• Affiche LCR Christian DELARUE Elections 1997


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  • L'ARRIERE PLAN MONDIAL DES QUESTIONS DU RACISME CONTEMPORAIN

    Note sur le rapport de Jean-Claude DULIEU devant le CA du MRAP

    Version structurèe et réécrite le 3 mai 2006

     

    Toutes les formes de racisme ne relèvent pas de cette analyses avec la même force. Le racisme qui frappe les Roms par exemple semble aussi fort avant qu'après les évènements ci-aprés analysés.

    Le contexte international n'est pas exclusivement marqué par ce que l'on appelle le "Choc des civilisations" . Il faut aussi prendre en compte la mondialisation capitaliste. Bien sur tout dépend du phénomène étudié :parle-t-on de la montée du racisme anti-arabe, de l'islamophobie ou du racisme qui se diffuse partout à propos du débat sur l'immigration et aujourd'hui du projet CESEDA de Sarkozy 2. Pour certaines formes de racisme, comme l'islamophobie, il conviendra de mettre l'accent sur les effets délétères du Choc des civilisations alors que pour les <!--[if !supportEmptyParas]-->discriminations touchant la main d'œuvre immigrée clandestine il sera plus judicieux d'avoir à l'esprit la distinction entre capital mobile et capital non mobile.

     

    1 - La place de l'interprétation du choc du 11 septembre 2001.

     

    A ) De Ben LADEN aux musulmans

    Le "Choc des civilisations" de Samuel Huntington (écrit en 1993) a connu un nouveau et grand succès planétaire a cause de l'attaque des Twin Towers le 11 septembre 2001 . La forme diffus2e est sommaire : d'un côté Bush, le « Bien », l'Occident démocratique, libéral et civilisé ; de l'autre Ben Laden, l'Orient, le Mal , les dictatures, l'islam et la barbarie. La guerre d'Irak en 2003 a permis un nouvel élargissement de la thèse dichotomique.

    Proche de Bush, W. Kristol et L Kaplan dans leur livre Notre route commence à Bagdad écrivent pour expliquer la guerre en Irak : « Cette cause avait pour enjeu la sécurité de l'Amérique et celle du monde, mais aussi la volonté d'apporter la démocratie dans un pays étouffant sous un système totalitaire". Que les causes réelles soient ailleurs c'est certain, que la cause affichée soit assez peu réalisable pour plusieurs raisons (quel méthode d'apport ? quel modèle démocratique "apporter"?) d'autres l'on souligné (ex Christian LAZZARI dans Quelle démocratie voulons-nous?). Ce qu'il importe ici pour le MRAP c'est l'affichage quasi-explicitement d'une supériorité institutionnelle s'intégrant dans la compréhension du "Choc des civilisations".

    Au plan idéologique la thèse du « choc des civilisations » s'est répandue sur la planète a eu des effets massifs indéniables que l'on ne peut ignorer, en particulier l'assimilation de tout arabe à un musulman et de tout musulman à un fan de Ben Laden .

     

    B) La mondialisation néolibérale et la mondialisation des migrations.

     

    Pourtant le dramatique évènement du 11 septembre aux USA n'a pas modifié fondamentalement la structure et le dynamisme des forces agissantes au plan mondial.

    Avant comme aprés cet évènement nous retrouvons le même déséquilibre mondial ayant pour moteur la puissance économique des multinationales (FMN) de la Triade et surtout des USA , ainsi que la puissance militaire et politique du gouvernement des USA et d'autres puissances impériales

    de second niveau . Pascal Boniface (1)confirme que « le rapport de force n'ont été que très peu modifiés et le poids de chaque puissance n'a guère changé ». C'est là qu'interviennent les aspects explicatifs d'ordre géopolitique et/ou géoéconomique.

    Le capitalisme mondialisé fonctionne au profit d'une minorité de la population mondiale .

    Son principal effet est d'accroître les inégalités . Un écart important se creuse entre les diverses populations. Ce n'est pas l'objet de cette note de d'écrire cette réalité ; nous renvoyons ici dans nos analyses de la commission mondialisation. Ce qui importe de souligner c'est que cette situation favorise les migrations contraintes.

     

    2 - Les trois éléments d'arrière plan à intégrer à l'analyse

    En fait nous sommes en présence de trois éléments d'arrière plan qui pèsent sur les différentes formes de racisme (2).

     

    A) Deux éléments se conjugent grosso modo sur le même thème:

    Le thème de la supériorité de l'Occident démocratico-libéral sur l'Orient musulman vient rajouter ses méfaits à celui du postcolonialisme, lequel se distingue du colonialisme et de l'impérialisme par le fait que perdurent au sein des métropoles ex-colonisatrices (voir toujours colonisatrice dans les DOM-TOM) un racisme spécifique lié à une absence de regard critique sur le passé (cf. l'ouvrage collectif "La fracture coloniale" ) . Ce racisme touche une catégorie particulière de la population : ceux qui viennent ou sont perçus comme venant des pays ex-colonisés.

    B) Un troisième facteur plus structurel plus fondamental intervient :

    Il ne faut pas oublier d'intégrer dans nos analyses toute la portée négative des exigences contemporaines de la finance globalisèe et de la "marchandisation" du monde. Face au chômage et à la mise en concurrence des salariés les solutions d'exclusion des immigrés et résidents étrangers retrouvent un certain écho .

    Les impératifs de rentabilité sont un point tel pour le capital que l'on comprend mieux :

    1 - l'acuité des luttes défensives face aux attaques portées par le patronat, <!--[if !supportEmptyParas]-->

    2 - l'ampleur de la dérégulation entreprise sur des plans aussi divers que le CESEDA, le CPE,le CNE et les réformes de l'Etat. <!--[if !supportEmptyParas]-->

    3 - la haine de classe de la bourgeoisie frappe aussi bien contre les fonctionnaires protégés que contre les immigrés, les roms, les réfugiés, les chômeurs qui veulent un vrai travail.<!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]-->Les différentes catégories du salariat et plus largement du peuple sont menacées catégorie par catégorie. Nous devons donc avec les syndicats de salariés et les alter mondialistes participer:

    -à la construction de l'unité afin de montrer l'intérêt commun d'une communauté de travail<!

    - à la défense de l'égalité des droits

    - à la promotion de nouveaux pouvoirs et de nouvelles garanties

    En effet face à la crise de rentabilité du capital (cf. Odile Castel 3) et aux exigences de la finance il n'est plus supportable pour les élites dominantes de conserver des règles protectrices du travail. Toutes les typologies d'emploi sont concernées . La force de travail doit être docile, soumise et couter le moins cher possible. <!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]-->Tous les cadres juridiques touchant de près ou de loin au travail, à l'emploi doivent favoriser le capital qu'il soit mobile et délocalisable ou non mobile et utilisateur d'une main d'oeuvre exogène. Cette dernière distinction est fort utile pour le MRAP car c'est bien le patronat "non mobile" qui surexploite férocement les immigrés avec ou sans papier (surtout sans). <!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]-->Une même logique de précarisation traverse les réformes du CPE et du CESEDA de Sarkozy

    2 . Du coup on voit que des exigences contradictoires s'exacerbent et s'entrechoquent : souplesse,flexibilité et soumission d'un côté, garanties, protection et émancipation de l'autre côté.

    Christian Delarue

    (1) Pascal Boniface in "Le monde contemporain : grandes lignes de partage" aux PUF !

    (2) S'agissant du racisme aujourd'hui je renvoi ici au rapport sur l'état du racisme en France présenté par Jean-Claude DULIEU lors du dernier CA du MRAP.

    (3) Odile CASTEL Histoire des faits économiques La dynamique de l'économie du XV ème siècle à nos jours aux PUR

    Christian LAZZARI dans l'ouvrage collectif "Quelle démocratie voulons-nous?"


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  • CE QUI S'APPREND ICI C'EST LA MISERICORDE :

    LECONS DE TOLERANCE ET DE PARDON.

     

    in Traité du désespoir et de la béatitude (p 60 et suiv.) PUF- Quadrige
    par André COMTE-SPONVILLE

     

    - TOLERANCE VIS-A-VIS DES AUTRES, bien sûr;

    puisqu'il n'y a pas d'âme, puisqu'il n'y a pas de moi-substance, puisqu'il y a que des corps - que des corps et leur histoire -, chacun n'est que l'effet des circonstances. Voyez les nouveaux-nés : de quoi sont-ils responsables? Et nous qui en sommes issus? Tout se joue là, où rien ne se choisit, et tous les choix ultérieurs.

    Il n'y a que l'histoire, disait Marx, et cela vaut aussi pour les individus ; tout s'explique alors, et tout se comprend.

    Il n'y a que la nature, disait Spinoza, laquelle inclut l'histoire et les individus; qui la comprend inévitablement lui pardonne.

    Il n'y a que des atomes et du vide, disait Epicure; à qui allez-vous en vouloir? Les atomes sont innocents, et le vide n'est rien.

    Le matérialisme apaise les rancœurs.

    Nul méchant qui se soit voulu tel, nul imbécile qui l'ait mérité, nul lâche qui l'ait choisi.

    Tout enfant est innocent, donc aussi tout adulte: il n'a pas choisi son enfance, il n'a pas choisi d'être ce qu'il est. A chacun son histoire, dont nous sommes nés, à chacun le jeu sans fin des causes. Il n'y a pas d'âme ; il
    n'y a pas de moi ; et nul volonté qui ne soit déterminée. Désespoir et sérénité.

    Il n'y a que l'histoire : à quoi bon haïr ses ennemis?

    Il n'y a que la nature : paix à tous !

    Il n'y a que des atomes et du vide : miséricorde !

     

    - Mais tolérance aussi, TOLERANCE surtout, VIS A VIS DE SOI.

    S'il n'y a pas de Dieu, s'il n'y a pas d'âme, à quoi bon la honte ou le remords, à quoi bon la tristesse? Pourquoi torturer ce qui n'existe pas? Il y a des crimes sans doute, mais pas de criminels. Des fautes, mais pas de coupables. Et pas même de norme indiscutable : dans un univers sans juge suprême, le bien et le mal cesse des références absolues. Il n'y a pas de commandements, et le péché n'existe pas. L'esprit humain est seul, et juge comme il peut. Dieu ne reconnaîtra pas les siens. La morale disparaît alors, qui n'était que le discours des prêtres et des censeurs.

    Epicure et Spinoza sont d'accord là-dessus : toute tristesse est mauvaise, toute joie est bonne. Cela suffit à détruire la morale, qui n'est leçon que de tristesse. Epicure écrit : "Il faut estimer le beau, les vertus et autres choses semblables s'ils nous procurent du plaisir, autrement non". Et Spinoza : "Par bien, j'entends tout genre de joie et tout ce qui y mène... Par mal, j'entends tout genre de tristesse..."

    Le bien en soi n'existe pas, ni le mal. Il n'y a que du bon et du mauvais pour nous - que de la joie et de la tristesse. Le matérialisme est un amoralisme : il y a du vrai dans cette "calomnie" .

    Le matérialisme détruit la morale (comme théorie des devoirs), et la remplace par une éthique (comme théorie du bonheur). Les deux sont normatives, mais de l'une à l'autre, la norme change de statut.

    Le tout est de savoir comment vivre. Aucun commandement ne l'enseigne; aucun devoir ne l'impose. Il n'y a que des désirs - et nos désirs nous suffisent. Notre but n'est pas la sainteté mais la sagesse.

     

    Sur bellaciao le mercredi 27 juin 2007 (20h45) :
    LA MISERICORDE, LA GRACE ET L'ATHEE

    http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=50128

    reprend le texte ci-dessus en I et ajoute en II : LA GRACE AMOUREUSE ELEVE L' ETRE HUMAIN 

    déjà sur ce blog le 12 oct 2006 

     

     


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  • POUR UNE ALTERNATIVE D'INSERTION ET D'INTEGRATION EN REPONSE AU CESEDA ET A L'IMMIGRATION JETABLE.

    Intervention de Christian DELARUE (*) lors du Forum de la CNL à Nantes le samedi 11 février 2006.

     

    Vos débats relatent les problèmes issus des phénomènes accrus d'exclusion du logement marchandise. Vous militez pour un véritable service public du logement pour tous et au-delà pour un aménagement urbain qui réponde avant tout aux besoins sociaux et écologiques de la population . Vous revendiquez et agissez contre la soumission des modalités de l'aménagement à la logique du profit des principales entreprises pesant via les structures de gouvernance sur la politique des villes.

    Je partage chers amis vos préoccupations qui sont aussi, au passage, celle d'une association comme ATTAC.

    J'en viens à mon propos plus en lien avec l'objet du MRAP, propos un peu décala mais en lien avec le thème de l'exclusion. Vous savez que M SARKOZY veut durcir encore plus sévèrementle code d'entrée et de séjour des immigrés en France . Le projet CESEDA - le nom du code - a fait l'objet d'une première série de critiques de ces dispositions . Je ne vais ici vous

    les détailler . Une pétition en en cours de signature sur un site dénommé contreimmigrationjetable. Sachez simplement que chacune des dispositions du CESEDA est une nouvelle restriction voire une suppression de droits et de libertés.

    Outre l'attaque aux droits élémentaires, vitaux et fondamentaux des immigrés ce projet participe d'une nouvelle et profonde dégradation des droits de l'immense majorité de la population française.

    Celle-ci doit réagir au-delà du cercle habituel de la solidarité avec les immigrés et les sans papiers. Ici ou là une initiative apparaît . Mais il faut élargir le cercle . Le peuple français via ses associations et ses syndicats de salariés et de paysans doit s'opposer à l'instauration d'une société barbare.

     

    1 - Un autre droit d'accueil et de séjour des étrangers et d'autres pratiques sociales et institutionnelles sont possibles

     

    * Pour construire juridiquement la liberté de circulation et d'installation et au-delà de la riposte nécessaire à l'actuel projet c'est l'ensemble du dispositif législatif de ses vingt dernières années qu'il faut refonder pour monter un autre droit d'accueil et le séjour des étrangers, plus respectueux de la dignité de tous, plus soucieux de d'égalité des droits et des conditions, plus civilisé (ici employé en opposition à barbare) . Il faudra en effet revenir sur :

    - les lois Pasqua Debré Chevènement qui criminalisent les sans-papiers,

    - les lois Mehaignerie Guigou qui restreignent le droit du sol,

    - les restrictions au droit à la santé visant les sans-papiers,

    -la double peine prison puis expulsion,

    -la condition de nationalité qui interdit plus de 30% des emplois aux non européens.

     

    * Nombre de discours, de pratiques policières et administratives doivent changer . Nous pensons notamment

    - au rapport Bénisti qui voit en chaque enfant d'immigré un criminel potentiel,

    - aux propos de Baroin remettant en cause le droit du sol,

    - aux rafles d'immigrés,

    - aux circulaires au chef d'établissements scolaires leur demandant de signaler les élèves mineurs dont les parents seraient susceptibles d'être sans papiers et les élèves majeurs qui pourraient l'être eux-mêmes.

    Le projet CESEDA participe de plusieurs logiques de précarisation et de division notammentcelle du contrat première embauche (CPE), mais aussi d'une stigmatisation postcoloniale inscrite notamment dans la loi du 23 février 2005 en son article 1 qui dit : « La nation exprime sa reconnaissance aux femmes et aux hommes qui ont participé à l'oeuvre accomplie par la France dans les anciens département français d'Algérie, au Maroc, en Tunisie et en Indochine ainsi que dans les territoires placés antérieurement sous la souveraineté française » .

     

    2 - Le nécessaire co-développement ne doit pas empêcher la satisfaction des revendications de dignité humaine.

    Mais en rester à la seule contestation du projet CESEDA ne suffira pas .

    Il importe aussi de réellement promouvoir un autre développement pour les pays d'immigration. Cela ne doit plus être un supplément d'âme du capitalisme à l'instar de l'économie sociale et solidaire ou de la thématique des

    entreprise socialement et écologiquement responsable.

    Bien sûr le co-développement ne doit pas être l'alibi pour ne pas revendiquer la :

    - régularisation de tous les sans papiers

    - application stricte du droit du sol

    - abrogation de la condition de nationalité qui interdit plus de six millions d'emplois aux étrangers non-européens

    - suppression de la condition de nationalité pour participer aux élections.

    - abrogation de la double peine .

    Merci de votre invitation et de votre écoute. Et je tâcherais de ne pas oublier la fin de la période de protection des locataires à la mi-mars qui donne chaque année la triste occasion de mettre à la rue de plus en plus de locataires insolvables, locataires usagers des HLM ou locataires clients du privé.

    * Christian DELARUE est Secrétaire national du MRAP et membre du Conseil d'Administration d'ATTAC France


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  • CONSTRUIRE LA "DACIA LOGAN" DU LOGEMENT POUR TOUS !

    Plus que pour un logement décent (la 2 CV), pour un habitat de qualité (la nouvelle DACIA LOGAN)!

    Car, pour rester dans les analogies, le "SMIC revendiqué" (cgt) c'est nécessaire et mieux que le SMIC actuel ou, à fortiori, le RMI.



    La comparaison avec cette voiture connue pour son confort à relativement faible prix a ses limites mais signifie qu'en matière de logement il faut faire mieux et pour nettement moins cher (la Logan n'est pas donnée !) . On peut avoir une automobile de moins bonne qualité qu'une DACIA LOGAN sans problème particulier mais s'agissant de son logement l'équivalent de la DACIA LOGAN serait le plancher qualitatif . Autrement dit, la comparaison avec cette nouvelle voiture signifie aussi qu'en matière de logement la simplicité n'est pas de mise et que la production de logement doit croitre non seulement quantitativement mais aussi qualitativement et pour moins cher. Du coup la sortie de la logique marchande s'impose : il faut alors penser service public et tarification hors marché (1).

    En matière de droit au logement c'est un logement de qualité qu'il convient de revendiquer pour tous les mal logés. Et le mal logement va au-delà de ce que les statistiques officielles repèrent comme tel (1). Il y a en fait toute une gamme de mal logé . Outre les mal logés, il y a aussi celles et ceux qui ne sont pas logés du tout. Mais mon propos vise a promouvoir un droit au logement "par le haut" donc à partir des insatisfactions des mieux logés parmis les mal logés, autrement dit à partir de ce que les habitants en logement de peu de confort mais pas nécessairement bon marché seraient en droit de revendiquer. Il faut ici entrer dans le concret sans être exhaustif.



    I - Revendiquer l'existant en plus grand ou en mieux.


    - S'agissant des pièces principales : Disposer de chambres ou il est difficile de passer entre le lit et le meuble à vêtement est aussi une variété de mal logement. Il convient d'avoir autant de chambres que de cohabitants. De même avoir une cuisine trop petite est trop courant.

    - S'agissant des pièces annexes : Disposer d'une cave humide en terre battue sans éclairage c'est du mal logement même si l'appartement est correct .
    - Avoir un balcon étroit n'est certainement un espace à vivre (à peine un lieu ou l'on vient fumer). Disposer d'une terrasse

    II - Revendiquer en plus de l'existant.


    - Avoir une cuisine même de taille correcte sans arrière cuisine c'est aujourd'hui un manque de confort réel. L'arrière cuisine ne devrait plus être un luxe

    - Peut-on revendiquer le jardin pour tous? En voyant l'extension infinie des lotissements de grandes surfaces d'habitat et de pelouse il convient sans doute de fixer des limites. Mais qui les fixe? Quels critères ? Il ne s'agit pas en tout cas de revendiquer pour tous des jardins grandioses en périphérie des villes. Reste que de disposer d'une surface à l'air libre permettant de s'attabler en toute convivialité est légitime pour tous et que la terrasse ne remplace pas un petit jardin.

    Christian DELARUE


    (1) Le Service public national du logement et de l'habitat par Christian DELARUE sur le site ATTAC35 et ATTAC France
    (2) Le mal logement en 2007 le 14 mars 2007
    http://www.inegalites.fr/spip.php?article508&id_mot=95
    3) Le jardin et l'écosocialisme sur Bellaciao


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