• Démocratie réellement existante sous thatchérisation classiste
     
    On évoque la « thatchérisation du monde » depuis longtemps (1). C’est une politique de casse qui se déploie de façon diverse depuis 1979 dans le monde et depuis 1983 en France. On a pu dire qu’elle venait aussi bien de droite (normal) que de gauche (PS plus les strapontins offerts) mais on n’a moins souligné qu’elle était surtout classiste : Elle favorise l’enrichissement des riches et des ultra-riches.
     
    La « démocratie réellement existante » en France (ATTAC 2016), mixte de démocratie représentative et de démocratie directe (cf article 3 Constitution - 2) est aussi très fortement «  classiste" en ce sens qu’il y a collusion nette entre les classes dominantes - bourgeoisie du 1% et grande bourgeoisie - et la caste politique (de droite et d’extrême-droite) élue, caste dite «  représentative » bien séparée et en surplomb du peuple citoyen astreint lui, pour une très large fraction, aux grèves et manifestations pour faire valoir ses droits sociaux, environnementaux et démocratiques !
     
    Les classes dominantes sus-nommées exercent durablement et sans faiblir une domination de classe (un classisme) via un fondé de pouvoir (E Macron n'étant que le dernier) sur deux plans:
     
    - Refus, face à l'inflation, d’augmenter les salaires, traitements et pensions des 99% d’en-bas alors que le 1% s'enrichie surtout les ultra-riches (là c'est ignoble et insoutenable) - Refus de réduire le temps de travail (60 ans et 32 heures hebdo sur 4 jours)
     
    - Destruction de type "thatchérisation" (depuis 83) du volet social du capitalisme social d’après-guerre (1945-47) à savoir le triptyque social conquis "sécurité sociale, service publics et retraite par répartition" . Le peuple-classe de France de 2023 dans la rue ne veut pas de la capitalisation imposé par la bourgeoisie assurantielle. En Europe, d'autres syndicats font grève et manifestent contre la capitalisation et pour cesser de fixer des âges de retraite toujours plus haut : La bourgeoisie assurantielle de Grande-Bretagne voulait imposer 68 ans.
     
    Ch DLR

    1) La thatchérisation du monde et l'extrême-droite économique

    http://amitie-entre-les-peuples.org/La-thatcherisation-du-monde-et-l-extreme-droite-economique

    2) La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants (démocratie dite représentative) et par la voie du référendum (démocratie directe)


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  • INEGALITES : BLOCS ET SOUS-BLOCS - Christian Delarue

    1) Le texte de base sur le sujet
    L’hégémonie inégalitariste
    https://blogs.mediapart.fr/christian-delarue/blog/120622/lhegemonie-inegalitariste-menacee

    2) Le vaste bloc inégalitariste des grands possédants, subdivisé en deux sous-blocs, deux pôles.
    https://blogs.mediapart.fr/amitie-entre-les-peuples/blog/150622/un-bloc-des-possedants-et-deux-poles-inegalitaires-en-son-sein

    3) Le sous-bloc fasciste, raciste
    https://blogs.mediapart.fr/amitie-entre-les-peuples/blog/140622/repoussons-le-sous-bloc-raciste-et-xenophobe-du-bloc-inegalitariste

    4) La classe d’appui des riches
    https://blogs.mediapart.fr/amitie-entre-les-peuples/blog/110622/la-classe-d-appui-des-tres-riches

     

     


    Je parle certes d'un vaste bloc pro-inégalités  ce qui semble pertinent pour peu qu'on évoque de suite deux sous-blocs et je cite ici Rene MONZAT
     On ne peut pas comprendre « l’extrême droite », les droites radicales, sans voir qu’elles s’inscrivent dans une structuration politique non pas à deux pôles mais à trois pôles : libéraux, partisans des communs (gauches radicales) et identitaires (droites radicales). Entre ces courants qui se substituent à la bipolarisation droite/gauche, il n’y a pas solution de continuité, mais lutte d’influence. Les conservateurs sont ainsi écartelés entre libéraux et identitaires, les sociaux-démocrates entre libéraux et partisans des communs. Et les couches populaires sont l’enjeu d’une bataille entre partisans des communs se référant à un peuple classe, et les identitaires se référant à un peuple ethnique. Une position intermédiaire s’avère intenable.
     
    Une nouvelle extreme-droite

    https://laviedesidees.fr/Une-nouvelle-extreme-droite.html


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  • Sortir des plouto-démocraties.

     
    On évoque de plus en plus les tendances vers la ploutocratie. Comme ces pouvoirs ploutocratiques s’inscrivent dans les mécanismes de la démocratie représentative Dominique Rousseau dans son livre Radicaliser la démocratie a trouvé le mot juste : la plouto-démocratie qui est aussi sensible voire plus à l’opinion des marchés et des actionnaires qu’à celle de leur peuple ou même du Parlement de plus en plus écarté. On trouve dès lors la montée d’un autoritarisme qui profite aux classes supérieures, qu’il s’agissent du tiers supérieur du 1% que du 1% lui-même.
     
    Promouvoir une démocratie par en-bas et pour en-bas - disons pour le peuple-classe 99% - suppose de se dégager des références identitaires ou nationalitaires qui nuisent, par effet d’amalgame englobant, à la perception d’un lien entre démocratisation et lutte de classe des classes populaires dans leur diversité de composition. Car la démocratisation par en-bas peut toujours être instrumentalisée par les forces démocratico-nationalistes toujours favorables aux riches du moins pour les leaders comme Zemmour ou Le Pen. 
     
    A suivre nos amis de la Fondation Copernic, un des thèmes pourrait être « sortir la dette des griffes de la finance » et ce « quoi qu’il en coute » pour la bourgeoisie actionariale et les autres fractions des classes dominantes profiteuses. Cela vaut pour chaque pays de l’Union même si on trouve des particularités.
     
    Pour ce faire, il ne faut pas croire une seule seconde le propos d’Eric Woerth qui, dans les Echos de février 2021, affirme qu’il est dangereux d’annuler la dette. Pour les très riches c’est mauvais mais pas pour le peuple-classe ! Pour lui la dette se nomme austérité, casse de la Sécurité Sociale, casse des Services publics, de la fonction publique.
     
    Pour ce faire, il importe de réhabilité l’impôt redistribution qui prend d’abord aux plus riches pour le transférer vers les classes sociales modestes.
     
    Plus prosaïquement, pour les prochaines élections, repousser les forces politiques de droite d’argent pour les riches et d’extreme-droite d’argent aussi est essentiel. Se porter sur le candidat de gauche le plus fort semble une juste proposition. Comme des ouvriers et employés se trompent en votant contre leurs intérêts une bataille tout a la fois idéologique et démocratique est nécessaire
     
    Christian DLR

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  • Pour que vive la Sécurité Sociale ! L’APPEL DE SAINT-ÉTIENNE -

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