-
Arrêt devant la gare ferrovière de Rennes de la manifestation du 14 juin 2008 contre la directive européenne dite de la "honte", qualificatif qui lui vient du fait de son contenu qui durcit la "guerre aux migrants" sous de multiples formes
Manifestation contre l'Europe forteresse et contre la xénophobie d'Etat pour la solidarité de tous les travailleurs avec les travailleurs sans papiers.
Les directives européennes comme le CESEDA français sont à reprendre intégralement pour instaurer une civilisation de liberté, d'égalité, de paix, de sécurité et de solidarité .
votre commentaire -
Le SNADGI-CGT35 avec Pascal FRANCHET à gauche, Anouk LE CLOEREC, Christian DELARUE et d'autres fonctionnaires qui manifestent à Paris ce 10 juin 2008
FONCTIONNAIRES, SANS PAPIERS, FIN DU SOLIDARISMEMort de Durkheim et Keynes comme voie de l'alter-capitalisme
Posons d'emblée les grandes lignes de la situation . La tendance économico-sociale contemporaine, marquée par le néolibéralisme comme nouvelle phase du capitalisme (à accumulation à dominante financière), frappe l'ensemble du salariat des fonctionnaires jusqu'aux sans-papiers et pas qu'en France. L'ampleur de ces attaques montre que le solidarisme, sorte d'alter-capitalisme social apparu dans les pays les plus avancés, est vraiment à l'agonie. Avec la fin de cette exception, on assiste au rétablissement du capitalisme véritable.
Le solidarisme est une conception républicaine progressiste et réformiste de la société (métropolitaine pas pour les colonies) qui s'est déployé au début du XXème siècle face au marxisme et en opposition au communisme montant. De nos jours, face à la montée du l'idéologie néolibérale qui organise la société capitaliste contemporain le marxisme qui est la pensée action de l'avènement du communisme à perdu du terrain ; mais pas seulement lui . La pensée solidaire connue sous le nom de solidarisme est lui aussi dans plein déclin.Le solidarisme qui organise la République sociale a été porté par le parti socialiste, parti social-démocrate . Or le parti socialiste français est clairement devenu un parti social-libéral depuis la fin des années 80. L'adoption des principes du social-libéralisme marque la fin de la mise en aplication du solidarisme.
D'une certaine manière revendiquer des papiers pour les sans-papiers avec les sans papiers un jour et le lendemain lutter contre la démantèlement du statut de la fonction publique c'est participer à la contre-tendance qui exige la sécurisation du travail et l'intégration du salariat étendu au-delà des nationaux.
Si l'hypothèse du "capitalisme pur" de Michel HUSSON se confirme alors la société salariale n'aura vécue que quelques dizaines d'années.
- La longue casse des statuts et codes du travail
La tendance historique des vingt dernières années est à ramener le statut des fonctionnaires (de l'Etat) à la copie d'un bon code du travail. Lequel bon code du travail n'a jamais existé puisqu'il serait un statut des fonctionnaires à la meilleure période de ses garantis. Qu'il n'y ait jamais eu de bons codes du travail n'empêche pas de voir la destruction progressive de ce code. La tendance du capital est de faire de la force de travail une pure marchandise. Cela n'est sans doute pas possible, même du point de vue patronal. Mais la tendance lourde est au rapprochement avec les conditions de travail des sans-papiers.
- De la société salariale à la désaffiliation généralisée.
Contre la division rigide et statique entre inclus et exclus - souvent utilisée à des fins idéologiques pour signifier aux fonctionnaires leur "privilèges" de travailleurs sous statut garanti par le droit - Robert Castel a mis en avant une vision plus dynamique : la désaffiliation. A la place du regard fixe - image de la photographie- il a favorisé une pensée en terme de processus . Le processus intégrateur a largement laissé place à la désaffiliation . R Castel a repéré la formation du salariat stabilisé et intégrateur dans les années 60 . Ce modèle s'est constitué contre le salariat précaire grâce au plein-emploi et aux droits sociaux garantis aux travailleurs salariés et à leurs familles . La crise des années 70 a renversé la tendance qui va vers la désafiliation sous forme de précarisation ou de chômage qui génère à nouveau des surnuméraires. Avec le néolibéralisme - comme forme du nouveau capitalisme à dominante d'accumulation financière - les sans papiers tendent à représenter chez certains patrons le modèle du salariat désiré : corvéable à merci sans code du travail ni inspecteur du travail.
- La République sociale et le solidarisme comme période révolue.
Dans la ligne de Durkheim les républicains défendirent le statut stable et garanti comme symbole de la solidarité, c'est-à-dire du lien qui assure la complémentarité et l'interdépendance des composantes d'une société en dépit de la complexité croissante de son organisation. La solidarité sous le capitalisme se nomme solidarisme et non socialisme. Mais le PS du XXème siècle est un parti solidariste et non pas socialiste. Depuis qu'il a participé à la dénaturation et à l'affaiblissement de la sécurité sociale on ne saurait le qualifier de néosolidariste. Il suffit de comparer avec ce que dit Léon Bourgeois : « L'organisation de l'assurance solidaire de tous les citoyens contre l'ensemble des risques de la vie commune maladies, accidents, chômages involontaires, vieillesse apparaît au début du XX^e siècle comme la condition nécessaire du développement pacifique de toute société, comme l'objet nécessaire du devoir social. » Cette citation, qui date de 1904, couvre tout le programme de la Sécurité sociale (créée en 1945 !).
- Pur capitalisme ou socialisme?
La République sociale et le solidarisme est-elle une période définitivement révolue ? Peut-il y avoir un altercapitalisme social et solidaire ? Ne s'agit-il pas d'une situation exceptionnelle incompatible avec le capitalisme? Le pur capitalisme, nouvel ouvrage de Michel Husson, <HTTP: www.alencontre.org livres LivreHussonWilno.html#1>est ordonné autour d'une thèse: le capitalisme contemporain tend vers un fonctionnement pur, en se débarrassant progressivement de toutes les «rigidités» qui pouvaient le réguler. Le capitalisme néolibéral jette donc par-dessus bord les régulations indispensables à sa survie dans la phase antérieure ou bien qui lui avaient été imposées par les luttes sociales.
Une tendance essentielle marque la période: la baisse de la part des salaires dans la valeur ajoutée (c'est-à-dire la hausse du taux d'exploitation), ceci dans un contexte de mondialisation où le capital met en concurrence les forces de travail au niveau mondial. Par ailleurs, s'approfondissent le déséquilibre des Etats-Unis et leur besoin d'un afflux soutenu de capitaux extérieurs, notamment asiatiques (Chine, Japon). Le paradoxe de cette situation est que plus le capitalisme réussit à remodeler le monde à sa convenance, plus ses contradictions se durcissent.
Christian DELARUEIl y a un an deux auteurs montaient, pour mettre en perspective le bilan de campagne de la candidate socialiste, que la regression centriste était la pente naturelle en politique du modernisme rocardien et que l'adoption de l'idéologie de Spencer sur la stigmatisation de "l'assistanat" y participait pleinement. Le PS d'en-haut est à jerber ! Les militant(e)s y travaillant pour "l'ancrage à gauche" y ont bien du mérite.
A gauche, l'éternelle tentation centriste par Grégory Rzepski et Antoine Schwartz
http://www.monde-diplomatique.fr/2007/06/RZEPSKI/14808
R. Castel, Les métamorphoses de la question sociale. Une chronique du salariat, Fayard, Paris, 1995.
Un pur capitalisme publié par les Editions Page deux (Lausanne, Suisse)
commentaire d'H Wilno
http://www.alencontre.org/livres/LivreHussonWilno.html
votre commentaire -
Lili COSSON, Georges PLOTEAU, Roland NIVET, Christian DELARUE répondent à la journaliste.
A l'initiative du Collectif OTAN - Afghanistan
A la veille de la Conférence Internationale pour l'AfghanistanMERCREDI 11 JUIN
A Rennes
Rassemblement Place de la Mairie à 17h 30
Jeudi 12 juin se tiendra à Paris la Conférence Internationale pour l'Afghanistan co-présidée par le Président Sarkozy, le Président Hamid Karzaï ainsi que M. Ban Ki Moon, Secrétaire général des Nations unies. Les ministres et représentants de près de 80 pays et organisations impliqués dans le processus de reconstruction de l'Afghanistan seront présents.
Le Collectif OTAN-Afghanistan/Ni guerre ni alliance militaire, composé au plan national de près de cinquante organisations* a exprimé inquiétude et scepticisme dès l'annonce par le Président de la République de l'envoi de renforts en Afghanistan et de la réintégration de la France dans le commandement militaire de l'Otan.
Oui la solidarité est vitale, la situation du peuple afghan l'exige. Mais il faut se rendre à l'évidence : sept ans de présence militaire n'ont pas permis de stabiliser le pays et d'énormes moyens sont dilapidés dans la guerre et la destruction. L'usage de la force est un échec. Il est temps de mettre en oeuvre une solution politique internationale, qui donne la priorité à l'aide d'urgence, à la reconstruction et aux droits du peuple afghan". La victoire sur les Talibans ne s'obtiendra pas sur le terrain militaire.
A deux jours de la venue du président BUSH à Paris le rassemblement de Mercredi place de la mairie sera l'occasion d'exiger :
- que la France refuse l'escalade militaire et renonce à l'envoi de renforts français
-
- que la France use de son influence afin de peser en faveur de réelles prises de décisions politiques pour l'Afghanistan et pour une véritable aide de solidarité internationale.
-
- que la France demande que les fonds nécessaires au développement, à la reconstruction et à l' exercice des droits de tous les Afghans cessent d'être détournés pour faire la guerre et que les engagements de versements pris par les pays donateurs soient tenus.
- que la France n'aligne pas sa politique étrangère sur celle des USA .
- que la France ne
réintègre pas le haut commandement militaire de l'OTAN
Les organisations qui souhaitent soutenir ce rassemblement doivent le faire savoir par mail au Mouvement de la Paix
Action des citoyens pour le désarmement nucléaire (ACDN)
Agir contre la guerre (ACG)
Américains contre la guerre (AAW)
Appel des Cent pour la Paix
Association des Combattants de la Cause Anticoloniale (ACCA)
Association Nationale des Élus Communistes et Républicains (ANECR)
Association pour la Défense des Prisonniers Politique et d'Opinion en Iran
Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC)
Association pour la Taxation des Transactions pour l'Aide aux Citoyens (ATTAC)
Centre d'Études et d'Initiatives de Solidarité International (CEDETIM)
Centre quaker international de Paris (CQI)
Collectif Faty Koumba Libertés, Droits de l'homme et non-violence
Collectif «La guerre tue» (Toulouse)
Collectif Non au missile M51
Collectif de Pratiques et de Réflexions Féministes « Ruptures »
Comités des iraniens contre la guerre
Confédération Générale du Travail (CGT)
Congrès National d'Afghanistan
Convergence des causes
Coordination nationale des collectifs unitaires pour une alternative au libéralisme
Droit Solidaire
Enseignants pour la Paix (EPP)
Europe solidaire sans frontières (ESSF)
Fédération Syndicale Unitaire (FSU)
Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTC2R)
Femmes en noir de Paris
Forum social d'Iran
Les Alternatifs
Les Verts
Le Mouvement de la Paix
Ligue communiste révolutionnaire (LCR)
Ligue des Femmes pour la Paix et la Liberté/Section française
Marche Mondiale des Femmes
MARS Gauche Républicaine
Mémoire des luttes
Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP)
Mouvement de la jeunesse communiste de France (MJCF)
Parti communiste français (PCF)
Parti communiste des ouvriers de France (PCOF)
Pour la République sociale (PRS)
Réseau Féministe « Ruptures »
Une autre gauche (Belge)
Union des étudiants communistes (UEC)
Union pacifiste de France (UPF)
Union Syndicale Solidaires.
Organisations signataires
MOUVEMENT DE LA PAIX Coordinateur de l'Appel OTAN - Afghanistan
--
LE MOUVEMENT DE LA PAIX
13, Square de Galicie
35017 RENNES CEDEX 2
Tel/fax : 02 99 51 24 03
06.85.02.87.14
mail : Rennes@mvtpaix.org
votre commentaire -
LES ANTILIBERAUX CREE LE Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA)
A L'appel du comité antilibéral de Dinan et de la LCR ,une réunion publique s'est tenue Salle Duclos Pinault à la mairie de Dinan mercredi 21 mai pour discuter des modalités de création du nouveau parti anticapitaliste (NPA). Questions diverses ont fusé pendant plus de deux heures par 26 personnes présentes . Il y a urgence à construire un nouveau parti vraiment à Gauche. La salle rassemblait des personnes de tous âges, dont beaucoup n'avait jamais milité. Les participants ont volontiers pris la parole pour dénoncer le capitalisme décomplexé qui nous assaille de toutes parts.
Hausse des prix des produits de première nécessité
Casse des services publics
Déremboursement des médicaments
Franchises médicales
Crise du logement
Code du travail attaqué
Destruction programmée de la planète
.... ça suffit !
Nous appelons tous ceux qui refusent cette logique du " toujours plus de profit " à " prendre parti " et à nous rejoindre à l'occasion de la prochaine réunion qui se tiendra le Mercredi 28 mai au café " le Dinantais "à Dinan (près du cinéma) à 20h30.
votre commentaire -
Une fable qui remet à l'endroit ce que le patronat met à l'envers.
Michel HUSSON a posté il y a quelques jours sur son site hussonet et sur bellaciao une contribution incisive sur l'éthique du profit ; une contribution brève et claire sans diagramme ni courbe d'offre et de demande comme par exemple un autre texte de lui, à caractère scientifique, sur l'exploitation salariale dans le monde.
Dans le même ordre didée les défenseurs du sur-profit financier, se réclamant de Spencer plus que de Darwin, ne cessent de stigmatiser comme fainéants les fonctionnaires d'en-bas (C, B, A ) des administrations auprès des travailleurs du privé . Ils font cela pour mieux diviser le monde du travail et accroitre plus encore l'exploitation d'une immense majorité et le profit d'une petite minorité ce au nom de l'intérêt général, évidemment. Là aussi une fable fort pertinente est venue rétablir la vérité.
Christian
Le corbeau et le lapin
Le corbeau sur un arbre perché
Ne foutait rien de la journée.
Le lapin voyant le corbeau,
L'interpella et lui dit aussitôt:
Moi aussi, comme toi, puis je m'asseoir
Et ne rien foutre du matin jusqu'au soir?
Le corbeau lui répondit de sa branche:
Bien sûr, ami à la queue blanche,
Dans l'herbe verte tu peux te coucher
Et ainsi de la vie profiter.
Blanc lapin s'assit alors par terre,
Et sous l'arbre resta à ne rien faire,
Tant et si bien qu'un renard affamé,
Voyant ainsi le lapin somnoler,
S'approcha du rongeur en silence,
Et d'une bouchée en fit sa pitance
Moralité: Pour rester assis à ne rien branler
Il vaut mieux être très haut placé...
votre commentaire