• Deux initiatives politiques marquantes:

    - Il y a 4 ans en juillet 2003 : l'appel Ramulaud

    - juin 2007 : Maintenant à gauche!

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    Appel pour une alternative à Gauche

    L'appel "Ramulaud"

    samedi 12 juillet 2003
     
     
    Le mouvement social en cours et le manque de débouché politique ont sucité plusieurs iniatives dont cet appel signé entre autres par plusieurs des amis de "Démocratie & Socialisme" au coté de militants syndicalistes, associatifs, avec ou sans Parti. "Ramulaud" est le nom du restaurant ou se retrouvent les initiateurs de l'appel.

    APPEL POUR UNE ALTERNATIVE A GAUCHE

    Nous sommes des militantes et militants politiques, associatifs ou syndicaux, des élu-e-s locaux, nationaux et européens. Nous décidons de créer une coordination permanente pour une alternative politique à gauche, résolument antilibérale. Nous appelons à ce que de telles coordinations se démultiplient localement.

    La planète est menacée par la mondialisation capitaliste qui plonge des pays dans le chaos, menace l'existence de milliards d'individus et l'équilibre écologique. Ici, nous affrontons une offensive brutale contre les retraites, les services publics et, demain, l'assurance maladie. L'attaque se poursuit contre les chômeurs et les précaires. Tous les salariés - et en premier lieu les femmes - sont victimes de la concurrence généralisée et de la course au profit. Les petits agriculteurs disparaissent sous les coups d'une politique productiviste et exportatrice à tout prix, également ruineuse pour les paysans du Sud. Dans la phase actuelle du capitalisme, le vivant, la culture, l'éducation et toutes les activités humaines ont vocation à être transformées en marchandises. Dans le même temps, les discriminations fondées sur l'origine, le genre ou la sexualité sont renforcées par le retour de l'ordre moral et la dérive sécuritaire. Profit, contrôle social, guerre : nous refusons cet avenir.

    Face à cela, les mouvements s'amplifient, dévoilant de plus en plus nettement les enjeux de société chaque fois sous-jacents, rejetant massivement la logique libérale et les rapports de domination, portant haut l'exigence d'un autre monde. La mobilisation du printemps 2003 est étonnante par sa durée, nouvelle par sa jeunesse, riche de ses rencontres entre secteurs de la population qui habituellement s'ignorent. Le gouvernement est passé en force, mais n'est pas tiré d'affaire : la contestation reste soutenue par l'opinion publique et a permis une réappropriation large du débat politique. Pourtant, le mouvement social profond, qui ainsi se construit et s'affirme, vient régulièrement buter sur la détermination des pouvoirs en place, gouvernement et Medef associés. Il a besoin d'un prolongement politique. La politique menée de 1997 à 2002 à l'initiative du Parti socialiste a été sévèrement rejetée, notamment parmi celles et ceux dont la situation sociale est insupportable. Il faut tirer un bilan lucide du 21 avril 2002 et des échecs de l'alternance depuis 20 ans. Face à la droite, nous affirmons notre refus complet de la pente du social-libéralisme et du bipartisme.

    Le rassemblement à gauche n'est possible que s'il propose un contenu social et politique rompant clairement avec le libéralisme. Il ne peut se réduire à des accords tactiques de sommet et doit être clairement enraciné dans la participation des citoyennes et citoyens à la définition de tout projet.

    L'accompagnement de la mondialisation capitaliste qui a dominé la politique du gouvernement de la gauche plurielle est une impasse. La gauche social-libérale, convaincue que le capitalisme est indépassable, est de ce fait même incapable de répondre aux aspirations populaires et aux enjeux de société. Ceux qui ont voulu les privatisations, les réductions d'impôt, la baisse des charges des entreprises, l'Europe telle qu'elle va, incarnent un courant politique dont la cohérence s'est affirmée à la tête de la social-démocratie européenne. Si nous ne faisons rien, c'est l'extrême droite qui, un jour, risque de troubler le jeu tranquille de l'alternance.

    Pour que l'espoir revienne à gauche, il faut ouvrir une alternative politique qui rompe avec la politique classique : élisez-moi et vous verrez ce que je fais. La rupture doit porter sur le fond et sur la méthode. L'alternative à gauche, ce sont d'abord des propositions qui montrent que les politiques libérales ne sont pas les seules possibles ; c'est, au bout du compte, un projet social à dessiner collectivement. Cela ne peut se faire ni dans la soumission des organisations du mouvement social aux partis ni dans leur mutuelle ignorance. Un travail politique commun est nécessaire, pour lequel les uns et les autres sont également légitimes et que chacun prolonge dans son rôle propre. Les uns et les autres (syndicats, partis, associations, etc.) sont indispensables à la définition du projet comme à sa mise en oeuvre.

    L'alternative, c'est aussi une autre façon de faire, car la crise de la représentation politique est patente. Si l'on ne remet pas radicalement en cause l'éloignement de l'immense majorité de la population des processus d'élaboration, de décision et de contrôle, si les formations politiques ne changent pas de posture et de fonctionnement à cet égard, les propositions alternatives auront du mal à voir le jour ou resteront lettre morte. Face aux logiques institutionnelles, il est temps de favoriser de nouvelles pratiques démocratiques pour aider les habitants de notre pays à intervenir toujours plus, à s'organiser, à être les acteurs de leur vie. Rompre les isolements, soutenir les luttes, les faire entendre y compris dans l'arène institutionnelle qu'il faut profondément transformer : voilà l'objectif.

    Pour construire cette alternative, nous décidons d'oeuvrer à la convergence de toutes celles et de tous ceux qui refusent de se résigner au capitalisme. Il ne s'agit pas de créer un nouveau parti, mais un cadre de débat et d'initiatives communes. Ni plus, ni moins. D'ores et déjà, les sensibilités que nous réunissons se côtoient régulièrement dans les mobilisations. Nous avons eu l'occasion de défendre des positions voisines pour les droits des femmes, les libertés, contre les discriminations et pour l'égalité des droits des migrants et des étrangers, pour les services publics, les 35 heures sans les concessions au Medef, les retraites, la défense et l'amélioration du droit du travail, l'augmentation des minima sociaux et des salaires, de nouveaux rapports NordSud, la défense du climat, des ressources en eau potable et de la biodiversité, contre le pillage des ressources naturelles, contre la guerre en Irak... Ce n'est pas mince. Ce n'est pas tout. Nous avons des différences et des divergences sur beaucoup de sujets importants que nous ne dissimulerons pas. Elles seront, au contraire, matière à débat public. Mais nous avons la conviction qu'elles n'empêchent pas que nous réfléchissions et agissions ensemble.

    C'est pourquoi nous décidons de nous coordonner, dans le respect des identités de chacun, pour le débat et pour l'action. Cette coordination permanente et souple n'a pas pour objet de se substituer aux organisations politiques existantes qui se réclament de la gauche anti-libérale. Mais il est nécessaire de constituer un lieu commun de confrontations et d'initiatives politiques. Nous y discuterons de ce qui fâche, mais nous consacrerons plus d'énergie encore à approfondir ce qui nous rapproche. Nous ferons connaître, chaque fois que possible, des prises de positions communes. Nous mènerons ensemble dès campagnes politiques. Nous discuterons de la manière d'inscrire cette démarche dans les élections de 2004. Nous chercherons toutes les occasions de rassembler des millions de personnes autour de « l'alternative à gauche ».

    Dans l'esprit de ce qui nous rassemble, nous organiserons des rencontres publiques dès la rentrée prochaine.

    Contact : alternative-gauche@club-internet.fr

     

    Maintenant à gauche !

    www.maintenantagauche.org 

    27 juin 2007

    Un blog-club-espace-carrefour-chantier pour une refondation à gauche !

    Après la tourmente électorale, l'affirmation de la contre-révolution libérale, le recentrage du Parti socialiste et son ouverture de plus en plus prononcée au centre, l'étonnante défaite des antilibéraux, le besoin s'affirme de redresser très vite la tête. Quelque chose s'était esquissée entre 2004 et 2006, ouvrant la perspective d'une gauche de transformation sociale, qui sache disputer au social-libéralisme la place la plus importante à gauche. La démarche a connu un échec pour la séquence électorale de 2007. Ce n'est pas pour autant qu'il faut lui tourner le dos. Il n'est d'autre voie que le rassemblement des forces antilibérales si l'on veut que s'affirme enfin une gauche de gauche dans ce pays.
    Mais pour remettre l'ouvrage sur le métier, il est nécessaire de réfléchir ensemble : à ce qui nous est arrivé, à ce que nous devons vouloir tous ensemble qu'il advienne. L'ambition de ce site n'est pas de se substituer à l'initiative défaillante, d'être en lui-même le lieu du rassemblement nécessaire. Il souhaite seulement apporter sa pierre à la reconstruction ultérieure, aider à retisser des liens, à échanger des idées, à ébaucher quelques pistes.Il se veut, modestement, un espace de réflexion, de confluence, de débat, d'initiative.
    En attendant de retrouver ensemble la dynamique propulsive qui nous avaient conduits naguère au succès et dont l'absence en 2007 nous aura, au total, coûté si cher.

    ***

    Rencontre-débat « Maintenant, à gauche »

    www.maintenantagauche.org

    Samedi 7 juillet 2007 à PARIS de 10h00 à 17h00

    au FIAP, 30 rue Cabanis, Paris 14° - Métro : Glacière


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  • Réunion publique avec Christian DELARUE à gauche puis Alain KRIVINE  Bruno LEVEDER et Ammi MOUSSA en 1997 

    POUR UNE ALTER-REPUBLIQUE

    publié notamment sur le site Bellaciao en septembre 2006

    http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=34627

     

    1 - UNE REPUBLIQUE POSTCAPITALISTE - écosocialiste - LAIQUE ET SANS SEXISME MAIS AUSSI ET SURTOUT SANS RACISME.

    L'alterépublique comme l'alterdéveloppement ou l'alterdémocratie n'existe pas, pas encore du moins . Bien sûr on peut penser que cet autre monde est déjà petitement présent dans celui-ci très largement sous domination du capital sous ses trois formes marchande, financière et d'appropriation privée . Mais les ruptures nécessaires pour qu'il advienne une société à dominante non capitaliste, une société postcapitaliste sont possibles que si l'on entrevoit relativement clairement les différences.
    Un monde ou les services publics sont majoritaires et ne fonctionnent plus sous une logique de marché.
    Un monde ou la démocratie sera sortie de sa sphère misérable pour permettre non seulement le choix des dirigeants politique mais le choix des dirigeants économiques dans les structures productives, mais aussi le choix des grands biens de productions et de consommation à l'échelle d'une région (à minima) via une planification démocratisée. Bref avec l'alterdémocratie c'est la maîtrise des choix de la production des valeurs d'usage et des conditions écologiques de l'existence sociale qui est donné au peuple. La séparation du peuple et des élites dirigeantes est alors réduite et tend à sa distinction.

    On ne saurait concevoir une alter-république petite, fermée sur elle-même. Nécessaiement elle s'est constituée sous l'effet d'un alterdéveloppement mondial et non en vase clos. L'altermondialisme "dans un seul pays" n'a aucun sens ni aucune probabilité d'effectivité. Ce qui ne signifie pas usage ponctuel de la "déconnexion" (cf Samir AMIN). L'alterépublique fonctionne sous principe de libération sociale, d'égalité "une et indivisible" et de fraternité mondiale entre les peuples contre lla raison d' Etat. Ce n'est pas donc pas une pensée bisounours mais le refus d'oublier le but au profit du mou. Quand on pense au but on sait les combats à mener.

    Le trajet d'altermondialisation (le processus) allant vers la réalisation du projet (l'autre monde, l'autre république) peut se réclamer de diverses cultures politiques athées ou croyantes mais toutes de transformation sociales profonde. De Jaurès à Trotsky, ou de Jésus ou Mahommet à la théologie de la libération des points de départ critique sont nombreux . Aucun n'est absolument mauvais, aucun n'a la prétention de répondre à toutes les questions posées par l'ampleur de la tâche. Banalité non?

     

    2 - DE LA CRITIQUE BIAISEE DU COMMUNAUTARISME COMME DANGER IDEOLOGIQUE ET POLITIQUE.

    Aussi suis-je surpris de lire certains propos républicains se réclamant d'une certaine république - celle de Jaurès du moins d'un certain Jaurès - (encore dans le Respublica 471) complétement et obsessionellement arqueboutés sur la critique du communautarisme (islamique), de l'idéologie de "frère Tariq" (sic) et mezzo voce sur la LCR et son alternative.

    Non pas que le communautarisme ne doive pas être critiqué . Le néolibéralisme pour partie s'appuie sur le communautarisme pour prospérer . Donc sa critique est nécessaire . Mais l'idéologie néolibérale issue de l'interprétation du "choc des civilisations" ne néglige pas non plus de s'appuyer sur les communautés nationales occidentales et sur l'existences de frontières pour favoriser le développement inégal et combiné du capital . Une critique unilatérale du communautarisme n'est donc pas de mise sauf à tomber dans l'idéologie nationaliste-républicaniste, celle porteuse de division entre travailleurs français et travailleurs immigrés, donc d'exclusion des immgrés, d'inégalité parmis ceux "d'en-bas' et de stigmatisation des arabo-musulmans ; une idéologie qui s'appuit sur le flou de la notion de République pour cacher ses insuffisances critiques réelles et même son absence de critique du capitalisme contemporain in compris dans la société française, ici et maintenant. La critique du communautarisme me semble donc devoir faire l'objet d'une critique sérieuse et non d'un vulgaire combat idéologique qui finalement masque assez peu son objet conservateur voire sa haine de l'étranger musulman. Une haine qui renforce les divisions qui comoufle les responsabilités.

    3 - QUI DE SEGOLENE ET DE SARKOZY OU DE MOULOUD AOUNIT ET DE YVES SALESSE FAIT LE JEU DU FN ?

    On sait que pour écarter le FN et la demande sécuritaire il faut construire une politique sociale conséquente, clairement antilibérale . Or dans le propos de Respublica la critique de la LCR a une fonction première celle de maintenir la critique de la société bourgeoise dans l'accompagnement laic et social du capital dominant . Je me suis aperçu dans divers débats que la référence aux propos de Krivine ou Besancenot intervenait fréquemment en ce sens : "Krivine est pour la liberté de circulation des capitaux et des hommes !" Cette critique outrèe de ce qui est perçu comme à gauche de la gauche vient implicitement approuver une "gauche plurielle" modérée, ou mieux un chevènementisme bon teint . Car l'article en question aurait pu dégagé tout l'intérêt d'une candidature antilibérale comme celle d'Yves SALESSE notamment par son profil tout à fait en capacité de rassembler dans la bataille le mouvement social mais aussi des proches du PCF, ceux de la LCR, des Verts de gauche... Ce n'est pas le cas . Voici le texte : "On commence à prononcer le nom d'un autre candidat, Yves Salesse. Peu connu du grand public, ancien trotskiste de la LCR, puis membre du cabinet de Jean-Claude Gayssot, il est le président de la fondation Copernic, qui se voulait un outil pour mettre au service de la gauche antilibérale des dossiers bien argumentés, comme la fondation Saint-Simon le faisait pour la deuxième gauche. Mais la fondation Copernic a été rapidement instrumentalisée par l'extrême gauche et les communautaristes, et a choisi de passer sous silence les principes laïques. Résultat : de nombreux Indigènes de la République, dont la démarche n'a jamais été condamnée par Salesse, y sévissent. " Cet article ne trouve rien de mieux que de stigmatiser le passé (très ancien) de Salesse à la LCR - ce qui n'est pas une tare que je sache mais qui sert d'artifice pour dévaloriser toute politique de contestation de l'ordre actuel du monde - et surtout son présupposé entourage "indigéniste" . Le procédé est ignoble . Il n'aide pas à compendre le programme d'Yves SALESSE . Mais ce n'est pas le but .

     

    4 - DERRIERE SALESSE ET LA LCR... LES INDIGENES SONT LA... ils sont donc tous communautaristes !

    Et tout l'intérêt de cet article - pour qui l'apprécie - réside bien dans sa charge obsessionnelle contre les "Indigènes de la République" et les communautaristes. Disant cela ainsi je manque de précision car je laisse croire que les seuls Indigènes de la République sont ici attaqués ou les seuls "communautaristes" - ce que je pourrait alors se comprendre - alors que ce qu'il faut surtout souligner ici c'est l'usage répété et insistant d'une caractérisation stigmatisante pour des personnes qui ne sont ni "Indigène" ni communautariste,absolument ni l'un ni l'autre. Lisez ce qui est écrit dans le dernier numéro de Respublica sur Clémentine AUTAIN : "On a d'abord eu la candidature de Clémentine Autain, apparentée PC, adjointe à la mairie de Paris. Un peu de jeunisme et un peu de féminisme, cela c'est moderne, coco ! Seul problème, cette jeune personne a quand même signé l'appel des « Indigènes de la République », avant de se rétracter un peu tardivement, ce qui ne change en rien la gravité de sa signature, et montre sa fragilité aux thèses communautaristes et son absence de culture républicaine". La doxa républicaniste ne pardonne pas. Dura lex sed lex ! Et que dire sur Mouloud Aounit qui est catalogué "communautariste" puisqu'il "défend le droit à ce que la viande hallal soit servie dans les cantines scolaires de l'école publique" Diable, on mange pas de ce pain-là à l'école publique ! C'est un sacrilège à la laïcité sans doute ! Ce qui serait contraire à l'esprit laïc ce serait le hallal obligatoire pour tous comme jadis le poisson obligatoire pour tous le vendredi.

     

    5 - POURQUOI TANT DE HAINE?

    Quel est le but d'un tel travestissement intellectuel et idéologique ? N'est-ce pas pour adorer de façon quasi religieuse - disons plutôt fétichiste - une notion floue lorsqu'aucun adjectif ne l'accompagne, j'ai nommé "la très sainte République" ? Si la République majuscule et sans adjectif est fétichisée alors ce qui n'est pas elle doit être corrélativement dégradé, abaissé, satanisé . Il importera dès lors de stigmatiser à outrance les éventuels ennemis de cette vénérable République. Et si la République manque d'enjeux et d'ennemis alors il faut en trouver :(ils sont antirépublicains et procommunautaristes) .

    Que cache ce "forçage" du conflit ? Notons que le capital ne subit pas lui la stigmatisation . La république selon respublica n'est-elle pas inscrite dans la fin de l'histoire chère à Fukuyama. Il ne s'agit pas d'une république altermondialiste, mais d'un république bourgeoise, laique et sociale qui s'acccomode du capitalisme dominant et de ses tares dont le racisme . La stigmatisation anticommunautariste se veut antilibérale mais je crois qu'elle se coule bien dans la théorie du "choc des civilisations" qui stigmatise l'islam par assimilation aux intégristes et terroristes . Méfiance donc.

    Comme altermondialiste et membre d'ATTAC, je suis pour une "alterrépublique" qui ne ne se conçoit bienet clairement que dans un autre monde hors donc la domination du capital . Je suis favorable à une alterépublique qui mette en oeuvre les principes républicains de Liberté, d'Egalité et de Fraternité dans un sens nettement antilibéral, tel que Salesse ou Bové ; Marie-George B, ou Olivier B. peuvent le faire ; une alterépublique certes laïque et non sexiste mais surtout non raciste, une alterépublique ouverte, égalitaire et fraternelle. En peu de lignes...

     

    6 - TARIQ RAMADAN, LE "COMMERCE EQUITABLE" DU RELIGIEUX OU LA THEOLOGIE DE LA LIBERATION ?

    Je ne trancherais pas . Il faudrait trop de temps ! Respublica sans prends à Tariq Ramadan . Pourquoi pas ! Je pense qu'il n'est pas plus altermondialiste que Max Havelaard. Surtout, l'un comme l'autre ne saurait être protégé de la critique . Mais pour Respublica la critique contre "frère Tariq" tourne à l'obession d'autant que, comparativement à Max Havelaard, je crois que les lecteurs de Respublica ignorent, du moins au travers de leur revue, ce qu'est la critique du néosolidarisme comme troisième voie infra-altermondialiste . Ajoutons que la critique n'est pas l'insulte ni la haine. Il est vrai que d'aucuns - côté indigènes - font de Tariq Ramadan une sorte de divinité intouchable, ce qui dés lors incite mécaniquement au blasphème ! Même avec le retour du religieux il est acquis que la mentalité moderne ne supporte pas la sacralisation. Par contre le respect dans la critique doit être assuré. Valeur alter...

    Christian Delarue

    MRAP ATTAC


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  • Affiche LCR Christian DELARUE Elections 1997


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  • A propos des conseils d'Yves MENY au PS
    http://www.bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=49037

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  • C'est le grand mercato des transferts de printemps, la braderie des girouettes, le festival des retournements. Cette débacle intellectuelle et morale n'est certainement pas finie. Pathetique, François Hollande pleurnichant sur le debauchage de ses infideles. Pathetique, le Parti communiste négociant au rabais sa survie parlementaire. Pathetique, Jose Bove, acceptant une mission royale sans meme attendre le deuxieme tour de la presidentielle.
    http://yvestag.blogg.org/

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