• Blasphème & Islam de France :

    Islamophobie étendue à la "diffamation des religions" ?

    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1472

     

    La diffamation concerne-t-elle seulement les humains ou peut-elle se rapporter à autre chose, à une chose. En France, le drapeau tricolore national est désormais protégé par le délit d’outrage. Le droit a été modifié à la suite d’une photo montrant un homme s’essuyant le postérieur avec le drapeau français. Les pratiques administratives réelles qui aboutissent à la mort d’un individu fut-il sans papier semble à l’inverse se banaliser. Inversion des valeurs : on retrouvera ce raisonnement critique. Car le délit d’outrage au drapeau est très contestable. Si les représentants de la Nation savent mettre en œuvre une politique favorable au peuple le (ou les) symbole national ne risque guère les outrages. Mais si le délit d’outrage au drapeau est légal alors il faut l’appliquer non seulement à ceux qui le détruisent physiquement (cas du 22 décembre) mais aussi à ceux qui pratiquent l’outrage par nationalisme et racisme (1).

    Qu’en est-il des religions. Il n’y a pas de délit de blasphème en France. Mais il y a des pressions en ce sens.

    Plan national : Retour sur le MRAP de janvier 2005 avec les déclarations de Mouloud Aounit.

    En fait les médias ont retenu que le premier propos de Mouloud Aounit du 15 janvier 2005 « Aujourd’hui si la liberté d’expression est un bien fondamental et fait partie des droits de l’homme, la liberté de blasphémer et la liberté d’ouvrir le champ au racisme doivent être réprimées avec la plus grande fermeté. » Cette phrase a fait scandale alors que dès le lendemain il s’est rétracté. Il va alors dire : « Il ne fallait pas entendre dans blasphème un sens religieux : ce que je critique, c’est tout ce qui porte atteinte à l’intégrité de la personne […] le Mrap réaffirme que la critique des religions, de toutes les religions, y compris l’islam, est légitime » (AFP).

    On peut donc blasphémer sur le Coran comme sur tous les livres sacrés simplement pour rabaisser le sacré et élever les humains. Si tout processus de fétichisation consiste à élever une chose à un statut supérieur aux humains alors la défétichisation est le processus inverse qui vise à rabaisser ce statut trop élevé qui surplombe les humains afin de rétablir la valeur et la dignité de ces derniers. La défétichisation qui ne concerne pas que les livres sacrés est une démarche critique d’émancipation.

    Le blasphème ce n’est pas pratiquer le bombage des lieux de culte. Ce n’est pas non plus faire la promotion des autodafés (1) pour détruire les livres. Un blasphème ne détruit rien d’autre qu’un symbole ou mieux un statut.

    On peut aussi dire que certains passage du Coran comme d’autres livres religieux contiennent des propos contestables ainsi que je l’ai fait dans un texte adressé à M Choukry ( ). Dire que certains passages sont parfaitement contestables signifie que tous les autres sont positifs et constituent un apport à la civilisation. Des philosophes culturalistes comme Erich Fromm se sont employés à prendre le meilleur des religions pour proposer une alternative d’épanouissement humain, notemment dans "Le coeur de l’homme".

    Cette position a cependant des implications qui suscite débat au sein du MRAP. Je remarque souvent que les musulmans ordinaires tendent à vouloir appliquer le meilleur mais qu’une minorité d’intégristes entendent appliquer les dogmes les plus réactionnaires. Et j’ai dit un jour que j’étais "islamistophobe" mais pas islamophobe.

    Plan mondial : Anh Thu Duong ou Doudou Diène

    La montée de l’intolérance (terminologie de l’ONU) contre les musulmans dans le monde est tout à la fois un fait reconnu et une condamnation. C’est la portée de cette condamnation qui fait débat. Au plan international les pressions sont constantes en faveur d’un élargissement de la notion de racisme, en particulier de l’islamophobie, à la diffamation de la religion.

    Contre l’expert des Nations Unies sur le racisme, le sénégalais Doudou Diène qui estimait "grave la diffamation des religions" et se faisait ainsi le porte-voix des Etats musulmans c’est Anh Thu Duong, de la mission suisse auprès des Nations Unies, qui a rappelé que l’islamophobie figurait déjà dans le document adopté par la conférence de l’ONU sur le racisme - réunie à Durban en 2001. Il rappelle que « le but est de protéger les individus, pas les religions ».

    Lutter contre l’islamophobie stricto sensu est déjà un combat difficile il est inutile, à mon sens, de vouloir imposer une autre définition qui engloberait la protection de la religion elle-même. Ce serait un texte qui ne serait pas respecté. Déja la définition stricte est l’objet de polémique en France et en Europe du fait du choix du terme certains préférant le terme racisme anti-musulman. Il semble raisonnable d’autoriser le blasphème au titre de la diffamation de la religion mais de border cette expression en empêchant toute dérive vers le racisme anti-musulman.

    Autre objection : certains disent que les musulmans ne sont pas une race. Mais les races n’existent pas. Ce qui existent c’est le processus de racisation de groupes humains dans une perspective hiérarchisante et inégalitaire.

    Christian Delarue

    1) Une manifestation raciste avec drapeau national est-elle un outrage à la nation ?

    2) Le blasphème désacralisant est loin de l’autodafé ainsi que l’explique Liber sur Bellaciao.


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  • INSTRUMENTALISATION DE L'ISLAMOPHOBIE

    M Choukri, le racisme n'est pas le blasphème "Coran brûlé"



    Oui "on peut brûler un livre de Winnie l´ourson, comme le Coran'' ! répond à raison ce mécréant à M Choukri. Par contre, dans de précédents clips, pas celui du coran brûlé, le même homme s´en était pris à la commuanauté juive et à celle des gens du voyage, selon lui. Il y a donc un fait raciste qu'il faut distinguer du fait mécréant. Dans le premier les associations antiracistes peuvent et doivent agir dans le second cas il faut réagir contre l'instrumentalisation répétée de l'islamophobie (en ce cas) pour interdire le blasphème.

     La montée du racisme en Alsace mérite d'être combattue fermement mais sans y mêler un pseudo délit de blasphème qui n'existe pas - Dieu soit loué - en France ! Un homme a incendié le Coran, et a uriné dessus. C'est un fait divers. Ce n'est qu'un blasphème qui désacralise ce livre. Rien de plus mais c'est quand même un acte qui a du sens.

    Ce fait a suscité l'ire du délégué général de la Grande Mosquée de Strasbourg, Abelaziz Choukri . Il aurait même annoncé qu’il allait déposer plainte pour « racisme ». Diable ! Voilà qui dénature le combat antiraciste! Voilà qui réhabilite la critique rongeuse des souris !

    Si les femmes pouvaient pisser aussi aisément que les hommes je dirais pissons allègrement sur tous les livres sacrés : Coran, Bible, Torah (1), etc... Il faut ajouter que certains passages du Coran appellent ouvertement à la haine et à la violence contre les athées, les homosexuels, les juifs et les femmes. Cela devrait aider à abandonner comme le propose Michel Onfray un athéisme tranquille à la Deleuze (2). Il y a de plus en plus besoin d'un athéisme mécréant, désacralisant et offensif. Il y en a d'autant plus besoin que l'athéisme honteux - celui des athées "habermassiens" - fait le jeux conjoint des intégrismes et du racisme, d'un néoracisme (3).

    A propos d'intégrisme, qu'est-il arrivé à l' imam qui a tenu des propos appelant à la guerre civile à Limoges ? Rien que je sache. Tant que cette liberté d'expression- là sera permise le blasphème sera pertinent. A chacun de trouver la forme qui convient à sa personnalité !

    Enfin, n'oubliez pas le "doigt d'honneur" de la femme sur le CD du "devoir d'insolence" de ZEP. Il réhabilite à sa façon le blasphème. Il n'y a plus que l'outrage au drapeau tricolore national qui est sanctionné.

    CD

    Addendum sur le jugement

    Brûler et uriner sur le Coran : E. Rojas Abbate ne voulait pas susciter hostilité ou rejet de nature à provoquer la discrimination, la haine ou la violence à l'égard des musulmans.
    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1973

    1) MRAP : Racisme antisémite et islamophobe en Alsace : comprendre pour mieux dénoncer

    http://www.lepost.fr/article/2010/10/30/2287068_racisme-antisemite-et-islamophobe-en-alsace-comprendre-pour-mieux-denoncer.html

    2) Il nous faut sortir d'un athéisme tranquille à la Deleuze ou façon Habermas.

    http://www.dailymotion.com/video/xdzr15_latheisme-tranquille-depuis-deleuze_webcam

    3) Intégrisme et néoracisme : La bataille dans la société civile.
    http://www.lepost.fr/article/2010/12/30/2355220_integrisme-et-neoracisme-la-bataille-dans-la-societe-civile.html

    Régime de tolérance ou l’affrontement possible des expressions.
    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1009

    4) La Torah est indiquée ici pour ne pas oublier les juifs.


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  • Eric Fromm, athée habermassien ?

    Athée habermassien en deux mots.

    Il n'est pas rare de rencontrer des athées fiers de se déclarer tel pour dans un second temps prendre fait et cause non pas pour tel ou tel Dieu mais pour telle ou telle religion. On pourrait les appeler des "athées habermassiens". Cela pourrait surprendre de voir Habermas en soutien de la religion . Cela semble mieux aller à Eric Fromm. Détrompez-vous et prenez connaissance d'un de ses derniers ouvrages ( 1) et d'une étude de Jean-Claude Monod intitulée "Habermas et la dialectique de la sécularisation" [08-12-2008]

    http://www.laviedesidees.fr/Habermas-et-la-dialectique-de-la.html

     

    Quid d'Erich Fromm ?

    Habermassien en ce sens ? Eric Fromm est connu pour sa prise en compte du meilleur des religions en plus des philosophies critiques athées Marx, Freud, Spinoza. Ce qui a fait dire de lui qu'il défendait une philosophie critique culturaliste. A-t-il laissé entendre que les grandes religions monothéistes étaient en soi positives, source de paix ou les voyait-il comme ambivalentes, contradictoires ? Ma lecture de ses oeuvres tend à soutenir l'idée qu'il y prenait le meilleur sans survaloriser les religions. Sans les mythifier.

    Le christiannisme, le judaisme, l'islam ne sont pas en soi des religions de paix et d'amour. Chacune a sa façon a aussi été porteuse de haine de guerre, de violence et de sexisme. Et les textes sacrés qui en sont la base théologique ne sont pas indemnes et purs ! Ils sont objet d'interprétations par divers courants doctrinaux qui s'appuient plus sur certaines parties que sur d'autres. Quant à la pratique des croyants de chacun des trois grands monothéisme, elle est encore plus diverses et pas toujours attribuables à un courant bien déterminé.

    L'idée de la non communauté est avérée pour le christianisme alors que le judaisme ou l'islam tendent eux à être unifié et globalisé malgré la diversité c'est ce que l'on nomme procès de communautarisation. Le communautarisme juif ou musulman entreprend d'amalgamer les extrêmes de chaque religion : les va-t-en guerre avec les plus spiritualistes. Ainsi pour l'islam deux courants idéologiques procèdent à un communautarisme à signification inverse. On a par exemple Riposte laïque qui globalise l'islam et les musulmans pour les stigmatiser et le Parti des Indigènes de la Rpublique qui fait la même chose mais pour défendre les musulmans y compris donc les barbares qui usent de la Charia comme outil de refus de la démocratie et de la laicité au plan politique et outil d'enfermement et de soumission des femmes au plan des moeurs.

    La pensée campiste est une pensée rabougrie de guerre qui colle bien à la thèse du "Choc des civilisation". Pour être plus près de la vérité il faut voir l'islam comme étant tout à la fois selon les périodes ou les continents une théologie de paix et une théologie de guerre ainsi qu'une théologie sexiste et sexoséparatiste. La pensée campiste aboutie soit au racisme anti-musulman soit à une bienveillance "bisounours" naive incapable de voir les méfaits de l'islam radical tant au plan des moeurs qu'au plan politique. Il en va de même du judaisme et des branches du christianisme.

    Christian Delarue


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  • Brûler le Coran :

    Débat typiquement biaisé entre deux nord-américains.

    A propos de :

    Urgent: Ils vont bruler le coran ce 11 septembre 2010

    http://christinetasin.over-blog.fr/ext/http://www.youtube.com/watch?v=BKRxiRvFFOE

    1) Deux positions non sastifaisantes.

    Un pasteur américain veut brûler le Coran et l'autre se montre grand protecteur du sacré religieux et en outre confondant de stupidité !
    Ils sont à mon avis aussi mauvais l'un que l'autre.

    L'un veut brûler le Coran mais pas la Bible ou la Thora. Il le fait pour dire stop à l'islam et non pour simplement rabaisser les prétentions sacrées des religions. Il ne s'agit pas pour lui d'un simple blasphème mais d'une offensive de type "choc des civilisations".

    L'autre compare le fait de brûler le Coran à brûler la maison d'un musulman. Stupide de comparer une maison au Coran ! Surtout, il s'agit manifestement de brûler un Coran, le sien, et non tous les Corans et ceux des autres. C'est un geste symbolique mais tourné contre les musulmans.

    En fait ces deux américain protègent chacun à leur manière leur religion avec leur sacré associé. L'un d'eux est islamophobe.

    2) Mon point de vue de mécréant.

    Pour le mécréant "Dieu est mort" et même parfois le "Sujet humain aussi" mais pour autant l'émancipation humaine reste pensable et possible. Le mécréant n'est donc pas sans idéal et ne fait pas n'importe quoi. Mais il ne lit pas son action dans un livre de dogmes.

    De Nietzsche à Spinoza, de Freud à Marx, il ne manque pas de ressources philosophiques à mobiliser.

    Le blasphème n'a qu'une porté défétichisante et désacralisante qui n'a d'ailleurs pas nécessairement besoin d'acte réel.

    Le fétichisme est un double mouvement qui d'une part élève un objet ou un dispositif abstrait et d'autre part rabaisse les humains.

    Le fétichisme du sacré religieux est une partie du fétichisme global.

    La religion survalorise des objets qui ne sont qui des objets pour abaisser les humains. L'humain est en-bas et soumis alors que l'objet et tout le dispositif de croyance est lui au-dessus en surplomb des humains. Ce processus pèse surtout sur les croyants mais pas seulement il tend à s'imposer aux non croyants. C'est assez pénible!

    cd


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  • Deux mots sur l'islam et les musulmans.

    Mohammed Arkhoun a écrit un ABC de l'islam qui est bien plus qu'un abcedaire . Il ne reste donc plus qu'a dire juste "deux mots" sur le sujet en refusant ici le tous méchants ou le tous gentils . Refuser tout dogmatisme est nécessaire à une entreprise scientifique mais cela n'empêche pas les classements car ils surgissent dans la vie réelle . Sans doute l'entreprise de classement n'est pas neutre. Le lecteur est donc prévenu . Il doit effectivement retenir que l'islam est divers ( Sunna, Hadith, Sunnites Hannefites, Malekites, Alaouites etc) et qu'il en est de même des musulmans . Cela est d'ailleurs l'objectif de ce court texte qui incite fortement à l'approfondissement.

    I - La division de l'islam.

    Nous voici arrivé au point délicat. Au lieu d'égrener historiquement ou par ordre alphabétique les divers courants de l'islam nous proposons, outre le cas de l'islam terroriste mis à part, de diviser l'islam contemporain en deux camps qui soulignant le fait d'une frontière parfois poreuse. L'islam est certes pluriel, variable mais il a aussi son camp moderne et son camp traditionnel et ce depuis l'époque coloniale qui a marqué un souci d'auto-critique.

    A) Dans le camp de la modernité

    on trouve une subdivision entre l'islam laïc et l'islam de raison:

    - L'islam laïque est celui de Kemal Ataturk en Turquie et le Baasisme en Syrie, en Irak et en Egypte. Kemal Ataturk a tout à la fois assuré la primauté de l'islam comme religion nationale et sécularisé la société turque en laicisant l'islam . La laïcité imposée en Turquie n'a rien à voir avec celle de la France mais elle a permis de conforter un islam sécularisé contre un islam fondamentaliste. La doctrine baassiste combine le socialisme arabe (assez spécifique) et le nationalisme panarabe. La laïcité est un autre pilier du Baas

    - L'islam de raison pense que le bon islam est celui qui est fécondé par la raison. Le Coran doit être compatible avec la raison. C'est la raison qui lui assure sa meilleure interprétation. La doctrine varie suivant les auteurs et les époques notamment quant à ce qui est préconisé par rapport à l'Occident impérial mais souvent il reste un recentrage sur les cinq piliers de l'islam comme base obligée de l'islam.

    B) Dans le camp de la tradition

    on trouve aussi deux branches:

    - Le Mouvement des Frères musulmans est créé par Hassan El Bannâ en 1929 avec une branche "femme" en 1933. Le contenu est à la fois politique et culturel . Politique car il s'engage pour la Palestine, puis contre la Grande Bretagne. Culturel car ce mouvement réclame un retour à la charia . Il est anti-laique et porte un grande réforme des mœurs notamment dans les rapports homme-femme.

    - Le Wahhabisme en Arabie saoudite est aussi un courant fondamentaliste islamique.

    II - Les musulmans en France.


    Évoquer le monde musulman c'est noter sa diversité dans le temps et dans l'espace. Cette diversité est plus visible au sein des Etats démocratiques et laïcs. Mais si les pays musulmans prennent des dispositions pour l'application de la charia à leurs sujets, les pays non musulmans prennent eux aussi des mesures plus ou moins critiquée pour casser l'influence de l'islam radical.

    A) Diversité des musulmans

    On ne sera pas étonné de trouver eu égard à ce qui vient d'être dit une diversité de pratiques chez les musulmans. Mais il n'y a pas un décalque même approximatif entre les courants d'interprétation de l'islam et les pratiques musulmanes. Au sein d'une palette de pratiques on peut distinguer des musulmans modérés et d'autres plus radicaux.

    Nombreux sont les musulmans pacifiques, laiques, pro-égalité entre hommes et femmes et qui vivent ici sans professer un islam radical mais il existe aussi des islamistes dangereux qui diffusent une logique guerrière dans les quartiers populaires. Il existe ainsi une minorité de jeunes islamistes en herbe qui pratique le racisme anti-blanc et la délinquance de groupe.

    B) Ou vivent les musulmans ?

    Les lieux de l'implantation des musulmans et des islamistes sont pour la France la région parisienne, Lyon et environs, Marseille et environs, plus le Nord et l'Est de la France.

    Lire la carte des mosquées est utile mais il s'agit d'un reflet imparfait. Les français de religion musulmane sont largement disséminés sur le territoire national mais l'islam radical est lui plus concentré sur les villes disposant d'une mosquée.

    http://stehly.perso.infonie.fr/france.htm

    NB : Tout musulman qui fréquente une mosquée n'est évidemment pas un islamiste défendant en France l'application de la charia. La Charia n'est pas le Coran et ne contient d'ailleurs pas que des châtiment mais c'est en son sein que l'on trouve les impératifs contraire aux droits humains, notamment ceux de la femme et de l'enfant.


    CD

    1) Les cinq piliers de l'Islam traduisent les obligations assumées par le musulman pratiquant. Les "français de culture musulmane" ne respectent pas nécessairement ces cinq piliers. Il y a, sous l'effet de l'individualisme contemporain, et comme dans d'autres religions, la montée d' une croyance "soft" avec "obligations à la carte".
    http://islamfrance.free.fr/pilier.html

  • Témoigner que nul autre que Dieu ne peut être adoré et que Mahomet (Mouhammad) est le prophète de Dieu,
  • Effectuer le prière obligatoire,
  • Jeûner pendant le mois de Ramadan,
  • Payer la Zakatt obligatoire (aumône),
  • Effectuer le Hajj (Pèlerinage à la Mècque)."
  •  

     

     


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