• A propos du texte de M-N LIENEMANN :

    « NE PAS CONTINUER DANS L'ERREUR » Paru dans "POLITIS" du jeudi 10 mai 2007 et posté sur Bellaciao sous le titre :
    Le PS peut-il encore développer "une ligne stratégique de transformation radicale" ? par Muncerus
    http://www.bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=48145#forum169113

    Réponse sous le même lien:

    Le PS veut-il seulement développer une telle ligne? Non. En théorie depuis le congrès de l'Arche de 1991 qui inscrit le PS dans la "fin de l'histoire". En pratique bien avant depuis 1983.
    Son courant "gauche" le veut-il ? Oui. Le peut-il? Non

    La "gauche" du PS :


    1 SES MERITES : Elle milite pour un "ancrage à gauche" du PS.


    - Elle a fait campagne pour le NON au projet de traité constitutionnel européen -TCE- en créant les "collectifs socialistes pour le NON" .

    La campagne du non amène l'éclatement de Nouveau Monde et la recomposition de l'aile gauche du Parti socialiste . Alors que Jean-Luc Mélenchon se rapproche de Laurent Fabius en vue du congrès du Mans, Henri Emmanuelli crée un nouveau courant : Alternative socialiste . Il est rejoint par Marc Dolez, de Forces Militantes et Gérard Filoche, du Nouveau parti socialiste . Alternative socialiste fusionne avec Nouveau parti socialiste mi-septembre 2005.

    - Elle a milité pour la rupture avec la privatisation de la gestion de l'eau, ce que n'ont pas toujours fait certains communistes.

    2 SES FAIBLESSES :


    Elle se divise et se recentre : La Gauche socialiste (non suivie par Gérard Filoche et d'autres) rallie la future majorité conduite par François Hollande.

    Que reste-t-il de la gauche au sein du PS? J'y vois le courant de Gérard FILOCHE, rédacteur en chef de la revue Démocratie & Socialisme , qui a cofondé en 2005 le courant Alternative socialiste avec Henri Emmanuelli , Marc Dolez et Jean-Pierre Masseret .

    Que propose-t-elle? Rejoindre le PS? L'unité des antilibéraux avec un PS très recentré?



    CCL provisoire : La gauche du PS est un courant utile en interne mais sans poids suffisant en externe sauf pour des campagnes ciblées.

    CD


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  • *jeudi 10 mai 2007 (16h52) :
    Construire l'unité dans la clarté
    5 commentaires

    http://www.bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=48122

    FACE A UNE DROITE DURE CONSTRUIRE L'UNITE

    MAIS SUR DES EXIGENCES CLAIRES

    Le sentiment de haine contre "les cons qui ont voté Sarko" doit être transformé. Il ne mène qu'à l'impuissance politique ou à la casse des vitrines ou sur des actions plus classiques mais ultra-minoritaires qui vont donner à renforcer le système répressif et disciplinaire (1) mis en place par N. SARKOZY. Deux principes pédagogiques y aident : 1) Ni rire ni pleurer mais comprendre. 2) Entreprendre pour espérer, persévérer pour réussir.

    NB Je vois à l'instant qu'Olivier BESANCENOT a lui aussi utilisé la première formule. C'est un hasard !

    I – COMPRENDRE


    1 - Une situation contrastée ou les dominés sont sur la défensive.

    2 - Ne pas faire l'économie de la responsabilité de ce désarmement du salariat.

    II – ENTREPRENDRE


    3 - Construire la gauche, ni opportunisme ni sectarisme.

    4 - Construire la gauche, n'oublions pas le positif existant !

    Christian DELARUE






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  • De la tare des trotkystes?

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    Alors que des trots se montrent unitaires (1) ce qui est aussi une stratégie connue sous le nom de front unique ouvrier (FUO) voici que d'autres se montrent diviseurs voire sectaires ! Or l'unanimisme de façade est aussi dangereux que la division reconduite. Comment éviter l'un et l'autre ? Entre opportunisme sans rivage et sectarisme nuisible ou se trouve la ligne juste ?

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    Vous connaissez la formule célèbre : « Deux trotskystes se rencontrent, ils forment un parti, avec un troisième c'est la scission ». Il existe des variantes à la formule pour faire apparaître le goût immodéré des trotskystes pour les tendances. Face à une conception monolithique du parti les trotskystes, suivant sur ce point Lénine, firent l'apologie du débat clair et organisé en tendances. Mais souvent contre le monolithisme ils tordirent le bâton dans l'autre sens : c'est ainsi que les tendances se transformèrent en fractions et en scissions.

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    « Cette propension des trotskystes à trancher leurs désaccords par la création de nouvelles organisations découlent directement de l'incapacité dans laquelle ils se trouvent de mettre à l'épreuve leurs orientations, défend Daniel Bensaïd. “ Bien des polémiques entre trotskystes peuvent [...] apparaître, avec le recul du temps, excessives ou dérisoires » (2).

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    Sans vouloir nier les efforts réels à l'entente et à l'unité (3), la période semble montrer une prolifération pour le durcissement dans la durée de divisions internes. Ces divisions sont hélas bien visibles dans la sphère antilibérale entre MGB, JB et OB mais on peut espérer ou rêver d'un accord de rassemblement pour les législatives car une volonté unitaire existe réellement dans les trois formations politiques comme dans le mouvement diffus qui milite pour une vraie gauche en France.

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    On remarque aussi que ces divisions sont bien inscrites dans les associations comme ATTAC avec la création récente d'Avenir d'Attac mais aussi et surtout dans le MRAP avec les opposants à Mouloud AOUNIT et son équipe qui ont formé « Avenir du MRAP » puis « MRAP Pluraliste ».

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    Comme dans les partis politiques et notamment dans les petits partis se réclamant du trotskisme on va répétant qu'il ne s'agit pas d'une question de personne ni de pesanteurs bureaucratiques mais de lignes politiques incompatibles. Certes, dans les petites associations la personnalité et le rôle des dirigeants possèdent une fonction plus importante que dans les grande pour la dynamique d'unification ou de division. Mais dans les grandes organisations les débats de structures s'articulent sur des débats idéologiques, lesquelles peuvent donner lieu soit à accord autour d'une base commune quitte à montrer les divergences (cf. l'usage des textes d'orientation à fenêtre) soit à opposition persistante.

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    Si l'on suit Daniel BENSAID, ce sont les épreuves du réel qui permettent de valider les lignes justes et qui par la même occasion tranchent les débats trop durs sources de scissions inutiles.

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    - Dans ATTAC la question de la fraude électorale a bien constitué une épreuve clarificatrice à l'avantage de la direction actuelle, celle issue des élections de novembre-décembre 2006. Pour autant le clivage perdure sur d'autres questions, plus programmatiques celles-là, comme la conception et le contenu du Manifeste ou la conception de « Notre Europe » mais il perdure peut-être avec moins d'enjeux en terme de scission. L'avenir confirmera ou non ce pronostic.

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    - Dans le MRAP, petite association de 4000 adhérents, le rapport de force semble hélas stabilisé dans la durée au détriment d'une opposition hétéroclite elle-même divisée avec une aile dure animée par Gérard KERFORN, Horiya MERKELOUF, Nadia KURIS etc.. et une aile « différente » avec Jean-Marc BOURQUIN notamment. Reste que ce rapport de force régulièrement très apparent dans les médias risque de nuire au combat que doit mener le MRAP qui faut-il le rappeler lutte contre le racisme sous ses formes (3). Faut-il agir fermement pour l'unité mais dans la clarté des positions ou faut-il trancher dans le vif une incompatibilité de lignes lors du prochain congrès ? Pour ma part je travaille à l'unité en cherchant des lignes de compromis (3), mais je vois bien les limites de l'exercice au regard de la montée de la forte conflictualité interne sur de nombreux sujets. Ce n'est pas ici que je peux développer.

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    Christian DELARUE

    Membre du BE et du CA du MRAP et du CA d' ATTAC France<o:p> </o:p>

     

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    1) Le combat pour l'unité continue

    http://www.lcr-rouge.org/article.php3?id_article=5683

    2) Formule retenu par Serge Godard qui commente le livre de Bensaïd sur « Les trotkysmes »

    http://egalite.free.fr/gazette/alire.php<o:p>
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    3) "UNITAIRE 2007" : ENVIE DE POLITIQUE !
    http://www.bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=35658<o:p>
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    4) Le MRAP 1977- 2007 : contre le racisme sous toutes ses formes.

    http://rennes-info.org/Le-MRAP-1977-2007-contre-le.html

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  • DEMOCRATIE ET POUVOIR

    Contribution sur "l'autre démocratie" janvier 2007


    L'alterdémocratie citoyenne et populaire (1), s'inscrit dans une configuration nouvelle qui suppose des changements profonds dans le rapport de force entre les classes. En effet, l'autre démocratie suppose, outre une forte généralisation des outils démocratiques, une réduction du champ du marché et le développement de l'appropriation sociale via l'appropriation publique nationale et les coopératives locales. D'emblée on voit que la démocratie du peuple ne saurait être promu par les dirigeants et possédants. Les bénéficiaires de l'ordre dominant s'accommodent d'une
    démocratie bourgeoise. Autrement dit, ils défendent fermement une démocratie très restreinte qui préserve leurs privilèges de classe et
    ne veulent nullement chercher à appliquer la formule de Lincoln et construire " le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ".



    Outrance ? Diabolisation ? Prenons pour hypothèse que le système démocratique actuel appelle de temps en temps les citoyens à élire des " représentants " qui défendent les intérêts des entreprises et du patronat mais manifestement pas ceux du salariat exploité ni même plus largement ceux du peuple. Plusieurs points sont à soumettre à la critique pour vérifier l'hypothèse :
    Examinons d'abord les conditions de cet appel à voter, mesurons ensuite l'aspect restreint de l'ordre démocratique existant, notamment au temps passé au travail et à la consommation mais aussi en rapport avec l'idée, utopique à ce jour, qu'un citoyen digne de ce nom pourrait
    participer à la planification de la production de biens et services non marchands. Passons à la critique de la représentation (2).
    Examinons enfin les politiques menées par les gouvernements de droite comme gauche(3).



    Est-ce à dire que la démocratie continue de s'inscrire dans la violence et les rapports de force brutaux ? Oui et non.

    L'avancée historique des processus de démocratisation obtenu par les luttes du mouvement ouvrier (4) n'a pas abouti à l'autre démocratie écosocialiste mais a franchi une étape qui est celle de la discussion. Autrement dit la lutte passe par le débat, l'échange d'opinions pour convaincre. Les médias et la professionnalisation de la politique biaisent le jeu du débat qui est loin d'être égalitaire et transparent mais néanmoins la démocratie existante a fait le choix principal de la persuasion, de l'influence idéologique. Cela est à prendre en compte dans les comportements. Discuter n'est pas nécessairement faire le jeu de l'adversaire ou de l'ennemi à condition cependant que les conditions du débat ne soient pas par trop inégales.

    Pour autant la matraque n'est jamais loin. Si la persuasion ne fonctionne pas la répression se met en marche. Le discours sur l'Etat de droit n'empêche nullement la répression, et le changement de forme de l'Etat capitaliste (5): la forme " Etat social " des Trente Glorieuses a cédé la place à l'Etat pénal et pénitentiaire (6) tant en France qu'en Europe. Mais pour les libéraux il y a encore trop de " social " et les exigences de
    rentabilité financière s'opposent au maintien de ce qui subsiste. Dès lors, c'est bien la lucidité qui amène à voir réellement l'acuité extraordinaire des conflits d'intérêts de la classe possédante (7). Ses attaques contre la Sécurité sociale, contre le système solidaire des retraites, contre le système social de la santé fait mettre les peuples dans la rue, ce qui montre tout à la fois l'insuffisance de la démocratie représentative classique, ce que l'on nomme souvent " crise de la représentation ", et la volonté de destruction sociale sans fin via la succession de multiples réformes (8). Mais ce phénomène est masqué.

    La démocratie libérale est intimement liée à l'hypocrisie (9).

    Comme Janus elle a sa face cachée et sa face apparente. Le bon sens ordinaire ne voit évidemment que la face éclairée. La démocratie libérale ne supporte pas la mise à jour de sa face sombre et cachée. Cette tâche de mise à la lumière n'est pas seulement celle des scientifiques mais aussi celle des altermondialistes à l'instar de ce qui a été fait par ATTAC à propos de l'AMI (10).

    Cette vision dialectique de la démocratie et du pouvoir pousse d'une part à articuler contre- pouvoir et prise de pouvoir donc à combiner les tâches de convergence des mouvements sociaux syndicaux et associatifs et valorisation d'un projet altermondialiste non bouclé à l'instar des partis politiques mais qui contient à la fois une certaine idée sur le but alter et des idées surles processus, sur les moyens d'accéder au but . Cette vision gramscienne de la démocratie et du pouvoir pousse d'autre part à sortir d'une compréhension intellectualiste " de salon " afin de lier la discussion sur la prise du pouvoir avec des pratiques collectives fortes.

    Contrairement à Fabrice Flipo (11), je pense ici plus à la mise en mouvement des salariés exploités vers la grève générale que des pratiques " avant-gardistes " comme " l'occupation d'immeubles, la réquisition de nourriture dans les supermarchés, le démontage de Mc Do, la désobéissance civique et autres actions à vocation symboliques ".

    Mais ces pratiques de contestations sociales ne doivent pas être vue comme contradictoires mais complémentaires. Certaines actions touchent
    effectivement au cœur du système fondé sur l'exploitation des salariés et l'appropriation privée des moyens de production et d'échange
    d'autres non mais ce n'est pas une raison suffisante pour mépriser ces dernières.


    La particularité d'ATTAC tient à sa capacité relative (12) à relier les différentes formes de contestations sociales. Cette capacité lui vient de l'hétérogénéité de sa composition interne tant dans ses comités locaux que dans son Collège des fondateurs que son Conseil scientifique.


    Christian DELARUE

    Secrétaire national du MRAP

    Membre du Conseil d'Administration d'ATTAC France



    Notes

    1 – Plusieurs de mes textes portent sur cette autre démocratie citoyenne et populaire. Une conception qui place la barre haut sans pour autant négliger les étapes intermédiaires
    utiles. Mais ces étapes ne constituent pas le but lui-même. Ne pas être" révolutionnariste " (juste formule de Michel Husson) ne doit pas êtrel'alibi du " mouvementisme ". Tenir tous les bouts est possible.


    2 - Revue Pouvoir 1978

    3 – "La stratégie de transformation sociale" de Michel HUSSON 8 mars 2006 lu sur liste attac mais surement sur son site hussonet

    4 – M Husson même texte

    5 - L'Etat n'est pas neutre, il est au service du capital. La prise en compte de l'intérêt général passe d'abord par la soumission à la logique de rentabilité du capital. En
    conséquence, l'Etat n'est pas une " machine " que l'on peut investir et faire tourner " à froid " au profit du peuple.


    - Sur les formes de l'Etat lire

    6 – Etat pénal et pénitentiaire : Les prisons de la misère

    7 - Michel HUSSON même texte

    8 - Michel HUSSON même texte

    9 – Patrick TORT in Le marxisme aujourd'hui , extrait relevé par mes soins et repris dans "la démocratie libérale, l'hypocrisie nécessaire" sur attac 35 et Bellaciao

    10 – L'Accord Multilatéral d'Investissement a cédé à la stratégie de Dracula qui a horreur de la lumière.

    11 – " Eléments sur le pouvoir " de Fabrice FLIPO (diffusion liste ATTAC)

    12 - sans prétention démesurée cependant du fait de son extériorité relative à certaines luttes comme celle des sans-papiers dans certaines villes. Attac ne peut être présent partout.


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  • ATTAC et "Unitaire 2007":

    Intérêt évident et indépendance nécessaire.



    Voilà un processus de formation d'un programme et de désignation d'un candidat qui tranche de l'ordinaire. Il suscite l'intérêt parmis les membres d' ATTAC. Certes ATTAC n'est pas un parti politique , certes ATTAC n' a pas faire de choix parmis les candidats. Et les membre de sa direction n'ont pas - en tant que tel - à participer à la désignation de candidats . Par ailleurs, ATTAC n'est pas de gauche .


    Reste qu'en tant que membre d' ATTAC il est encore possible, me semble-t-il d'intervenir sur quelques aspects . Je vois au moins trois aspects . Si ATTAC n'est pas "de gauche", il reste que son projet de Manifeste (2) se heurte nettement aux politiques libérales donc aux projets de la droite et de la gauche modérée, social-libérale. Il reste aussi à propos de la question des personnes que lorsque l'on se place du point de vue du mouvement social on s'abstient pas de voir si dans les candidats en lice il y en a qui sont issus - ou non - de ce mouvement social. Enfin le processus lui-m^me interpèle(1).


    1. - Il y a bien dans le processus en cours une dynamique à la fois citoyenne, unitaire et plurielle qui est portée par ATTAC. Ce ne sont ni LO et le PT et assez peu les dirigeants des Verts et du PS qui s'engagent dans un tel débat politique, alors que les adhérents de base semblent plus intéressés. Du moins c'est ce que je retiens des discussions de couloirs ici ou là . Donc il ya là une initiative poltique originale très positive . Le fait que des citoyens comme des membres de partis de gauches interviennent ainsi pour dire leurs exigences est très encourageant.


    2. - La formation d'une base programmatique semble bien fécondée par des propositions issues du mouvement social, d' ATTAC, de la Fondation Copernic . On devine déjà bien un projet porteur de ruptures "pour une autre France et pour une autre Europe" comme on dit à ATTAC. Normal puisque plusieurs membres y ont participés à titre individuel. Mais là encore libre à chacun d'aller voter autrement, ou plus modéré, ou plus radical.


    3. - Sur les candidats, il n'est pas du ressort d'ATTAC et encore moins d'un membre de son CA national d'indiquer qui est le meilleur candidat. Je n'ai surtout pas à choisir ici entre Marie-George BUFFET et Olivier BESANCENOT, pas plus qu'un autre candidat d'un parti. Il me serait alors loisible de souligner la candidature de José BOVE comme issu du mouvement social. Mais est-il représentatif de l'ensemble du mouvement social et notamment de sa composante syndicale, du moins de la composante syndicale qui ne s'accomode pas de l'accompagnement social du libéralisme ? Je laisse la question pendante . Je pense qu'il n'y a pas à mon sens suffisament de candidat du mouvement social. Pourquoi Annick COUPE ne s'est-elle pas présentée? Peut-il y avoir un candidats du mouvement civic, en faveur de l'égalité des droits? Par ailleurs les choses se présentent parfois sous une autre forme. A défaut de membre nettement représentatif du mouvement social dans sa diversité, ce qui est une gageure, on peut observer que la lutte contre le Traité constitutionnel européen a pu mettre en avant plusieurs militants tel Raoul Marc JENNAR ou un militant de qualité comme Yves SALESSE, qui combine plusieurs histoires politiques et associatives . On le voit l'abstention s'impose sur ce point pour moi comme membre d' ATTAC même si il y a matière à discussion.


    En fait, ce qui compte c'est la dynamique de rassemblement qui croise mouvement social et logiques d' appareil. Réaliser l'unité sur la base d'un projet altermondialiste. Voilà qui s'avère exaltant, pour peu que l'on s'en tienne pas à des revendications franco-françaises..


    Christian DELARUE
    Membre du CA d'ATTAC France

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