• Féminisme hypertextile et féminisme hypotextile

     
    http://amitie-entre-les-peuples.org/Feminisme-hypertextile-et-feminisme-hypotextile
     

    On a là 15 ans de distinction plus un féminisme relativiste . Au-dela de la distinction en trois courants, il y a des positionnements plus complexes , des sous-courants.

    La base commune reste le refus des violences sexistes et le combat pour l’égalité et la dignité. Mais il y a des appréciations différentes.

    Suite de : « Crise du féminisme : difficulté de choisir un courant ». 
    http://amitie-entre-les-peuples.org/Crise-du-feminisme-difficulte-de-choisir-un-courant

    I - TROIS COURANTS

    - Le féminisme HYPERTEXTILE est apparu en France, en Belgique, au Canada et ailleurs en défense des musulmanes voilées contre un féminisme de critique du voile et des intégrismes religieux .

    Ce féminisme hypertextile, qui se présente comme antiraciste, critique la loi de mars 2004 en France (qui interdit les signes ostensibles de religion à l’école publique). Il combat les publicités sexistes et ne cesse de faire remarquer que ce sont surtout les femmes qui sont dénudées et objets sexuels pour les hommes. Dans les affaires de burkini en piscine il ne s’offusque nullement de la répression des femmes seins nus au bord des bassins. Il ne demande pas, sauf exception, la liberté d’être seins nus en piscine face à la sexyphobie d’Etat.

    - A noter, qu’on trouve néanmoins un courant « féministe RELATIVISTE » qui défend le droit des femmes à s’habiller librement que ce soit en hypotextile ou en hypertextile, du string seins nus pour qui veut au voile et robe longue si c’est libre. Le principal du combat féministe doit porter pour ce courant sur le refus des violences masculines, l’égalité d’accès à l’emploi, à la carrière, au logement.

    - En opposition au féminisme hypertextile, le féminisme HYPOTEXTILE - style « marche des salopes » ou d’autres courants - critique le voile chez les femmes et surtout chez les gamines de 2 à 12 ans. Il critique les normes pudibondes de respectabilité imposées par les intégrismes religieux . Il défend lui la liberté sexuelle, la liberté de s’habiller sexy « si je veux, quand je veux » et le plaisir sexuel pour les femmes. Il refuse la violence masculine sous toutes ses formes.

    II - PROBLEMES :

    Dans chaque branche - hypotextile ou hypertextile - Il y a une subdivision entre pro-prostitution et anti-prostitution. C’est plus qu’une subdivision c’est un clivage fort puisque pour un grand nombre de féministes on ne saurait défendre la prostitution et se réclamer du féminisme. La prostitution est assimilé à une violence autorisée par l’argent.

    Concernant la pornographie, elle est combattue dans une certaine limite dans la mesure ou de nombreux interdits sont généralement posés et qu’il ne reste que certaines images laissées à la masturbation des hommes qui ne disposent plus de la prostitution désormais interdite en France. Le porno - comme le libertinage - est mis en lien avec l’interdiction de la prostitution.

    - Que va-t-on interdire ? Tout ? Une partie ?

    Dans le porno, il y a lieu de distinguer la simple exhibition des corps sans qu’il y ait aucune pénétration d’aucune sorte et une pornographie axée sur les copulations multiples ou les hommes sont filmés pénétrant les trois orifices féminins . La pornographie dite de copulation s’apparente à de la prostitution et pourrait être objet d’une interdiction. Ce serait un grand pas de fait.

    Ce qui complique les positions ce sont les sous-courants : on a des subdivisions internes suivantes : 
    - d’une part entre possibilité de voir les organes sexuels primaires (féminin ou masculin) ou ne pas pouvoir les voir (photos simplement sexy dans le second cas) ; 
    - d’autre part avec ou sans marchandisation . Pas de marchandisation signifie pas de professionnalisation puisqu’on interdirait les simples photos de modèles (ce qui aboutirait à un féminisme autoritaire) ; 
    - enfin il y les pro-dessins (seulement- hantai ) et les anti-films et photos.

    Christian DELARUE


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  • Eléments d'une réflexion sur le « Double regard » : voir les différences et voir la similitude, donc la même dignité.
     
     Christian Delarue -
    sur Amitié entre les peuples
     

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    Droit des femmes, des animaux, des homosexuels, de la vie !

    Eric Fromm, philosophe et psychanalyste de l’Ecole de Francfort, a pu défendre une éthique de la vie (sous Eros) contre la destructivité des divers pouvoirs réactionnaires et fascisants (dit Thanatos) !

    Au plan politique cela donne une logique d’extension du domaine des libertés démocratiques !

    CD

    http://amitie-entre-les-peuples.org/Droit-des-femmes-des-animaux-des-homosexuels-de-la-vie


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  •  Paul ARIES a cru bon de se fourvoyer dans une tribune à trois mains intitulée "Pourquoi les végans ont tout faux".

    https://blogs.mediapart.fr/florence-dellerie/blog/190318/veganisme-pourquoi-paul-aries-frederic-denhez-et-jocelyne-porcher-ont-tout-faux/commentaires#comment-9064809

     

    Sans être vegan, je vois que ce texte anti-végan mal ficelé est composé de poncifs grossiers . Cela a été bien dit ailleurs par une vegan (2) nb c'est vous Madame. ( lien hypertexte mis à votre texte dans mes envois)

    Ce texte veut défendre la production artisanale de viande en opposition de celle industrielle qui est hyper-massive en France et ailleurs. C'est une orientation qui aurait pu me convenir (et à bien d'autres). Comme beaucoup, les usines à viande de tout type n'inspire que le dégout, tant d'ailleurs pour les animaux que pour les humains qui entretiennent, de la base au sommet entrepreneurial, ces dispositifs de souffrance et de morts à très haut niveau.

    La production artisanale n'est d'ailleurs pas non plus sans problème : certes elle fait souffrir nettement moins les animaux pendant la vie mais la mise à mort peut être problématique si délocalisée dans des lieux spécifiques. Mais c'est bien la production industrielle dans des usines à viande qui est une barbarie sur plusieurs plans.

    Jadis, il y bien longtemps, j'ai appris en droit à distinguer la "production horizontale" à l'air libre de la "production verticale" en cages serrées, car ces deux types de productions de viande ne relevaient pas du même régime juridique. Peu importe le droit ici (qui a pu changer). Ce qui importe, c'est qu'aujourd'hui on trouve aisément des vidéos qui montrent toute l'horreur de la production verticale de viande. Tout est sordide dans ce genre de production : Bêtes malades, coincées dans les excréments, process mécanisés brutaux, hommes sans cœur pour assurer le "sale boulot". Voilà qui permet aujourd'hui d'être plus conscient qu'il y a 40 ans. A condition de ne pas être victime de la production d'ignorance par les lobbies de la viande. Bref d'entretenir un minimum d'esprit critique. Le "sale boulot" c'est le nom des persécutions faites par les dominants aux dominés, dans le travail ou hors travail. Ordinairement on souffre de faire souffrir autrui. Du moins chez les personnes saines qui conservent une certaine sensibilité à ce qui arrive à autrui. C'est valable aussi contre les animaux. Je dis cela alors que je n'ai pas de sympathie particulière pour les animaux. Ils sont dans leur espace, moi dans le miens.

    Or le texte de Paul Aries et alii est bourré de poncifs qui laissent entendre que les viandes produites et vendues sur les marchés sont bonnes pour les humains. Pourquoi ? Ne sait-il pas qu'il s'agit de mal-bouffe ? Ne sait-il pas qu'il faudrait en manger que très peu: une poule en liberté prise chez un fermier voisin, un porc mangeant bien et à l'air libre chez un agriculteur connu et tué rapidement par lui avec le moins de souffrance possible. Et vraiment très peu.

    Pourquoi ne dit-il rien sur ce qu'il faudrait faire pour que des animaux soient tués en souffrant le moins possible ? Ce n'est pas aux personnes vegan ou antispécistes de développer ce point puisqu'eux ne tuent pas. Nos auteurs, qui admettent que les animaux puissent subir la mort mais avec moins de souffrance possible d'une part à ce moment-là et une vie bonne auparavant, se préoccupent-ils un tant soit peu de la vie de ceux qui ne revendiquent pas ?

    Il faudrait parler aussi de l'argument écologique qui plaide lui aussi pour l'usage du "très très peu de viande" (poisson et fromages aussi). D'une certaine manière, c'est au moins aussi important de produire moins de viande que de rouler en vélo plutôt qu'en auto et de prendre moins l'avion !


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  • Très belle prestation de Maria Zakharova qui n'est pas danseuse pro mais diplomate !
     
    Kalinka est le nom de la danse
     
    La porte-parole de la diplomatie russe fait fureur sur Internet en exécutant une danse folklorique

    https://francais.rt.com/international/20937-diplomatie-russe-danse-kalinka#.V0jQdpLdlvc.gmail


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