• burka spéciale intervention médicale.

    Il suffisait d'y penser !

    Attention ! On y voit un bout de sein... mais nous sommes rassuré :  il ressemble au sein d'une blanche !
    Ici, rien de pornographique...  mais de l'humour que des imams jugeront blasphématoire... voire islamophobique !

    J'ai classé cela en rubrique "mécréant - blasphème" : rien de grave même pour les jeunes mais assez salvateur !


    http://video.google.fr/videoplay?docid=4043053300971124955&hl=fr


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  • INTERNATIONALISME SYNDICAL DES TRAVAILLEURS

    Que fait la Confédération syndicale internationale (CSI) face à la crise systèmique globale ? par Christian Delarue

    Version améliorée sur Amitie-entre-les-peuple.org du texte initial publié sur La Sociale.

    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article454

    La crise financière a éclatée début octobre 2008 et comme on s'y attendait elle débouche sur une crise économique qui va frapper plus durement encore les travailleurs de tous les pays. Les principaux syndicats de salariés ont réagit ainsi que la CES mais que propose et que fait la nouvelle CSI qui a été créé, il y a deux ans, jour pour jour, le 1er novembre 2006 ?

    Qui sait chez les syndiqués français ce qu'a fait la CSI pendant ces deux ans ? L'immense majorité des syndiqués ignorent même son existence. Une minorité se souvient de sa création en 2006 . Cette création a permis de revenir sur la recomposition - une fusion-absorbtion ? (1) - en cours du syndicalisme des travailleurs au plan mondial, mais le descriptif de la situation a caché le vide de son activité. Sans doutes, les principaux dirigeants des confédérations sont-ils en capacité d'en dire plus. Mais quid des cadres syndicaux intermédiaires ? Quid des syndicalistes locaux et des syndiqués de base ? "Il fut pour le moins curieux, et à dire vrai inquiétant, de constater l'attitude peu prolixe des confédérations syndicales françaises sur les raisons et les buts de cette fusion. Peu d'explications plausibles furent présentées" écrit Jean-Louis Ernis (1)

    - D'autres journées du 7 octobre dans tous les pays !

    La journée du 7 octobre 2008 sur le "travail décent" a permis de signaler son existence et de s'intéresser à elle. Elle était sur son créneau. Il faut faire le bilan de l'initiative de part le monde. Il ne s'agit pas d'être" trois pas en avant des masses" dans les pays économiquement et socialement peu développés. L'important est que dans tous les pays le même jour des revendications fortes surgissent. Elles ne sauraient être identiques partout du fait du développement inégal et combiné du capitalisme. Cette journée aurait pu être aussi le 1er Mai qui a perdu sa force et sa force historique et internationale de part le jeu des syndicats d'accompagnement social, historiquement fondé sur le Rerum Novarum et la collaboration de classe. L'essentiel n'est pas d'avoir un jour fétiche mais de mettre dans la rue le même jour tous les travailleurs du monde. Comme il a été possible, toute chose égale par ailleurs, en mars 2003 de mettre les peuples de plusieurs pays dans la rue contre la guerre de Bush en Irak. Dans de telles situations, les meilleures revendications émergent et élèvent le niveau de conscience des travailleurs.

    Udo Rehfeldt (2) a publié en janvier 2007 dans Chronique internationale de l'IRES une étude de neuf pages sur la création de la nouvelle CIS. C'est la fin de l'article qui porte sur les objectifs de la CSI qui mérite relecture. En 2007, l'attention portait éventuellement sur l'historique mais surtout sur les membres regroupés et l'état des forces que représentait lla CSI. On y lira aussi avec intérêt la répartition des sièges entre les syndicat de la CMT et ceux de la CISL pour se faire une idée - assez floue au demeurant - du rapport de force interne. Mais là n'est pas là l'essentiel. Pas plus que la question de l'intégration de nouveaux venus : les chinois, par exemple.

    - Mettre la CSI à hauteur des enjeux, c'est urgent !

    La question essentiel, à mon sens, est de savoir quels sont les moyens financiers, matériels et humains pour que la CIS soit une véritable internationale des travailleurs ? Autre question encore plus décisive : quelle va être son orientation générale face à la mondialisation capitaliste en crise ? La réponse dans l'étude d'Udo Rehfeldt figure laconiquement en note finale et en tout petit, comme dans les contrats d'assurance ! La CIS n'a que très peu de moyens et de finances. De plus, son projet porte, outre la défense du "travail décent" précité, sur la réalisation des "Objectifs du millénaire pour le développement" (qui sont fixés par l'ONU), sur l'annulation de la dette des pays moins développés, sur la mise en place d'une taxe internationale sur les transactions en devises, une réforme des organisations internationales FMI, BM, OMC par incorporation de clauses des droits des travailleurs, sur un statut consultatif pour certains accords.

    Pour que ces objectifs soient menés à bien - alors qu'ils peuvent être jugés minimalistes au regard des enjeux et notamment face aux conséquences de la crise capitaliste actuelle - il faut une volonté politique. Or celle-ci n'existe pas. La CSI, pour l'instant, se caractérise plus par sa bureaucratie de 25 membres dirigeants se réunissant une fois par an que par l'affichage de sa composition en organisations. Qu'elle soit "composée de 304 organisations de 153 pays qui parlent au nom de 168 millions de membre" ne doit guère impressionner l'oligarchie financière mondiale ! Et pas plus les travailleurs.

    - Peux-t-on espérer un changement ?

    Il pourrait en être autrement si déjà au niveau européen le syndicalisme de la CES était plus dynamique et plus offensif. La politique d'accompagnement social qui caractérise globalement la ligne de la CES ne facilite pas les choses pour aller vers une autre Europe et un autre monde. Car la question est là pour les travailleurs européens : veulent-ils seulement limiter la casse ou inverser radicalement le processus ? Radicalement signifie changer les bases fondatrices des institutions européennes. Le changement viendra-t-il alors des syndicats d'Amérique latine ? Difficile à dire.

    Il y a urgence pourtant à ce que des changements s'opèrent.

    Christian DELARUE

    Syndiqué CGT Finances à Rennes mais militant altermondialiste, membre du CA d'ATTAC France.
    11 Thèses sur la mobilisation collective des travailleurs et la convergence des luttes <http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article456> - C Delarue

    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php ?article456

    1) Fusion, absorption, le syndicalisme international n'y échappe pas <http://la-sociale.viabloga.com/news/fusion-absorption-le-syndicalisme-international-n-y-echappe-pas>. par Jean Louis ERNIS qui a produit une étude approfondie. Il remarque d'emblé que la Charte d'Amiens - au centenaire à peine remarqué en 2006 - n'est pas dans ses principes fondateurs. On s'en serait douté. Car même la CGT française qui a longtemps fait la promotion d'un syndicalisme lutte de classe pour aller vers le socialisme (pas de la lutte de classe sans perspective) a peu à peu abandonné des principes fondateurs.

    http://la-sociale.viabloga.com/news/fusion-absorption-le-syndicalisme-international-n-y-echappe-pas

    2) Création d'une nouvelle Confédération Syndicale International par Udo REHFELDT - IRES doc pdf sur le web




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  • Le MRAP ne défend pas le voile islamique, ni les pro-voiles.


    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article73517

    Il arrive au MRAP de devoir défendre juridiquement des musulmanes voilées simplement en application de la loi française contre la discrimination raciale. Cela ne doit pas laisser entendre que le MRAP défend les musulmanes voilées plus que les musulmanes non voilées. Cette action du MRAP ne signifie pas la défense EN SOI du voile islamique et de ses variétés diverses.

    Et, c'est encore autre chose que de défendre - par inadvertance - un islam réactionnaire. Certes, il n'y a pas un trait d'égalité systématique entre voile et intégrisme ; mais bien souvent derrière le voile on trouve islamisme radical. A tout le moins celles et ceux qui partagent mon pont de vue estiment que ne devrait pas être favorisé au sein du MRAP les initiatives "pro-voile".

    Ceci dit, il y a ensuite des divergences d'appréciation . De nombreux camarades dans le MRAP, sont favorables à des incitations "pédagogiques" à l'abandon du port du voile ; soit pour la personne voilée elle même, soit pour soi même parce que l'affirmation ostentatoire constante du religieux est pénible à certains, notamment dans les lieux collectifs comme les lieux de travail, et dans tous les lieux ou l'on peut être durablement contraint d'être en voisinage durable avec un symbole religieux ostentatoire. Du coup, certains approuvent même la proposition de loi dite "de Françoise HOSTALIER ".

    Le MRAP est pour tous un mouvement qui depuis sa naissance en 1949 et plus encore depuis 1977 lutte contre toutes les formes de racisme. Parmi les dernière formes de racisme apparues figure le racisme contre les musulmans. Il ne s'agit pas de s'abstenir de critiquer l'islam, ni même d'interdire le blasphème . Là n'est pas le racisme islamophobique, sauf quand cette critique globalisante sert en fait à stigmatiser l'ensemble des musulmans et in fine à abonder dans le sens de la thèse du Choc des civilisations. Le fait d'appartenir à une religion, l'islam, suscite des comportements de haine et d'exclusion apparentés tant par les lois que par l'analyse des mécanismes en jeux à du racisme. Cela est avéré. Pour autant tout ce qui relève de l'islam n'est pas un absolu qu'une société laïque doit respecter absolument. D'ailleurs la récente position de la HALDE par rapport à la demande de l'ANAEM confirme cette position quoique de façon timide.

    Les musulmanes doivent respecter aussi les principes de la laïcité en France et sur le continent européen. D'ailleurs il faut bien signaler qu'elles le font pour la plus grande majorité d'entre elles. Seule une minorité, certaines consentantes, d'autres pas, plus une frange "activiste pro-voile", persiste à s'opposer aux conquêtes du droit des femmes et à ce que l'on peut appeler la mentalité laïque (affichage discret de sa religion) On le sait. Ce n'est pas au MRAP, mouvement laïc, à encourager les pratiques réactionnaires en soutenant naïvement la "liberté" de de voiler.

    Christian Delarue

    BE et CA du MRAP s'exprimant à titre personnel


    1) Le voile, la kippa ; le fétiche et la personne : une double distinction | 26 septembre 2008


    http://www.blogg.org/blog-44839-billet-le_fetiche_et_la_personne___une_double_distinction-869472.html


    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article419


    2) Exposé des motifs loi de laicite - FH
    http://www.bellaciao.org/fr/spip.php?article73014


    3) Combattre le racisme islamophobique ne signifie pas a priori protéger absolument toutes les pratiques issues de l'islam ! C Delarue |
    14 octobre 2008*

    http://www.blogg.org/blog-44839-themes-5___voile_islamique-155871.html

    4° c'est à dire la philosophie équilibrée de la loi française de mars 2004 qui se montre favorable aux signes religieux discrets mais contre les signes ostensibles à l'école


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  • Le peuple-classe, ses ennemis et ses contradictions internes

    Ce texte est la suite du texte "Pour une approche du peuple-classe" posté le 2 octobre 2008 sur ce blog et sur :

    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article408

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article71956

    Entre la Nation, notion englobante, le plus souvent faite chose de la bourgeoisie, et la classe ouvrière au sens étroit du terme, calé sur la cétégorie "ouvrier", classe morte de solo ouvrièriste dans ses luttes, on peut reprérer deux entités sociologiques mobilisables situées à deux niveaux différents : le Travail et le peuple. Le peuple-classe est une catégorie politique située entre le prolétariat (au sens large - working class) et la Nation. Qu'il s'agisse du Travail ou du peuple-classe, une tâche syndiacale est toujours à mener pour réaliser l'unité, unité des prolétaires - ceux et celles qui vendent leur force de travail pour vivre - et unité du peuple face aux dominants. L'autre combat à mener porte sur l'internationalisme (mot ambigu) au sens d'une part de "prolétaires de tous les pays unissez-vous !" et "peuples de tous les pays unisez-vous", ce que Samir Amin nomme "l'internationalisme des peuples" (1).

    I - Les ennemis du peuple-classe (en vue de son émancipation)

     Le capital national et international ou mondial. Le capital est un rapport social qui oppose les travailleurs (le Travail) et les propriétaires des moyens de production et d'échange (le Capital). Il s'agit ici du capital oppsé au travail. Il peut s'agir, en termes de champ d'activité, du capital financier ou du capital productif industriel ou du capital commercial (sociétés spécialisée dans l'échange marchand, la circulation marchande des biens et services. Sous le terme de capital on entend non seulement le conseil d'administration des grandes sociétés transnationales ou des firmes multinationales mais aussi le patronat des entreprises nationales.

     Les représentants du capital : Ils sont actif dans le champ politique ou au sein de la société civile . Les élus de droite et même les élus de gauche peuvent servir les intérêts du patronat. Même quand les élus ne sont pas de façon durable au service du capital ils sont en situation d'extériorité par rapport au peuple. Il y a un rapport social de soumission entre les élus et le peuples dont la citoyenneté sert de rideau de fumée. Dans la société civile face aux syndicats de salariés ou aux élus qui font les lois, le patronat dispose pour mener sa lutte de classe de façon offensive, d'outils efficaces. En France ce sera le MEDEF. En Europe et dans le monde les capital dispose de lobbies puissants . Enfin, le capital peut compter aussi sur de nombreux organes de presse comme gros appareils idéologiques d'influence.

     L'Etat au service de l'intérêt général du capitalisme. C'est surtout l'Etat capitaliste qui constitue l'outil le plus performant pour assurer les intérêts supérieur du capital au-delà de tel ou tel intérêt particulier capitaliste. Notemment en temps de crise, c'est l'Etat et ses appareils qui assure la restructuration du capital en éliminant les "canards boiteux" au profit du capital fort au détriment des salariés et des créanciers. L'Etat doit stratégiquement se présenter comme neutre et arbitre entre les classes et entre les différents secteurs du capital. Sa principale tactique pour régner est d'user de la division, des multiples sectorisations possibles de sa politique pour empêcher l'unité du prolétariat et plus largement du peuple contre le capital . Pour satisfaire sa mission il procède soit par consentement (carotte) soit par répression (bâton). Pour user du consentement il peut donner partiellement satisfaction (grain à moudre au temps ou l'Etat social est relativement possible) ou il joue de l'idéologie et du sécuritaire. Il peut aussi s'appuyer sur le nationalisme tantôt le national (Ministère Hortefeux), tantôt le petit (le communautarisme religieux peut remplacer le "social" du service public) ou le moyen (ONG défendant le caritatif et s'inscrivant dans l'accompagnement social du capitalisme)

    II - Les contradictions internes du peuple-classe (les difficultés de constitution d'un peuple pour soi).

    Le peuple-classe est une quasi-classe. Il est hétérogène. Deux grandes configuations de clivage internes sont repérables. Contradictions qui lorsqu'elles sont fortes relativisent la notion même de peuple-classe. Car le peuple-classe connait des clivages internes qui peuvent être durs.

    - Le rapport d'encadrement et de commandement .

    Le petit patronat produisant pour un marché local - que je place au sein du peuple-classe - comme l'encadrement salariés supérieur sont dans un rapport social secondaire d'exploitation beaucoup plus perceptible par les travailleurs salariés.

    Dans les petites entreprises de peu de personnes produisant pour un marché local le patron peut se montrer dur en terme d'exploitation des salariés. Mais, en fonction du l'objet du conflit les patrons de ces petites entreprises peuvent à la fois être du côté de l'exploitation et du côté de l'émancipation. Plus le conflit est extérieur à l'entreprise et plus le petit patron apparaitra comme faisant parti du peuple-classe. Il en va de même pour les artisans (au sens historique du terme différent du droit commrcial) qui ne sont pas des capitalistes mais des indépendants.

    Au titre des contradictions secondaires il faut aussi faire place à l'encadrement supérieur dans kes grandes unités de production de biens ou de services, tant dans le public que dans le privé. Ils sont en le marteau et l'enclume, tantôt partie soumise du peuple donc soumis comme le reste du salariat aux dictats de la finance et des politiques néolibérales, tantôt en position de classe d'appui de la bourgeoisie contre les travailleurs salariés privés ou public.

    Pour se dégager de l'emprise de soumission du salariat au capital il y a d'abord la reconnaissance des conflits de classe dans l'entreprise et la société civile qui devrait déboucher sur le développement d'un réel code du travail protecteur accompagné d'un service public de contrôle suffisamment développé (je renvoie aux arguments du camarade Filoche sur ce sujet) . Il y aussi la reconnaissance du fait syndical mais aussi du syndicalisme interprofessionnel. Pour réellement sortir le salariat de la soumission du capital il faut abolir le capital comme rapport social et envisager clairement le passage au socialisme (2), un néo-socialisme (3) pas celui du stakhanovisme soviétique. La démocratisation dans l'entreprise n'est pas une utopie pour qui envisage d'aller vers le socialisme. Il en va de même de la démocratisation hors du politique strictement entendue par élargissement de l'intervention citoyenne dans les grands choix de production à des niveaux territoriaux conséquents.

     La soumission au patriarcat et la soumission au marché.

    D' autres rapports sociaux internes clivent le peuple ; le genre autrement dit les rapports hommes-femmes et le rapport du consommateur-salarié à l'acquisition de biens et services sur un marché.

    Le patriarcat est une organisation de la société fondée sur la famille conçue comme naturellement hiérarchisée à partir de la prééminence du père. Cette configuration s'est modifiée au cours des siècles. Par endroit elle s'est atténuée, dans d'autres elle s'est renforcée. Mais elle perdure sous le capitalisme qui lui met l'entreprise productive au centre de ses dispositifs de soumission. Dans ce cadre les femmes sont plus en position de soumission et d'exploitation que les hommes quasiment partout dans le monde. Point à développer.

    Une autre distinction traverse le salariat et le peuple c'est celle qui porte non sur les rapports sociaux de production mais sur la capacité d'accès au marché des biens et services, donc le pouvoir d'achat dans la sphère de la circulation marchande. Elle distingue celui ou celle qui épuise intégralement son salaire (ou son revenu) mensuel chaque mois de celui qui est chaque mois en capacité de dégager un excédent pour l'épargne. Le montant est variable suivant la composition de la famille. Certains auteurs nomment "prolétaires" les seuls salariés qui non seulement vendent leur force de travail pour vivre mais épuisent leur salaire à la reproduction de la force de travail et à l'entretien de la famille. Les prolétaires - au sens étroit du terme- sont très handicapés pour l'achat d'un logement, même de qualité médiocre, alors qu'il s'agit bien essentiel à la vie car ce bien très couteux au regard de la capacité d'épargne nécessaire.

    La aussi la lutte commence par revendiquer une inversion de la dynamique masse salariale-profits avec une règle impérative qui fixe non seulement un revenu minimal indexé mais aussi un revenu maximal. Vive l'extinction du rentier hyper-riche qui ne sait plus que faire de ses richesses financières sinon accumuler des résidences de luxe aux quatre coins de la planète. La lutte se poursuit par la restriction de la sphère du marché et l'accroissement de celle des services publics et de l'appropriation publiques. Mais la-encore les changements décisifs ne pourront se réaliser que sous le socialisme en lien avec un alter-développement..

    Christian DELARUE

    Membre du CA d'ATTAC France

    Notes

    1) L'internationalisme des peuples par Samir AMIN

    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php ?article447

    2) En finir avec ce capitalisme, ouvrir des perspectives vers le socialisme - C Delarue

    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php ?article434

    3) Vers un néosocialisme vert : Etendre le marché ou le circonscrire ? - C Delarue

    http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article354


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  • Combattre le racisme islamophobique ne signifie pas a priori protéger absolument toutes les pratiques issues de l'islam !

    Monsieur DELARUE, pouvez vous comme membre de la direction du MRAP nous dire votre appréciation sur la position de la HALDE?

    - Pouvez vous d'abord rappeler la position de la HALDE?

    La Halde - Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité - vient de délibérer sur le port du voile, suite à la requête formulée par l'Anaem - Agence nationale pour l'accueil des étrangers et des migrants. Plusieurs jeunes filles portant un voile intégral avaient été refusées en cours de français, selon la législation sur les signes religieux ostentatoires. D'où la requête. La Halde a tranché en affirmant que de refuser le port d'un voile intégral et par là même les jeunes femmes qui le porte n'est pas discriminatoire.

    (Je n'avais pas en tête la délibération exacte : la voici ci-dessous en notes)

    - Cette position va-t-elle à l'encontre de l'antiracisme que vous défendez au MRAP?

    Etre antiraciste, y compris en luttant contre le racisme islamophobique comme le MRAP le fait, ne signifie pas apriori protéger absolument toutes les pratiques issues de l'islam. De l'affaire Truchelut à celle de l'auto-école ou celle dite Faiza M ou de la giffle sur le parking de Marseille on sent bien que sous des formes variées un religieux excessif voir rigide et machiste cherche à s'imposer et y parvient en s'appuyant sur la législation anti-discrimination. La loi française le permet. La HALDE pour la première fois pose des bornes. Il faut bien que les limites soient posées par une institution quelconque si le législateur ne le fait pas .

    - Vous êtes donc satisfait de cette position de la Halde ?

    Pour certains anti-racistes - dont je suis - la position récente de la HALDE est une délivrance. Je veux dire qu'elle était attendue . Les féministes et les laïcs doivent savoir que tous dans le MRAP n'estiment pas que la discrimination religieuse est absolue. Pour ma part je partage les appréciations qu' Elisabeth BADINTER a développé il y a quelques jours sur RTL, à savoir que le voile intégral empêche toute vie sociale. Il prédestine à une vie de réclusion. Il est un enfermement. La société doit mettre des limites à ce genre de pratiques et empêcher sa généralisation.

    NOTES

    Elisabeth BADINTER et la position de la HALDE face à la burka (sur rtl )
    http://media.rtl.fr/online/sound/2008/1010/2128734_RTL-avec-Elisabeth-Badinter-philosophe-fem


    Délibération relative à une demande de consultation de l'ANAEM sur la compatibilité de l'interdiction du port de la burqa dans le cadre d'une formation linguistique obligatoire en vertu d'un contrat d'accueil et d'intégration (CAI) n° 2008-193 du 15/09/2008

    La haute autorité a été saisie d'une demande d'avis portant sur la compatibilité de l'interdiction du port de la burqa avec le principe de non-discrimination dans le cadre d'une formation linguistique obligatoire en vertu d'un contrat d'accueil et d'intégration (CAI). S'appuyant sur la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme et les exigences pédagogiques de l'enseignement linguistique, la haute autorité décide que l'obligation faite aux personnes suivant une formation linguistique dans le cadre du contrat d'accueil et d'intégration de retirer la burqa ou le niqab est constitutive d'une restriction se conformant aux exigences des articles 9 et 14 de la C.E.D.H., et de l'article 2 du Protocole n°1 à la C.E.D.H..

    Direction Juridique, HALDE - 15/09/2008

    http://www.halde.fr/Deliberation-relative-a-une,12564.html
     


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