisé mais aussi que le nouveau libéralisme - le néolibéralisme - était lui aussi divisé. Déjà ce rappel permettait de sortir des définitions simples. Sans doute, par facilité (question de temps dans les débats), on continue de sortir des éléments simples mais l’on sait que c’est plus complexe dans le déploiement historique.Le second point d’apport est sans doute plus lié à un parcours personnel. Comme militant du MRAP, au départ, au début des années 80, là ou commence la « thatchérisation du monde », j’ai eu le plaisir de rencontrer Patrick Tort et donc les thèses de Darwin mais aussi celles de Spencer. Or voilà qu’en 2009, Dardot et Laval évoquent abondamment Spencer comme une des branches du néolibéralisme. De plus ils citent explicitement Patrick Tort. Cela confirmait ce que je pouvais dire, sur la dérive compétition-sélection-élimination des institutions diverses, dérives que j’attribuais aussi à l’idéologie de Spencer (ou au darwinisme social).J’utilisais, aussi, au besoin, Jean-Marie Brohm - alors freudo-marxiste et son usage aménagé de Marcuse (la surépression) et en l’espèce l’idée simple d’extension du domaine du sport hors de son champ avec le fameux « Plus vite, plus haut, plus fort » qui caractérise la compétition. J’ai d’ailleurs pu citer explicitement le "Citius altius, fortius » dans des tracts syndicaux des années 90-2000.Au-dela il y a eu aussi l’instrumentalisation de la psychologie à des fins de « culture de soi » et de changement personnel. Si le monde et l’entreprise sont des « inéchangeables », des nouveaux dieux au-dessus des humains, des fétiches, alors il ne reste plus qu’à faire de soi une « belle mécanique » productive au service de l’Entreprise (néolibérale) et du Monde (néolibéral). Le soi doit se construit comme machine avenante et performante pour assurer les profits. S'adapter en mettant la raison au poste de commandement "Adulte" et ne point être "enfant rebelle" dit-on en AT (Analyse transactionnelle).La recherche du profit pour les capitalistes - et pour les adeptes de sa rationalité - est un intangible qui va de sa naissance à aujourd’hui, qu’il s’agisse du capitalisme commercial quasi familial, du capitalisme industriel de petites unités productives ou du capitalisme financiarisé et mondialisé fondé sur de grandes unités productives (les firmes multinationales ou société transnationales côtes en bourse).Kris DLRLa thatchérisation du monde et l'extrême-droite économique : un trajet vers la ploutocratisation du monde. Christian DELARUE - Amitié entre les peuplesFinance et délinquanceLa criminalité en « col blanc », ou la continuation des affaires…, par Christian de Brie (Le Monde diplomatique, mai 1986)
https://www.monde-diplomatique.fr/1986/05/BRIE/39258
Délinquance en col blanc : les cartels et l'Europehttps://www.franceculture.fr/emissions/la-bulle-economique/delinquance-en-col-blanc-les-cartels-et-leurope
Élites délinquantes et résistance au stigmate
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