• Peuples-classe solidaires du monde : Nous sommes encore les 99% !
     
    D’en-bas et solidaire de ceux et celles d’en-bas !
     
    Ne perdons pas de vue dans la sphère altermondialiste cette référence ancienne de 10 ans (2011 - 1) « Nous sommes les 99%  », connue aussi sous le nom de « peuple-classe » (Attac France - Ch Delarue - ancien site), référence qui certes ne suffit pas toujours notamment pour les questions environnementales et écologiques et d’autres encore nous le verrons mais qui est néanmoins de grande importance pour faire converger les classes populaires, pour le volet social, pour la justice sociale, pour l’auto-émancipation, pour la démocratisation par en-bas et pour en-bas !
     
    Les gouvernances d’en-haut "oublient" régulièrement les classes populaires, satisfont surtout les classes dominantes riches, les 1%. Il ne s’agit pas non plus d’être absolument fixé sur le chiffrage 99% mais surtout de bien voir le rapport social classiste imposé par ceux d’en-haut (le tiers supérieur du 1% avec ses appuis - bloc social d'en-haut) au plan économique, social et politique contre ceux et celles d’en-bas qui subissent cette politique néolibérale de classe, ce classisme donc, et de façon variable selon la position au sein du peuple-classe. Cette lutte de classe est devenue une guerre des classe avec la thatcherisation du monde (1) a la fin des années 70 et 1983 en France.
     

     

    Nation, piège à con !
    Dans ce sens, la référence fréquente à la nation et le développement du nationalisme qui l’accompagne dans de nombreux pays tant au Nord qu’au Sud sont deux vecteurs de formation d'un communautarisme pernicieux voire autoritaire qui comme tout communautarisme englobant, fut-il soutenu par une référence à un humanisme - athée ou croyant ou laïque (c’est mieux) - cache trop souvent plusieurs dominations et oppressions : 1 classiste, 2 sexiste et patriarcale, 3 xénophobe et raciste, 4 homophobe et transphobe, 5 impérialiste-classiste, 6 contre les animaux, etc ! Il faut assurement continuer à cibler ces dominations pour dégager une ou des perspectives d'émancipation mais dans le cadre du peuple-classe à mobiliser.
    Ne trouve-t-on pas partout en effet une petite fraction dominante et prédatrice qui dans tout pays - qui y réchappe ? Pas même la Chine ! - spolie le pays et freine le trajet d’élévation des classes modestes vers la justice sociale et l’égalité et donc le processus vers l’émancipation du peuple-classe, soit les 99% sous le 1% et plus encore la sortie des classes modestes de chaque pays de l’austérité mondialisée !
    Voici donc une "Option critique" qui par définition va derrière l’apparence des choses comme toute démarche scientifique : La nation, qui demeure encore un cadre d'expression démocratique et de références culturelles, cache néanmoins, en interne, sa classe sociale dominante et ses liens avec les autres bourgeoisies et montre, en externe, avec une agressivité certes variable, un ennemi qui n’est que rarement les forces d’argent et de la finance mondialisée mais plutôt les gens des classes sociales modestes des pays voisins ! Ces deux mécanismes - cacher et montrer - sont à dénoncer et ce en solidarité avec et entre les peuples-classe !
     
    La seule communauté nationale positive est celle qui se construit réellement par en-bas, par une double dynamique de mobilisation du peuple-classe (empuissantement pour empowerment) et de transcroissance des luttes hors cadre national.
    Christian DELARUE
     
    NB La reprise de la terminologie "peuple-classe" dans le cadre d'ATTAC est plus ancienne que 2011 (Pendant mes deux mandats au CA d'ATTAC France de 2006 à 2011) mais le mouvement des 99% a favorisé son déploiement constant (exposé à l'AG ATTAC à Rennes en nov 2011, puis texte dans Mouvement en juillet 2012)
     

    1) Les 99% de Occupy Wall Street contre la Finance mondiale des grandes entreprises capitalistes (entreprisocène et capitalocène ensemble) . Wall Street a fini par désigner la plus importante bourse du monde, le New York Stock Exchange (NYSE) mais aussi par métonymie, le monde de la finance new-yorkaise et même mondiale.

    Le rôle originel de Wall Street est de financer les entreprises capitalistes tournées vers le profit d'abord.

    2) La thatcherisation du monde et l'extreme-droite économique

     http://amitie-entre-les-peuples.org/La-thatcherisation-du-monde-et-l-extreme-droite-economique


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  • Traduction de Pour l’émancipation des peuples en Europe - Christian Delarue sur LENA2022 par Monique Demare

    http://lena2022.eklablog.com/democratie-et-europe-a211719686

     

    XX

    Pour l’émancipation des peuples en Europe

    POUR UNE EMANCIPATION TRANSVERSALE ET SOLIDAIRE DE CHAQUE PEUPLE 99% DU CLASSISME ET DU NATIONALISME EN EUROPE.

    1) La NATION : un enjeu pas un fétiche identitaire !

    La Nation fait l’objet d’un usage identitaire et communautaire par les droites extrêmes dans chaque pays et il y a alors non réponse à la question sociale et environnementale puisque la guerre économique et sociale peut, au contraire, se poursuivre au profit de chaque classe sociale dominante nationale, les droites identitaires étant aussi des droites pro-patronales et pro-riches. Ajoutons aussi que le nationalisme est un communautarisme porteur de guerres militaires et de guerres aux migrant-es.

    Pour nous, la Nation comme forme d’organisation communautaire et collective historique a épuisé son potentiel émancipateur en se soumettant au capitalisme - qu’il soit national, européen ou mondial - et à ses logiques constitutives ou intrinsèques (exploitation renforcée de la force de travail et exploitation forte de la nature), soumission qui provoque l’accumulation de richesses monétaires et matérielles pour le 1% d’en-haut de chaque nation et le renforcement des inégalités économiques et sociales . C’est une logique infernale innaceptable !

    Mais il reste néanmoins, dans le cadre de la Nation comme au-delà, à défendre, étendre et améliorer les services publics, la fonction publique et la Sécurité sociale en France comme ailleurs, en démarchandisant les services publics pour les mettre au service de tous et toutes (cgt finance 2014), au service de l’intérêt général et pas quasiment des seules classes dominantes et aisées. En ce sens la Nation conserve un cadre pertinent de transformation sociale pourvu qu’il soit internationaliste et qu’il soit explicite sur son contenu afin d’ éviter toute récupération identitariste et communautariste y compris sous le vocable de République : ce n’est pas en soi que la Nation est progressiste ! Point de fétichisme ici !

    2) L’EUROPE

    Mais l’Europe - au sens ici de l’Union européenne - telle qu’elle se développe, avec son oligarchie, dans ses différentes étapes historiques est aussi une nuisance forte pour ses peuples (comprenez pour chaque peuple-classe) soumis aux diktats économiques et politiques de son oligarchie. 
    Car il y a bien une puissante oligarchie capitaliste de l’UE qui applique l’agenda néolibéral au profit des classes sociales dominantes privées et publiques et ce au détriment de la nature et des peuples (chaque peuple-classe) qui subissent eux, année après année, sa « guerre économique » !

    La question sociale est liée à la question environnementale et démocratique mais poursuivons sur le rapport des classes sociales et le phénomène d’universalisation des classes dominantes sous le capitalisme mondialisé.

    Le classisme - bien différent de la pauvrophobie - en tant que politique offensive des classes sociales dominantes contre le monde du travail (cadres compris) est une plaie du système économico-politique contemporain depuis le tournant néolibéral de Reagan et Thatcher à la fin des années 70 (et en 1983 pour la France)

    3) RIPOSTE d’en-bas

    Le problème de ces peuples et du monde du travail est qu’il y a peu d’équipes militantes actives et coordonnées dans la mobilisation efficace des revendications populaires porteuses d’une double réponses, celle des urgences immédiates et celle des perspectives de transformation sociale et environnementale plus lointaines . Pour nous, il n’y a pas que les syndicats à devoir se souvenir de la « double besogne » de la Charte d’Amiens, les associations altermondialistes comme les partis de gauche doivent aussi montrer inlassablement d’une part une alternative systémique (éco- socialisme ou bien commun hors capitalisme productiviste ou autre nom ), une alternative d’avenir positive et d’autre part des résistances à la destruction immédiates des bonnes conditions de vie . Car on se trouve devant la situation suivante : soit une fraction du peuple ne croit plus aux partis politiques et au système de la « démocratie réellement existante » et c’est alors l’abstention électorale forte mais sans plus de participation associative ou syndicale , soit au contraire les autres citoyens et citoyennes de chaque peuple-classe attendent tout des votations des « démocraties restreintes », comme si c’était la seule solution, la seule perspective et abandonnent tout autant le militantisme et l’engagement entre les votations. Quid alors de « l’empuissantement » (de l’empowerment) de ceux et celles d’en-bas large dans une perspective émancipatrice d’ensemble ?

    Les syndicats de salarié-es publics et privés mais aussi les associations et groupes divers sont appelés à mobiliser pour une autre France, une autre Europe, un autre monde tout à la fois contre le fascisme montant que contre le capitalisme financiarisé !

    Des mesures sociales, écologiques, démocratiques sont à avancer contre le classisme destructeur !

    Christian Delarue

    Relire « La Nation » de Pierre FOUGEYROLLAS 30 ans après ! - C Delarue - Amitié entre les peuples

    trad sur

    http://lena2022.eklablog.com/democratie-et-europe-a211719686


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  •  Secondarisation de l'impérialisme et structure classiste maintenue.

    - Sur la secondarisation de l'impérialisme français lire Saïd Bouamama

    https://bouamamas.wordpress.com/2021/10/12/la-secondarisation-de-limperialisme-francais/#more-728

    La France est indéniablement devenue pour toute ces raisons un impérialisme secondaire menacé jusque dans son « pré-carré ». Un impérialisme secondaire reste cependant un impérialisme dont la préoccupation première est de regagner le terrain perdu quitte pour cela à tenter des aventures dangereuses. Il est d’autant plus agressif que ses rentes sont remises en cause. En témoigne les interventions militaires française en Libye et en Côte d’Ivoire en 2011, au Mali et en Centrafrique en 2013, l’installation durable de l’armée française dans plusieurs pays du Sahel au prétexte de la lutte anti-terroriste, les derniers livres blancs sur la défense [2013 et 2017[xii]] et les lois de programmation militaire qui en découlent, etc.

    - Sur la structure classiste de l'impérialisme : le schéma.

    https://blogs.mediapart.fr/amitie-entre-les-peuples/blog/040621/structure-de-l-imperialisme-le-schema

    Impérialisme et classisme.

    Faut-il oublier que le néocolonialisme comme l’impérialisme est multiforme (politique, économique, militaire, culturel) mais surtout classiste? Faut-il oublier qu'il vient de la gouvernance (soit un ensemble élitaire au plan politique, économique, étatico-administratif) des classes dominantes de la société.

    Pourquoi oublier la logique de classe derrière l’autoritarisme d’en-haut qui frappe celles et ceux d’en-bas, d’ici ou d’ailleurs ?
     
    Ne pas le faire c’est se priver de solidarité possible au sein du peuple-classe.
     

     

    Zemmour comme Le Pen sont racistes, nationalistes et xénophobes mais aussi pro-riches et anti-dispositifs de protection social comme la Sécurité sociale, les services publics, un code du travail avec SMIC en Europe, RTT 32 heures en Europe. Faudrait-il le taire ?

    C'est toujours la ou les classe(s) sociale(s) dominante(s) qui maintien(nent) la domination multiforme tant en interne (contre son peuple-classe) qu'en externe (contre d'autres peuples-classe).

    On ne saurait viser l'ensemble d'une nation, que ce soit du nord ou du sud (communautarisme identitaire ).

    Christian DELARUE


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  • Poursuivons les révoltes des "99% d'en-bas" de chaque peuple

    Position : La domination de classe - et l'exploitation du salariat qui en est une grosse part - vient d'en-haut, et ce quasiment partout, y compris d'ailleurs chez les pays pouvant être compris comme socialiste donc avec des mécanismes dominants qui sont avantageusement au service des classes populaires (cf La Chine est-elle (vraiment) capitaliste ? Remy Herrera - 1 - question posée sous prétexte qu'il y a encore de riches capitalistes). 

    S'y ajoute la domination de la nature par les firmes multinationales .

    Ces dominations et-ou oppressions viennent aussi d'en-bas mais avec moindre force de masse,  ce qui ne signifie pas acceptation pour autant : lutter conte racisme, sexisme, misogynie, intégrisme religieux, transphobie, homophobie, etc, est aussi nécessaire : Pas d'abandon mais ce sont des maux trans-classe (de toute classe sociale) ou transclassiste.

    La lutte de classe des grands possédants perdure avec force partout, ici et ailleurs ! 

    Dès lors, poursuivre les nombreuses révoltes historiques de chaque peuple-classe à travers une transcroissance (ie au-delà des frontières nationales) des luttes émancipatrices est évidemment nécessaire et ce au niveau social, écologique et démocratique . La promotion d'exigences communes anti-classistes est possible ! Ne n'oublions pas !

    C'est ce que Adda Bekkouche et Robert Charvin ont appelé « la colère des peuples ou la mondialisation du ras-le-bol. » Dans le monde entier, comme en Europe, les élites identitaires (racistes) ou celles combattantes de classe des riches ("nous menons cette guerre de classe et nous la gagnons"), utilisent des dispositifs autoritaires, parfois la répression policière et parfois les sur-pénalisations judiciaires d'en-bas , pour se maintenir au pouvoir, pour que les conquêtes sociales, environnementales et démocratiques soient détruites !

    - ICI et EN EUROPE : la convergence est nécessaire !

    Combattre sa classe dirigeante nationale et l'oligarchie de l'Union européenne en même temps est nécessaire et possible, basé sur une triple alliance en Europe : 1) Alliance des syndicats européens, 2) Alliance des mouvements sociaux et mouvements écologistes, 3) alliance des gauches anti-classistes contre l'austérité, et cela en portant des exigences, qui sont nettement contre toutes les classes dominantes, et au profit de toutes les peuples 99%, pour chaque peuple-classe de l'Union européenne : pour une sécurité sociale forte, pour des services publics, non marchandisés, pour une semaine de 32 heures sans perte de salaire pour les moins de 15 000 euros, partout en Europe !

    La nation fonctionne trop souvent comme un communautarisme qui - par définition - cache toujours ses dominants, et ici sa classe sociale dominante, son 1% et ses oligarchies (industrielles, bancaires, financières), sur-exploiteuse des travailleurs et prédatrice contre la nature à l'instar des autres nations ! Cette critique vient des fractions en lutte de chaque peuple-classe (le 99% d'en-bas) en solidarité anti-capitaliste avec les autres peuples en lutte !

    ICI et les SUD

    1) Vouloir combattre les fondamentalistes musulmans ici tout en ciblant tous les musulmans est une forme de racisme qu'il faut combattre ! 2) Vouloir combattre les islamistes et autres terroristes en Afrique ou ailleurs tout en maintenant l'emprise impérialiste des armées et des entreprises capitalistes est un délire, une folie 3) Ne rien dire sur l'emprise d' Israël - un suprémacisme, raciste et colonialiste d' état - contre le peuple palestinien est une trahison de plus au service de la militarisation fasciste .

    Christian Delarue

    1) La Chine est-elle (vraiment) capitaliste ? Remy Herrera

    http://amitie-entre-les-peuples.org/La-Chine-est-elle-vraiment-capitaliste-Par-Remy-Herrera

     

    2) Penser l’oligarchie, la classe dominante et le peuple-classe.

     

    https://www.cadtm.org/Penser-l-oligarchie-la-classe-dominante-et-le-peuple-classe

    3) La Colère des peuples ou la mondialisation du ras-le-bol.

    Après Faut-il détester la Russie et La Peur, arme politique, Robert Charvin, épaulé par Adda Bekkouche, juriste, revient avec un livre des plus actuels: La Colère des peuples ou la mondialisation du ras-le-bol. Après une préface d'Aminata Traoré, les deux auteurs analysent toutes les révoltes récentes et explique la raison des soulèvements de plus en plus présents partout dans le monde.
    À Rome, Amsterdam, Bruxelles suite au Covid-19, les jeunes et moins jeunes pour le climat, les Gilets jaunes et les autres mouvements populaires et les soulèvements contre le racisme, les peuples de la Planète semblent en ébullition. Où cela va nous mener? Comment agir pour obtenir des changements : découvrez la quatrième ci-dessous.
    Partout dans le monde, les peuples grondent. Les jeunes contre la destruction de la planète, les Gilets jaunes et bien d’autres contre la régression sociale, les citoyens contre le racisme... En face, les violences policières pour réponses.
    Les pouvoirs occidentaux (Biden, Bolsonaro, Macron, ou Boris Johnson pour les plus connus) essaient de gagner du temps. Aidés par une nuée de médias, scientifiques et juristes, ils tentent d’asservir les foules, d’abord avec des promesses, de la séduction, puis par la peur, la répression.
    Robert Charvin et Adda Bekkouche analysent le passé proche pour mieux servir le présent. Que nous apprennent les luttes d’hier ? Quelles nouveautés apportent celles d’aujourd’hui ? Comment avancer ?
    Les années 2020, l’aube d’un nouveau monde ?

    À PROPOS DES AUTEURS
    Robert Charvin, professeur émérite de droit à l'université de Nice. Ancien Conseiller général des Alpes Maritimes, il a représenté diverses ONG auprès de l'ONU. 
    Adda Bekkouche, docteur d'État en droit et ancien magistrat à la Cour des comptes d'Algérie, a enseigné à la Sorbonne. Maire-adjoint à la coopération et à la solidarité internationales pour la ville de Colombes.

     https://boutique.investigaction.net/fr/home/127-la-colere-des-peuples-ou-la-mondialisation-du-ras-le-bol-adda-bekkouche-et-robert-charvin-9782930827810.html

     

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  • CLASSISME : Richesse d’en-haut et fossé avec le peuple-classe.

     

    Pointer le 0,1% des ultra-riches est positif mais très insuffisant pour évoquer les riches et le pouvoir qu’ils détiennent. Faire silence sur le 1% pour évoquer alors les 10% d’en-haut n’est pas plus satisfaisant simplement du fait de l’hétérogénéité du dernier décile, que l’on dira « aisé », en terme de patrimoine détenu entre ceux proches du 1% (disposant très souvent d’une ou des résidences secondaires ou immeubles de rapport) et ceux proches des 90% (qui n’ont pas tous une résidence principale pour eux et n’ont pas plus de portefeuilles d’actions). Il convient donc de montrer un rapport classiste entre le 1% et le peuple-classe. Nous sommes le peuple-classe est alors, depuis dix ans, l’équivalent francophone de « We are the 99% » sans être absolument calé partout sur le 1%, sans dire non plus que le peuple-classe est homogène car à l’évidence les « non riches » le sont diversement.

     

    Il convient aussi pour « faire société » (ou « faire nation » si l’on veut) de rompre « l’entre-soi des riches », de réduire fortement le grand fossé (et donc les inégalités économiques et patrimoniales) entre le 1% et le peuple-classe. Il convient au plan social d’engager une RTT sans perte de salaire pour les moins de 15 000 euros par mois, voire moins pour certains 12000 ou 10 000. Ces niveaux sont à débattre et fonction des formations sociales de référence : France ici, Belgique possiblement.

    Classisme, racisme, sexisme, intégrisme, etc ...mais impérialisme, néocolonialisme, mépris de l'environnement, de la souffrance animale.

     

    Si le « classisme » (domination de classe) est à faire reculer fortement, le racisme (sous toutes ses formes) et le patriarcat (le capitalo-patriarcat ou l’hyper-patriarcat des intégrismes religieux) sont aussi à combattre.

     

    Christian Delarue
    (CADTM France)

     

     

    sur CADTM :
    1- La concentration de la richesse en faveur du 1 %
    http://www.cadtm.org/La-concentration-de-la-richesse-en-faveur-du-1

    2 - L’évolution des inégalités de patrimoine au cours des deux derniers siècles
    http://www.cadtm.org/L-evolution-des-inegalites-de-patrimoine-au-cours-des-deux-derniers-siecles

    lire article plus développé sous
    « Penser l’oligarchie, la classe dominante et le peuple-classe »

    https://www.cadtm.org/Penser-l-oligarchie-la-classe-dominante-et-le-peuple-classe

     


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