• photo : Christian Delarue à l'arrivée d'un marathon Honfleur - Le Havre le 19 septembre 1999.

    Christian Delarue en 2001 : Beaucoup de courses à pied pour l'ATSCAF 35 cette année-là.

    Stade "Courtemanche" à Rennes le samedi 28 avril 2001: 3000 m en 10 mn 40 sec soit plus de 17 km/h ; dont 1, 19 au 400m, 2,44 au 800m, 7,00 au 2000m

    22 avril : Cesson Sévigné 10 kms 38, 53

    3 mars : Thorigné Fouillard 15 kms 1 h 00' 12'' (temps pluvieux)

    NB Les  meilleurs temps sont antérieurs :

    37 mn 30 au 10 kms à Lorient en 98

    1h 24 mn 34 au semi-marathon de Rennes en 98 aussi

    Assez peu de marathons car moins bon.

    On donne généralement une équivalence de 3 mn au 1000 m pour espérer un 3 heures au marathon or j'ai régulièrement pointé au 3 mn au 1000 m mais jamais fait mieux que 3 H 22. Le marathon exige de mobiliser toute son énergie en vu de cette course alors que l'on peut aisément faire régulièrement des 10 et des 15 kms avec des semaines à 4 sorties et 60 à 70 kms et même moins s'il y a bcp de compétitions. Un marathon en 3 heures exige 5 à 6 sorties par semaine et environ 85 à 95 kms dans les jambes !

    Avant la course à pied?

    Avant, je pratiquais la plongée subaquatique (Cassis, Brest et Corse). J'ai habité Carnoux en provence jeune puis Brest.

    Suis descendu en apnèe à moins 20 mètres de fond près des côtes algériennes avec Abdou Chalabi lors de l'été 1990.

    Lors de la sortie du film "Le grand bleu" j'ai augmenté d'une minute mes capacités d'apnée qui avoisinaient déjà les deux minutes !

    Et maintenant ?

    Je cours occasionnellement, tranquillement (jogging basse intensité), pour la santé, sans esprit de compétition, sans plan d'entrainement, contre la sédentarité.

    Christian Delarue

     


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  • Du pire au sublime  : Regard sur le sexe dans tous ses états.

    Le sexe, joies et malheurs

    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1395

     

     

    Notre société est à la fois permissive et pudibonde, libérée et coincée. Certain(e)s portent leur sexe comme un boulet. Le sexe pris en lui-même n’a pas de sens. Pourtant, d’autres s’adonnent au sexe sans souci puisque pour eux le sexe est surtout positif, bon comme l’activité sportive ! Mais ce n’est pas le cas de tous et toutes. Car le sexe est objet de violence, d’une violence inouïe.

    Tôt ou tard un homme peut prendre conscience de cette violence historique généralisée et se dire qu’il fera tout pour ne pas y sombrer au lieu de se dire que cela ne le concerne pas. C’est un premier pas qui mène au combat contre le sexe qui fait mal au nom du sexe qui fait bonheur et en acceptant le sexe absent.

    1- Il y a le sexe qui fait mal.

    Le viol est une plaie pour les femmes mais aussi pour les hommes. Le viol et les violences faites aux femmes participent à un climat général de crainte qui empêche de bonnes relations entre les deux sexes. Sans vouloir trop généraliser, ni trop dramatiser, il faut bien voir que le nombre important de viol des femmes par des hommes a bel et bien des répercussions sur la vie ordinaire de toutes les femmes. Certes un certain nombre de femmes sortent le jour et la nuit sans souci mais un grand nombre ont peur des hommes et ne sortent plus seules le soir. Dire que la nuit n’est pas spécialement une condition ou une situation pour l’agression n’y change rien. D’ailleurs, le fait que des marches de féministes soient organisées de nuit tend à corroborer que c’est la nuit que les violences surgissent. Or c’est faux.

    En 2008 les tribunaux ont enregistré 59427 affaires de violences conjugales, prononcé 16773 condamnations en correctionnelle. En 2006, 137 femmes ont été tuées par leur conjoint, 31 hommes tués par leur épouse, 14 enfants ou membres de la famille sont mors et 46 auteurs de ces crimes se sont suicidés (chiffres Ouest France du 29/10/2010)

    2 - ... et le sexe qui fait du bien.

    Le sexe qui fait mal sévit partout, en tout lieu sous toutes les latitudes. Il est massivement le fait des hommes, non pas de chaque homme mais d’hommes ordinaires, pas spécialement de pervers ou d’abrutis. Malgré la diffusion des statistiques, on peine à comprendre qu’il puisse surtout sévir dans le cadre familial. D’une certaine manière le sexe qui restaure serait plutôt celui des amants. Cela n’est évidemment pas du gout des autorités morales. Il importe de dire qu’il y a un sexe qui fait du bien, dans la famille aussi (ne noircissons pas trop le tableau) mais surtout hors de la famille.

    3 - ... ainsi que le sexe absent.

    a) Le sexe peut être absent sur une période de vie plus ou moins importante. Mais il est rare de rencontrer de véritables nonnes avec une absence totale de sexualité tout le long de la vie. C’est différent de se passer de sexualité après en avoir connu et de ne pas connaitre du tout la sexualité. Car la sexualité n’est pas nécessairement un calvaire ! Reste que la sexualité n’est pas une obligation. Point à rappeler.

    b) Le sexe peut être absent sur une période de vie plus ou moins importante. Mais lorsque l’on vit en couple la panne n’est pas sans problème. Hors du couple le sexe absent signifie souvent vie sentimentale restreinte limitée à l’amitié, ce qui peut convenir sans souci mais aussi faire problème.

    4) Le sexe peut être présent à bas bruit, en catimini

    a) Le sexe peut être vécu honteusement . Cela peut concerner les homosexuels en extérieur (peur de la stigmatisation) mais aussi les hétérosexuels en intérieur.

    En couple une étude de l’été 2009 - Les femmes et la nudité - montrait que nombre de personnes ne faisaient l’amour que sous la couette ou dans le noir. Quand cela est accepté par les deux conjoints il n’y a pas souci mais si ce n’est pas le cas il y a des tensions. Les attentes entre partenaires différents peuvent être très décalées tout comme les désirs. Ce qui pose des problèmes dans les couples stabilisés. Quand la violence n’apparait pas pour imposer des rapports sexuels ce sont les séparations qui s’enchainent pour trouver "chaussure à son pied".

    b) Le sexe peut aussi subsister par la masturbation (1). L’éducation des enfants n’est pas nécessairement période d’abstinence. Heureusement car cette période est de plus en plus longue ! Dans la vie réelle on observe des périodes ou l’un des membre du couple voit sa sexualité baisser . L’autre qui refuse la violence a le choix l’escapade provisoire, la séparation, l’acceptation de la phase austère avec masturbation. La masturbation est une alternative à la violence et à la recherche d’un(e) amant(e).

    5) ) Il y a le sexe qui fait peur aux hommes.

    Cela concerne beaucoup les intégristes des différentes religions mais pas seulement. Le sexe représente pour eux le mal absolu. Il faut alors inciter les femmes à rester sur un registre de sobriété sexuelle dans le mariage exclusivement. C’est à partir de cette crainte de la dangerosité des femmes que sont préconisés voire imposés des normes vestimentaires couvrantes (voiles divers).

     

    6) Il y a aussi le sexe marchandisé.

     

    Le champ du sexe marchandisé est vaste. L’option de cet article pousse à souligner la violence de la prostitution pour les femmes contraintes à s’adonner à du sexe à la chaîne et sans plaisir. Une certaine pornographie exhibe une violence contre les femmes qui incite à une éducation au respect des femmes mais pas à la répression sexuelle.

     

    Le sexe marchandisé est-il totalement négatif ? Des professionnels travaillent à réparer le sexe. Ici il faut défendre le droit à l’avortement en mode service public si possible.

    7) Le sexe et les enfants.

    Les enfants sont aussi l’objet de nombreux abus mais en la matière la source en est aussi bien la mère que le père.

    Évoquer les enfants permet de clore ce texte sur l’autre chose que le sexe, à savoir le dégagement d’un temps et d’une attention pour l’éducation. Les femmes cherchent non seulement un partenaire attentionné à leur égard mais aussi un père pour leurs enfants.

    Christian DELARUE

    1) Masturbation & politique : Se masturber devant quel objet ? C Delarue

    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1381

    Les bienfaits de la masturbation

    http://www.actubenin.com/ ?Les-bienfaits-de-la-masturbation

    Masturbation et contrôle social

    http://www.morbleu.com/masturbation-et-controle-social/


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    Masturbation et politique :

    Se masturber devant quel support ?


    On pourrait dire comme le titre d'un livre : l'amour çà ne fait pas grossir ! Et bien la masturbation ne rend pas sourd ! N'ayant pas compétence pour parler du rapport entre santé et masturbation, je vais évoquer le volet politique.

    La bataille des modèles.


    Longtemps le modèle sain de relation sexuelle a été strictement centré sur l'accouplement hétéro-sexuel avec amour ce qui signifiait alors dans le cadre familial. Même hors des religions l'homosexualité était condamnée ainsi que les relations hétéro-sexuelles hors mariage . Ce n'était pas la seule marque de la dictature contre le désir et le plaisir qui était imposée. Dans le cadre du mariage obligé tout n'était pas permis et ce même si chacun était consentant : pas de masturbation, pas de rapport sexuel trop fréquent, des rapports de nuit ou dans l'ombre, pas de jeux sexuels divers. Thanatos régnait plus qu'Eros ! La centration sur le coit sous les couvertures était le modèle .

    Sortir de ce cadre très restreint était cependant très courant. Les forces de vie faisaient éclater régulièrement ces murs d'étouffement. Mais les escapades étaient aussi très sanctionnées. Surtout contre les femmes ! Dans l'histoire avec Jésus comme héros on se souvient que ce n'est pas un homme qui est lapidé (1) mais une femme. La contradiction "de genre" est au coeur des relations humaines lorsque l'on sait que, déjà à cette époque, les tromperies étaient très courantes malgré les risques. La violence et la répression envers les femmes ont continué avec ou au mieux en dépit des religions, toutes très patriarcales et très complices. La rhétorique de l'amour humain va de pair avec un statut différent entre l'homme et la femme. C'est pourquoi il est assez peu étonnant de voir combien les femmes ont du subir de fortes sanctions en cas de transgressions alors que les hommes étaient non seulement non inquiétés mais de plus disculpés.

    La montée de l'égalité entre les sexes a ouvert le débat sur le sens à promouvoir pour l'égalité. Pour certains c'est vers l'amour restreint pour tous et pour d'autres c'est vers la liberté pour tous pour peu qu'il y ait consentement. La tendance générale va vers la libération des mœurs, y compris en Orient, pour peu qu'il y ait consentement réciproque mais il existe, c'est peu de le dire, des résistances qui ne sont pas que religieuses bien que l'origine religieuse soit très dominante.


    Quid de la masturbation ?

    La vie ne donne pas l'occasion d'assouvir des besoins sexuels immédiatement. L'ordre de la civilisation le plus souple et éloigné des rigueurs des religions impose le passage par la séduction de l'autre, par son consentement et sa disponibilité. Un ensemble de faits impose donc périodiquement de rester sans relation sexuelle. Il importe assez peu de savoir ici si le penchant sexuel est un besoin du même type que manger ou boire. Il suffit de remarquer qu'il existe une forte tendance humaine à se rencontrer, se voir, se toucher qui n'est pas qu'amicale et spirituelle mais aussi charnelle, libidinale et sexuelle. Contre tous les coincés il faut répéter que l'amour physique ne fait pas grossir et qu'il participe du bonheur humain. Celles et ceux qui font l'amour ou se masturbent 10 ou 15 fois par semaine ne sont pas plus malades que les amoureux qui le font sous l'effet de la passion.

    L'ordre de la civilisation s'il ne veut pas tomber dans son inverse barbare n'empêche pas les relations sexuelles lorsqu'elles sont possibles et consenties. La civilisation n'empêche pas non plus la masturbation. Les religions se sont longtemps opposées à cette pratique stigmatisée comme vicieuse. Dans le même temps la prostitution était tolérée.

    La masturbation s'est développée avec les supports en dessin en photographie et en film. De nombreux individus, surtout les hommes, se masturbent en présence d'un support. Mais ce support n'est pas neutre du point de vue des dominations perpétuées. Se masturber devant des jeunes mineurs en film ou en photos est interdit et cet interdit est justifié. C'est un interdit majeur. Se masturber seul ou devant "son compagnon ou sa compagne" est permis et la chose est courante mais des questions se posent à propos des supports de masturbations solitaires.


    De quelques questions pour un débat.


    Il ne s'agit pas d'être exhaustif mais de poser quelques repères pour avancer. Quatre questions méritent discussion celle du type de support, celle de la marchandisation, celle du type de message et celle de la modèlisation.

    1. Sur le support : Un dessin n'implique aucune personne réelle, des photos impliquent un individu photographié mais avec une participation différente d'un film, surtout si le modèle est seul ou s'il n'y a pas de pénétration. Dans les films les choses sont différentes puisque les femmes subissent en général plusieurs pénétrations et non une. Elles subissent aussi des violences diverses. Un ensemble à prendre en considération au titre de la domination.

    2. Sur la marchandisation il importe de distinguer les supports gratuits des supports payants afin de ne pas enrichir les entreprises de films pornographiques. Les supports gratuits sont pour l'essentiel des supports amateurs. Il y a aussi les supports professionnels gratuits d'incitation à la consommation payante. Refuser la consommation payante est un premier acte y compris pour les films les plus anodins.

    3. Sur les messages portés : Les messages de relations non consenties sont détestables. De même que les messages porteurs de violences physiques. Ce qui n'implique pas un jugement négatif contre les personnes qui ont des relations sado-masochistes consenties. A ces deux grandes catégories s'ajoute à un moindre degré la vision de scène à plusieurs mais c'est déjà nettement plus toléré y compris par celles et ceux qui n'envisagent nullement de pratiquer l'échangisme ou le polyamour. Cela sert simplement de support à l'excitation et aux fantasmes mais sans effet de normativité.

    4. Sur l'effet de normativité: Elle diffère selon les supports et leur diffusion. Ceux qui sont à grande diffusion parce que gratuits ont plus d'impact. L'effet de normativité joue plus sur la prédominante d'une modalité de satiSfaction des sens - celui du voir contre celui du toucher - que sur la prééminence absolue d'une pratique particulière. On dit par exemple que le gout pour le sexe féminin rasé est l'effet des films pornographiques. Les motifs du tout voir viendraient s'ajouter au motif de l'hygiène. Il semble cependant que les gouts restent très variables et qu'un même individu, femme ou homme, puisse changer de gout selon ses fréquentations (avoir un amant ou une amante stimule la libido) et selon son âge.

    CD

    Pour la distinction érotisme et pornographie voir sur le grand soir

    Sur la burqatitude et le sexo séparatisme aller sur Dazibaoueb



     


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  • LE BONHEUR : SEXE, AMITIE & POLITIQUE !

    Avec les années on repères les choses importantes d'une vie. Il y les bonheurs de repli plutôt nommés contentements quelque peu obligés, histoire de bien vivre et non survivre . Et puis il y a les sources de bonheurs parfois brefs mais souvent durables.

    I - LES CONTENTEMENTS OBLIGES .

    a) La famille et le travail.

    Freud évoque le travail et la famille et il a raison pour partie car l'un et l'autre prennent beaucoup de temps et d'énergie, trop sans doute eu égard aux reconnaissances (1) attendues. Mais, versus famille, le sens de la responsabilité oblige à assurer l'éducation des enfants que l'on engendre (ce qui mobilise plus de 20 ans de parentage même si divorcé), de même que, versus travail, tout un chacun(e) se doit de participer peu ou prou à l'existence sociale. Le moins que l'on puisse dire c'est que la société (capitaliste) ne permet pas de faire de façon équilibrée ce qu'elle semble exiger. C'est soit le travaillisme à 35h hebdo ou plus, soit le chômage ou la précarité. Recentrons sur le sujet.
    Tout cela donne au mieux le sentiment du devoir accompli. Certains s'en satisfont, d'autres pas. Ces derniers, moins austères, cherchent alors à se réaliser dans dans d'autres univers moins contraignants. La chose n'est pas toujours nettement décidée et formalisée sauf s'il s'agit d'aller faire du sport, de voyager, de sortir en solo de chez soi.

    b) Le bonheur au travail ?


    Le travail peut donner lieu à trois types d'appréciation
    - la satisfaction relative : cela ne signifie pas absence de contraintes puisque précisément le travail salarié est constitutif de ces contraintes mais celles-ci sont jugés acceptables, supportables souvent par comparaison avec un travail antérieur ou par ce que l'on sait du service à côté. On peut dire dans ce cas en plagiant C Baudelot & M Gollac que "le travail ne fait pas le bonheur mais qu'il y contribue" (Sciences humaines 1997)
    - le retrait : le travail n'apporte pas de satisfactions positives mais par une implication modérée les travailleurs parviennent à éviter la souffrance. Le bonheur est alors recherché ailleurs. Problème : Le retrait n'est pas possible là ou l'intensité est réclamée. Et cette dernière est une constante du travail contemporain surtout depuis la RTT. Soit on s'investit, soit on craque. On peut s'investir plusieurs années et craquer.
    - le malheur : le travail est source de souffrances et de frustrations. Le fait de n'être pas reconnu au travail débouche sur une pente mortifère. On peut s'investir plusieurs années et craquer. Le risque est le licenciement ou le harcèlement constant et la maladie.

    II - LE BONHEUR EST AILLEURS !

    a) Un contentement différent car choisi: Amitié & camaraderie

    L'amitié est aussi un aspect important de la vie. C'est un bonheur tranquille que d'entretenir des liens d'amitié avec des êtres appréciés. On distingue à raison l'amitié profonde et durable du copinage et de la camaraderie ; mais il faut remarquer que l'on passe beaucoup de temps avec des personnes estimables et estimées qui ne sont pas pour autant des ami(e)s. Ce qui incite bien souvent à rechercher des liens d'amitié avec des personnes qui ne sont pas à proprement parler des amis. Ce ne sont pas des ami(e)s pour diverses raisons du genre différence importante de statut professionnel, différence d'âge, indisponibilité de l'autre, etc. Ce qui importe alors c'est de préserver de bonnes relations surtout si le cadre n'y est pas systématiquement propice.

    b) Le bonheur par l'investissement politique.


    La politique renvoie à la satisfaction d'un idéal. Aimer la politique c'est défendre une cause. On peut ici étendre le propos à l'activité syndicale ou associative.Il y a plusieurs voies pour la politisation. Les temps actuels (écrit au printemps 2003 mais valable en octobre 2010) incitent à partager le bonheur de la politisation dans les manifestations et les blocages de sites.

    Il y a sans doute beaucoup de contraintes dans cette activité mais elles sont assumées librement du moins quand on exerce pas à titre de salarié. Les "bénéfices secondaires" sont appréciables. Ils sont endogènes et exogènes. De façon endogène, on y rencontre deux ordres de plaisirs différents : celui de l'intellect et de la production idéologique ou théorique et celui de l'organisation du groupe. De façon exogène on notera que la politique est source de reconnaissance mais aussi de revers et de mépris. Il s'agit d'un champ très conflictuel.

    c) Extase : Sexe et amour

    L'amour est très certainement un moment de vie important tout à la fois source d'une forte activité sexuelle et d'une forte attention à l'autre sous de multiples aspects. Cet amour si vivifiant ne se moule pas toujours dans les institutions sociales comme l'hétérosexualité obligatoire ou le mariage obligatoire. L'amour est subversif et tend à sortir des cadres sociétaux normalisés.  C'est une rare et riche expérience que de partager des expériences amoureuses durables et authentiques hors des sentiers balisés par les surveillants de l'amour institutionnel. Surtout quand on sait combien l'amour dans le mariage peut dégénérer en cohabitation sans sexe et parfois sans tendresse (l'alibi du no sexe) ! Certain(e)s vivent longtemps avec une sexualité au ralentie voir inexistante alors que d'autres démarrent plein pot dans l'adolescence et aborde l'âge sénior avec autant de désir et de plaisir même si les modalités de l'expression sexuelle a évolué pendant l'écart des 40 années ! Si "seul le battement à l'unisson du sexe et du cœur peut créer l'extase" (Anaïs Nin) on comprend que l'on veuille conserver le fil de jouissance . Il ne fait pas grossir, il ne rend pas malade (sauf oubli de la capote), on peut pratiquer autant qu'on peut sans souci !

    En 2003, je ne pensais pas aux affres du désamour. Cependant je n'ai rien à enlever à ce texte. Des rajouts peut-être mais pas le temps.

    Christian Delarue


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  • La sentimentalité rechauffe les coeurs !


    La sentimentalité est cette touche du cœur qui vient réchauffer la froide raison analytique .  Trop de personnes réduisent leur activité au fonctionnement d'un vulgaire ordinateur. La chose est d'ailleurs parfois préconisé par certaines méthodes managériales. Elles apparaissent froides et cela correspond à un réel durcissement du coeur qu'Eric Fromm crtiquait.

    Comparativement la sentimentalité d'une personne se sent aussi. Cela transpire malgré elle. Et c'est heureux pour les proches et pour les autres le cas échéant. Les personnes qui en bénéficient en ressentent le réconfort voire le bonheur. La diffusion par milles gestes d'une attention à autrui et au monde crée un espace protégé dans un monde d'indifférence.

    La sentimentalité empêche-t-elle l'usage de la raison ? Non bien des exemples prouvent le contraire. Par contre il est certains que cette orientation du cœur influe sur le domaine de prédilection des études, des recherches théoriques menées. Cela pousse aussi à ce que la théorie débouche sur des pratiques.

    Cette diffusion autour de soi d'une touche de tendresse et de douceur ne signifie pas refus des rapports de force là ou ceux-ci semblent être la règle dans l'entreprise, dans la politique, dans la vie des affaires. Cela signifie que dans un monde clivé par des rapports sociaux inégaux et brutaux introduire en quelques regards en quelques mots de la reconnaissance d'autrui participe aussi à changer le monde. Cela ne suffit évidemment pas. Il faut repousser une vision du changement trop individualiste et bisounours.

    CD

     


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